
2024
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Famille / Drame
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1h31
Résumé
Lu, onze ans, rêve de sa mère dans le lit de son foyer d’accueil. Celle-ci, dit-elle, est une célèbre cascadeuse hollywoodienne. Mais lorsqu’elle vient enfin lui rendre visite, Lu se retrouve malgré elle embarquée dans un road trip endiablé direction la Pologne. Elle se rend vite compte qu’avec Karina, sa mère, c’est tout ou rien. La réalité va rapidement les rattraper et les obliger à décider de ce qu’elles sont prêtes à faire pour rester ensemble…
Pas de réel coup de cœur malgré que ce soit bien jouer. On ne sait pas trop où le réalisateur veut aller, on a aucun réponse à nos questions et une fin qui nous laisse sur notre faim. Le style film américain indépendant et la réalisation est cela dit très agréable à regarder avec plein de clin d'œil à de vieux film. Les plans sont aussi très réussi
Vu sur Ciné+ OCS entre 15/12/2024 et le 18/12/2024. Ben voui en pointillés car j’ai vaqué à d’autres occupations le soir.
Touchant même si un peu attendu…
Un film hollandais au ton original. Visible sur canal jusqu’au 2/01/2025
De Zara Zwinger. 2024. Road movie fantasque et foutraque entre une jeune mère mythomane et un peu folle et sa fille d’une dizaine d’années qu’elle vient chercher au foyer à qui elle a été confiée Attachant et original jusqu’à la fin Telerama Vernis jaune smiley aux ongles, Lu, 11 ans, fait glisser un petit serpent entre ses doigts pour tromper l’ennui. Alors qu’elle attend que sa mère, Karina, lui rende visite dans son foyer d’accueil pour mineurs, ses souvenirs s’emmêlent. De sa génitrice, ne lui reste qu’une vision idéalisée et onirique. Prétendument actrice émérite à Hollywood, cette dernière arbore, dans l’esprit juvénile de son enfant, un manteau de fourrure bleu azur et lui promet de « revenir bientôt ». Et subitement, sans prévenir, Karina débarque. Tonitruante, imprévisible, aussi haute en couleur que son fard à paupières bleu pétant. Kidnappant Lu pour une virée en Cadillac direction la Pologne, elle lui fait jurer — serrage de petit doigt à l’appui — qu’entre elles, c’est désormais « tout ou rien »… Le charme de ce road movie touchant est renforcé par les scènes truculentes sorties tout droit de l’esprit de la préadolescente. Lorsque Karina lui confie avoir souffert d’une dépression qui l’a fait sentir « comme un robot », Lu la prend au pied de la lettre et l’imagine émettre des « bip bip » dans un costume en aluminium. Mais si Le Jour où j’ai rencontré ma mère mise autant sur les couleurs chatoyantes et l’humour, c’est pour mieux aborder un thème plus grave. Celui des enfants confrontés aux défaillances de leurs parents, tiraillés entre leur amour pour eux et le sentiment d’avoir grandi trop vite. Un déchirement parfaitement incarné par la jeune Rosa Van Leeuwen.