
1958
•
Drame / Romance
•
2h12
Résumé
1944, Seconde Guerre mondiale. Ernst Graeber, un soldat allemand à peine sorti de l'adolescence, connaît les dures heures du front germano-russe avec son cortège d'horreurs. Revenant dans sa ville natale à l'occasion d'une permission, il la trouve en ruines. Ses parents ont disparu. Il ne retrouve que deux camarades d'enfance : Oscar Binding, devenu chef de district du parti nazi, et Elizabeth Kruse dont le père est interné dans un camp de concentration. La solitude rapproche Elizabeth et Ernst mais la guerre qui continue va bouleverser leur histoire.
Vu avec papi je me suis un peu endormie au début mais après non. En vrai c'est pas mon genre de film mais c'était plutôt pas mal, c'est un film à voir et pour les années 50 c'est bien filmé, bon quand ils meurent c'est mal jouer mais sinon nickel. Nan c'est cool mais pas le meilleur film de guerre que j'ai vu. Pendant une courte permission accordée après des mois passés sur le front de l’Est, Ernst Graeber, un jeune soldat allemand désabusé par la guerre, retourne dans sa ville natale. Il découvre une Allemagne méconnaissable, en ruines, ravagée par les bombardements et étouffée par la peur. Sa maison est détruite, ses parents ont disparu, probablement déportés ou tués, et personne n’ose lui dire quoi que ce soit à cause de la présence menaçante de la Gestapo. Dans ce paysage de désolation, il rencontre Elizabeth Kruse, la fille d’un médecin arrêté pour avoir critiqué le régime. Elle vit seule, elle aussi brisée par la guerre, mais reste droite et lucide. Entre Ernst et Elizabeth naît rapidement une histoire d’amour profonde, presque désespérée, comme un dernier refuge face à l’inhumanité du monde qui les entoure. Ils se marient, tentant de créer quelque chose de beau malgré la noirceur ambiante. Mais cette parenthèse de bonheur est courte : la guerre les rattrape. Ernst doit repartir au front, emportant avec lui une lucidité nouvelle sur la folie du régime nazi, les crimes perpétrés au nom de la patrie, et le peu d’avenir qu’il lui reste. Sa permission, censée être un moment de repos, devient un bouleversement intime, une prise de conscience, et surtout une tentative désespérée de retrouver un sens à sa vie dans un monde qui a perdu le sien.
Cinemathèque française Douglas Sirk
Cinemathèque française Douglas Sirk