Deux anges, Damiel et Cassiel contemplent les hommes du haut du ciel berlinois. Éternels, ils ne connaissent ni le froid, ni la faim, ni l’amour, mais une compassion détachée pour ces êtres trop souvent malheureux. Parce qu’ils sont invisibles, Damiel et Cassiel se mêlent à eux, lisent leurs pensées et tentent de les détourner de certaines idées noires. Pourtant, Damiel, las peut-être de son existence monotone, tombe amoureux d’une jolie trapéziste, qui ressent confusément sa présence. C’est un comédien qui fut un ange avant, qui explique à Damiel – qu’il ne voit pas mais dont il sait qu'il est là – la beauté du monde terrestre, sa saveur…
>>>WIT ? j’ai du mal à comprendre le début, je m’y ennuie, je le trouve simple et ça ne me touche pas plus que ça. L’ambiance du Berlin avec le mur et filmé en noir/blanc est plus que mélancolique….triste… La solitude de la trapéziste sans cirque pour se produire désormais m’angoisse… comment fait-elle pour aller écouter des concerts sereinement ?!
Mais Détails droles : une personne dit « je te vois » et l’ange pense qu’on parle de lui et qu’il n’est plus invisible
Ce film marque le retour de Wim Wenders en Allemagne, son pays d’origine, mais surtout à Berlin, sa ville d’élection, DECHIREE A L’EPOQUE PAR LE MUR. Loin des thèmes de prédilection du réalisateur – l’errance des individus en quête d’identité, les réflexions désabusées sur ses compatriotes –, le film se présente comme UN CONTE PHILOSOPHIQUE. La vision qu’a Wim Wenders du monde s’adoucit par le truchement de la fable, même si ce conte de fées métaphysique est empreint de mélancolie. Le film est tourné en noir et blanc tant que Damiel appartient à l’univers céleste. L’irruption de la couleur marque le passage à la mortalité avec le désir de goûter, sentir, voir, toucher.
