8.1/10
1991
•
Drame / Romance
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2h05
Résumé
Alex, sans-abri alcoolique et Michèle, qui perd la vue, nouent des liens tout en dormant à la belle étoile sur le Pont-Neuf.
Quelqu’un vous aime. Si vous aimez quelqu’un vous dites « Demain le ciel est blanc », et si c’est moi je réponds « Mais les nuages sont noirs ». On saura comme ça qu’on s’aime.
1991 Les amants du Pont Neuf. Léo Carax avec Juliette Binoche et Denis Lavant
Bien, touchant mais des longueurs et moments de malaise.
🎬 La magie de Leos Carax rayonne tout au long de son film, véritable déclaration d'amour à Paris, ce film magique n'en finit pas d'émerveiller. Denis Lavant et Juliette Binoche sont incroyablement touchants et crédibles. Le film était à l'époque l'un des plus chers de l'histoire du cinéma Français, il a fait un flop qui a ruiné ses producteurs. Une romance marginale illuminée par le Paris nocturne, entre pauvreté et élan de liberté, deux êtres vont réussir à s'aimer. Du grand Leos Carax. 🎬 🎬 🎬
poétique bien joué binoche <3
Difficile de noter du Leos Carax. Je ne garde aucun souvenir de l’histoire de Holy motors mais des images, des ambiances. Et des moments forts. Annette m’a étonné, mais a été une belle découverte. Et j’ai eu une très forte envie de le revoir. J’étais plein d’enthousiasme à l’idée de regarder ce film. L’histoire est simple, """ et le peu d’intrigue qu’il y a, avec la vie de Michèle, n’est finalement jamais connu, jamais raconté. A part peut être cette entrée dans l’appartement avec la plaque du médecin qui pourrait nous signifier qu’elle vit avec… ! """ mais ce n’est pas là ce que veut faire Leos Carax. Il veut faire du cinéma, croquer des instants, varier les rythmes, la réalisation, créer de l’émotion… il arrive à nous faire vivre cette vie de sans abri, avec l’âpreté, les réactions extrêmes, à fleur de peau. Alex est un personnage haut en couleur, fort. Michel qui perd la vue est triste, déjantée, sensible, secrète. Il y a des moments forts. Le début questionne, on ne sait sur qui on va s’arrêter, où on est, mais la rencontre avec les SDF ramassés dans la rue est déterminante pour nous plonger dans cet univers. Et comprendre les réactions extrêmes est déroutantes qui s’enchaînent jusqu’à la fin du film. """ La scène de la visite en prison est touchante. """ Leos Carax s’amuse : le ski nautique sur la scène, la course nu sur la plage, les feux d’artifice, la course sur la péniche, le plongeon dans la Seine, les danses sur le pont… et il nous embarque. Le côté « à sketch » d’Holy motor se prête mieux à cette réalisation un peu patchwork et on s’ennuie parfois en ne voyant pas avancer l’histoire (encore une fois assez « prétexte » à faire du cinéma). J’ai bien conscience que cette critique est décousue… comme ce film. J’espère que, dans ce texte confus, se trouve aussi quelques parties intéressantes, quelques pépites, comme ce film en regorge.