
2018
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Aventure / Comédie
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1h50
Résumé
Début du vingtième siècle, cinq adolescents de bonne famille épris de liberté commettent un crime sauvage. Ils sont repris en main par le Capitaine, le temps d'une croisière répressive sur un voilier
Vimala Pons, Pauline Lorillard, Diane Rouxel -Noir et blanc luisant, personnages romanesques, imaginaire foisonnant de fantasmagorie -collages et d’assemblages, de rêves éveillés et de poésie vénéneuse -Malaise et plaisir vont de pair. Le meilleur, le plus original tient sans doute à la sensualité aussi perverse que taquine que dégage la moindre image. Dans cet univers moite, tout est érotique : les « fruits âcres et poilus », la jungle odorante, la pluie violente et caressante, la nuit et la lune, les looks, la musique -cet art qui remonte au fondement du pacte cinématographique, où les coutures entre images et sons ouvrent autant de brèches vers l’imaginaire. -conte initiatique, au noir et blanc lustré, entre récit d’exploration et odyssée transformiste. C’est d’ailleurs moins le changement de sexe en lui-même qui mobilise le film que la zone instable de fluctuation et de glissement conduisant d’un genre à l’autre. A elles cinq, elles dressent un formidable poste d’observation de la masculinité en devenir, aux prises avec ses rituels grégaires. Une masculinité perçue depuis le corps féminin, comme de l’extérieur. La forme baroque du film n’est, en elle-même, qu’une grande montée de sève : poudroiements, surimpressions, passages instantanés à la couleur, rétroprojections, bricolages visuels… Autant de procédés primitifs, réalisés à même le plateau, qui font revivre la candeur et la poésie illusionniste du cinéma muet. début du 20ès, 5 ados de bonne famille épris de liberté commettent un crime sauvage ; repris en main parle Capitaine ; ile sauvage où se mêlent plairsir et vegatation luxuriante. La métamorphose peut commencer. -BM est resté dans la droite lignée provocatrice de ses précedents courts-métrages, puisque l’imagerie orgnaique inonde le film, faite de vegetaiton tres sexuee, de corps nus et d’éclaboussures evocatrices ->>> Notre-Dame des Hormones ; époquee dans une imagerie gothique et queer ; film inoubliable par ses visions hypnotisantes , par ses interpretes magistraux, par l’élégance et la folie de sa réalisation/craativité/ cet art qui remonte au fondement du pacte cinématographique, où les coutures entre images et sons ouvrent autant de brèches vers l’imaginaire.