Les Oiseaux - Memory Image

Les Oiseaux

1963

Drame / Horreur

1h59

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Résumé

Une riche jeune femme oisive de San Francisco suit un petit-ami éventuel jusque dans une petite ville du nord de la Californie où son escapade prend une tournure étrange lorsque les oiseaux se mettent brusquement à attaquer les gens.

Avis de la communauté

Opinion du public

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511 avis

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7.4/10

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7.6/10

Les avis sur ce film révèlent une expérience cinématographique intense et mémorable, marquée par une montée en puissance de l'angoisse et une réalisation impeccable. Les spectateurs apprécient particulièrement l'atmosphère oppressante et les performances, notamment celle de Tippi Hedren. Toutefois, certains trouvent le rythme parfois lent et la fin abrupte, laissant des questions sans réponses qui intriguent ou frustrent.

👍 Montée en puissance de l'angoisse.

👎 Fin abrupte, questions sans réponses.

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Avis et Commentaires

199 avis
Audrey
Audreya noté ★ 8/10
14 octobre 2025

« Dans une histoire d’horreur, la victime ne cesse de demander « pourquoi ? », mais il n’y a aucune explication, et il ne doit pas y en avoir » (Stéphan King) Hitchcock applique ici à la lettre cette maxime : aucune explication ne sera donnée à l’origine du drame. Pourquoi les oiseaux attaquent-ils ? On ne le saura jamais — et c’est tant mieux. Le cinéaste ne cherche pas à remonter à la source de l’inexplicable, ni à rassurer le spectateur par une enquête ou un flashback. Il nous plonge au contraire dans l’irrationnel pur, là où le mystère devient angoisse. En réalité, ce ne sont pas les oiseaux qui intéressent Hitchcock, mais l’irrationalité du comportement humain face à l’inconcevable. Il filme le désarroi, la panique et les réactions absurdes d’individus confrontés à l’incompréhensible. Le plan des yeux crevés d’une des victimes dit tout : l’homme est aveugle — aveugle à ce qu’il vit, aveugle à lui-même. Le petit village de Bodega Bay subit la situation sans la comprendre. Chacun tente de donner sens à l’horreur selon sa propre logique : certains invoquent la science (“les oiseaux n’attaquent pas les hommes”), d’autres la religion (“c’est l’Apocalypse”), d’autres encore la superstition (“Melanie est une sorcière”). Hitchcock montre ainsi un microcosme humain incapable d’unir raison et émotion, où les croyances remplacent la compréhension. Présenté comme une histoire terrifiante, le film démarre ironiquement sur le rythme d’une comédie romantique piquante, brodant avec humour le motif de l’arroseur arrosé. La première partie du film éclipse presque les oiseaux, qui n’apparaissent que par touches : un vol dans le ciel de San Francisco, une mouette isolée qui attaque Mélanie, puis une autre qui s’écrase sur une porte. Le motif des lovebirds, ces inséparables que Melanie offre à Mitch, est alors une métaphore savoureuse : le jeu amoureux se double d’un présage ironique. L’amour comme la nature peuvent se retourner contre nous à tout instant. Puis, soudain, tout bascule. L’intrigue sentimentale se retire au second plan (voire au troisième) et le film se mue en pur cauchemar, sans explication ni logique apparente. L’invasion des oiseaux devient une force primitive, autonome, incontrôlable. Hitchcock orchestre ici un drame psychologique déguisé en film d’horreur. Au cœur du récit, un nœud de frustrations féminines gravite autour de Mitch, seule présence masculine dans un univers dominé par les femmes : • Mélanie, mythomane et névrosée, dissimule ses failles derrière une façade de légèreté mondaine. • Annie, l’institutrice, ne vit plus qu’à travers l’échec de sa relation avec Mitch. • Lydia, la mère, veuve angoissée, s’accroche à son fils comme à son dernier repère. • Cathy, la petite sœur, cherche en Mitch un père de substitution et en Mélanie une figure maternelle. Tous ces personnages incarnent une forme de dépendance émotionnelle à l’égard de Mitch. Et c’est peut-être cela, plus encore que les oiseaux, qui menace l’équilibre du monde. Hitchcock montre en effet un univers où les femmes vivent toutes “à travers” Mitch (comme un mari, un fils, un amant ou un protecteur). Chacune d’elles souffre d’un manque ou d’une blessure : solitude, abandon, jalousie, culpabilité… Cette dépendance émotionnelle crée des tensions, des frustrations et une atmosphère d’étouffement. Autrement dit, le déséquilibre intérieur des personnages (leurs peurs, leurs désirs, leurs obsessions) reflète et peut-être même provoque symboliquement le déséquilibre extérieur — l’attaque inexplicable des oiseaux. C’est une lecture symbolique du film : les oiseaux seraient une manifestation de la psyché collective — la matérialisation de ce qui est refoulé. D’où l’idée que “ce qui menace l’équilibre du monde”, ce n’est pas tant la nature qui se rebelle… que les humains eux-mêmes, prisonniers de leurs propres émotions et dépendances. Autrement dit, la nature se fait miroir : elle exprime ce que les humains taisent. Côté interprétation, Rod Taylor (Mitch) assure son rôle avec justesse, mais il se fait incontestablement voler la vedette par Tippi Hedren, éblouissante pour son tout premier rôle au cinéma. Sa transformation — de la mondaine frivole à la femme brisée, assiégée — incarne la bascule du film : la comédie devient cauchemar, le rire devient cri. Au final, Les Oiseaux fascine parce qu’il refuse d’expliquer. Hitchcock n’offre ni morale ni réconfort. Il nous laisse face à notre propre impuissance, à l’angoisse nue. Et c’est précisément cela qui le rend inoubliable. Ainsi : « Ce sont les mystères sans réponse qui nous marquent le plus et c’est de cela que l’on se souvient à la fin » (Stéphan King)

A
AX24a noté ★ 7/10
24 septembre 2025

- La bande son 🟰 Quelques soucis d'audio, parfois hachés entre deux plans. - L'histoire 🟰 Bien avant le personnage principal aurait pu partir de la ville sans être impliqué dans les attaques, c'est seulement grâce au scénario et à la persécution de l'avocat (très minime) que ce protagonistes restent sur place. - Les personnages 🟰 Même s'ils sont au fond intéressant, ils font des choses assez stupides comme se mettre devant les fenêtres alors qu'ils savent pertinemment que les oiseaux peuvent les briser ou encore mieux, le coup de l'attaque de l'école où notre personnage principal est inquiète et ne sais pas que faire pour démarrer la voiture, parce qu'elle n'a pas les clefs, alors qui suffirait tous simplement de défaire le frein à main pour aller plus bas dans la ville en raison de la colline où se trouve la voiture. - Les décors, costumes et effets spéciaux ❎ Pas mal du tout, mais il y a quelques problèmes d'incrustation des oiseaux fait sur celluloïd (ou autre procédé, à rechercher) qui rend visible le trucages sur certains plans. Une des scènes se situant à quelques minutes de la fin m'a agacé. En cause, un des mouvements d'une des mouettes (et des corbeaux soit dit en passant) attaque la protagonistes deux fois, en utilisant la même frame. Cependant cet effet, est tellement bien fait qu'on dirait que la mouette nous attaque directement au visage. Le problème c'est que la première fois ça fonctionne, la deuxième fois c'est gonflant, l'artifice ne fonctionne plus puisque nous savons à quoi nous attendre. - Les thématiques abordées ☑️ Différentes pistes possibles, l'apparition des oiseaux permet de s'interroger davantage sur la portée du film : thématique autour du destin, de la démocratie menacée par la montée du fascisme ou de l'obscurantisme, de la lutte des classes (les oiseaux les ouvrièrs, les personnages principale la bourgeoisie), le rapport de l'homme avec son environnement et plus précisément les autres animaux. C'est finalement cette thématique qui est entre autres présente dans le film. - La mise en scène ☑️ Simple mais efficace, Hitchcock sait parfaitement utiliser la caméra et l'utilise à bonne escient. - Les dialogues et texte ☑️ Excellent dialogues, même si le mot ''varieté'' pour désigner les différentes espèces d'oiseaux me gène un peu. - La narration filmique et narrative 🟰 - La morale ☑️ + critère spécifique au genre du film ☑️

RP
Renato Pirasa noté ★ 8/10
31 août 2025

Très bon film

GB
Gauthier Brenneta noté ★ 7/10
30 août 2025

Recommandé par l'IA Memorizer

Xavier Cholet
Xavier Choleta noté ★ 8/10
28 août 2025

Peut être mon Hitchcock préféré

Nana
Nanaa noté ★ 4/10
5 juin 2025

Désolée mais le scénario laisse franchement à désirer

LD
Laurent Dhuya noté ★ 8/10
1 mars 2025

1963

Frédéric Ries
Frédéric Riesa noté ★ 7/10
13 février 2025

🎬 Un film d'angoisse d'Alfred Hitchcock vraiment efficace, qui dégage une sensation oppressante, montant crescendo au fur et à mesure des minutes qui défilent. On retrouve une héroïne blonde interprété par la superbe Tippi Hedren, elle incarne l’héroïne type du réalisateur, dans la catégorie des « blondes hitchcockiennes » où se trouve Grace Kelly, Kim Novak, Janet Leigh. À recommander pour tout les amateurs de frisson ! 🎬 🎬 🎬

bertrand quantin
bertrand quantina noté ★ 8/10
1 janvier 2025

Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Fenêtre sur cour'.

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