
2021
•
Comédie / Drame
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1h27
Résumé
Lorsqu'une prof a l'opportunité de rencontrer son amour d'enfance, cela lui déclenche des souvenirs de sa vie passée à la ferme laitière familiale, ressentant la pression économique des années 1980.
Un film sur la nostalgie de l'enfance. Les souvenirs d'une fillette avec ses bons moments en famille mais aussi un tournant tragique de sa vie. Agréable mais sans plus.
Beau film sur la famille, les souvenirs et la difficulté de vivre à la campagne..
Film déjà vu. Beau film qui parle de l’enfance de l’héroïne dans les années 90 en Normandie à la ferme. L’adulte est dépressive et la fille est rêveuse. On peut voir la relation très proche avec son père agriculteur, éleveur de vaches laitière qui galère pour vendre son lait auprès de grands groupes. L’actrice Laure Calamy est toujours aussi bonne dans le rôle de la mère.
Comédie dramatique • (1h28) • 2021 • France • Réalisé par Hubert Viel • avec Laure Calamy, Alice Henri, Bruno Clairefond, Erika Sainte. Désormais quadragénaire et citadine, Louise profite de la vente de la ferme où elle a passé son enfance pour consacrer quelques pensées émues à une époque qu'elle imagine au premier abord pleine d'innocence et de joie de vivre. Toujours souriante, pleine d'entrain et de malice, la petite Louloute, son surnom adopté de tous, gambadait avec insouciance en compagnie des vaches dans les verts pâturages normands et profitait de la nature encore sauvage de ces années 1980 avec ses amis. Malheureusement, elle se souvient également assez rapidement de la face sombre, et des terribles difficultés financières affrontées par ses parents... 🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄🐄 Professeure d’histoire trentenaire à tendance narcoleptique, Louise s’endort un peu n’importe où pour se réveiller dans les bottes en caoutchouc de Louloute, la gamine de 10 ans qu’elle a été. Le récit fait ainsi des va-et-vient entre un présent passablement terne, et le passé joyeux et haut en couleur de son enfance en Normandie, à la fin des années 1980, dans la ferme familiale spécialisée dans l’élevage de vaches laitières. Le contraste entre les deux époques est d’autant plus frappant que les souvenirs de pâte à crêpes, de Club Dorothée et de Kiki le singe surgissent à travers les yeux mélancoliques de Louise et sont déformés par le grain chaleureux et anachronique de la pellicule 16 mm. Nous sommes tous la somme de nos souvenirs, insinue le réalisateur, et il appartient à chacun de les entretenir, ou de les modifier, pour se construire une vie plus aimable, plus conforme à celle dont on avait rêvé. Au fil des flash-back, la vie fantasmée de Louloute et de ses parents aimants et fantasques prend une tournure plus sombre. La réalité du monde agricole vient briser la bulle d’insouciance enfantine. Le prix du lait s’effondre, et Louloute ne va pas tarder à en subir les conséquences. Hubert Charuel, fils d’éleveurs laitiers champenois, avait injecté dans Petit Paysan des éléments de thriller à la Scorsese. Hubert Viel, fils d’éleveurs de trotteurs en pays d’Auge, convoque le bestiaire animiste de Miyazaki (vache, chien, hibou, furet…) et les réminiscences proustiennes pour façonner une autre histoire de la ruralité hexagonale. TÉLÉRAMA • Critique par Jérémie Couston • Publié le 21/03/2023.
Pas vu nul
Enfance et campagne