
1995
•
Drame
•
2h14
Résumé
Following World War II, a retired professor approaching his autumn years finds his quality of life drastically reduced in war-torn Tokyo. Denying despair, he pursues writing and celebrates his birthday with his adoring students.
Vieillir, c’est retourner vers l’enfance dans ce film. (Voir critique) -L’évolution de la colorimétrie: un presque noir et blanc au début du film, une lumière rouge saturée à la fin. L’avancée vers la mort est loin d’être perçue comme quelque chose de sombre. Le film s’illumine et se colore au fil du temps. -La maison du professeur détruite par la guerre, vit dans une bicoque puis de nouveau dans une belle maison= métaphore de la reconstruction du Japon après-guerre -Plans rapprochés, ce qui donne un côté intimiste -Film au contexte patriarcal, monde rempli uniquement d’hommes à part la femme présente tout au long du film mais qui ne dit pas grand chose 😐Réactions des élèves à chaque fois trop prévisibles par rapport à chaque prise de parole de leur maître. Le rire semble parfois trop exagéré ou trop peu nuancé. Même si cela rentre dans le thème du « sage qui a de l’or dans la bouche » ces réactions à la chaine ne sont pas toujours pertinentes. 😐Le comportement de la femme (soumission, ne mange ni ne boit jamais avec les hommes) m’énerve mais je crois que c’est du au contexte historique 🙂L’épisode de Nora est long et semble un événement anecdotique mais le réal en fait un élément central et important. Il réussit à faire tenir dans la longueur et créé un suspens avec rien. (Tout comme la bière bue lors des réunions annuelles) 🙂J’aime ce rapport à la vieillesse comme retour vers l’enfance et comme cela est amené délicatement, pour finir avec cette séquence rougeoyante du cache-cache
Cinémathèque française Akira Kurosawa
Cinémathèque française Akira Kurosawa