
2025
•
Biographie / Drame
•
2h04
Résumé
La vie de la plus grande chanteuse d’opéra du monde, Maria Callas, lors de ses derniers jours, en 1977, à Paris.
Opinion du public
262 avis
6.8/10
6.4/10
Les avis sur le film oscillent entre admiration et déception. Angelina Jolie est saluée pour sa performance poignante en Maria Callas, capturant l'émotion et la tristesse de la diva dans ses derniers jours. Le film, riche en musique et en flashbacks émouvants, semble toutefois long et décousu pour certains, manquant de dynamisme et de profondeur sur la vie entière de Callas. La fin est généralement appréciée, mais le rythme lent et le focus étroit déçoivent.
👍 Performance captivante d'Angelina Jolie.
👎 Peut sembler long et décousu.
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Un biopic sur La Calas, hyper esthétique. Dans une ambiance très froide, Maria Calas se remémore les instants importants de sa vie de diva star et de sa perte de magnificence personnelle et professionnelle. Angelina Jolie retrouve peut être dans ce personnage le transfert de sa propre carrière
Bien aimé. Très bien joué et dialogues ciselé. De Neruda, évocation poétique de la cavale du poète chilien dans les années 1940, au Comte, qui métamorphose le dictateur Augusto Pinochet en vampire, Pablo Larraín a prouvé avec brio que le biopic pouvait être autre chose qu’une fiche Wikipedia illustrée. Avec l’aide décisive d’Angelina Jolie dans le rôle-titre, il récidive dans Maria. Après Jackie et Spenser, portraits de Jackie Kennedy et de Lady Di avec lesquels ce nouveau film forme une trilogie sur les icônes mélancoliques du XXᵉ siècle, la Callas est elle aussi saisie à un moment de crise de son existence. En l’occurrence, les sept derniers jours qui précèdent sa mort, le 16 septembre 1977, à seulement 53 ans, alors que la cantatrice légendaire se battait pour retrouver sa voix perdue. À l’époque, Maria Callas n’est pas montée sur scène depuis plus de quatre ans. Elle vit en quasi-recluse dans son luxueux appartement parisien, protégée par son majordome et sa gouvernante (Pierfrancesco Favino et Alba Rohrwacher, tous deux très touchants), qui font tout pour empêcher leur patronne adorée d’abuser des barbituriques. Dans cet univers de luxe mortifère, la diva des divas se souvient et raconte, le plus souvent à un journaliste imaginaire baptisé Mandrax – du nom de son sédatif préféré –, son enfance sous la férule d’une mère autoritaire et, surtout, son grand amour pour l’armateur grec Aristote Onassis, qui la quitta pour épouser… Jackie Kennedy. À lire aussi : Le point de vue de la Callas, tantôt d’une lucidité tranchante, tantôt flottant sous l’influence des médicaments, donne au film un voile de rêve, magnifié par la photographie d’Ed Lachman. Le passé est figuré par le recours à un noir et blanc délicat ou par de fausses images d’archives en couleurs à gros grain, quand le présent réel ou fantasmé arbore de splendides teintes automnales empreintes de nostalgie. Le spectacle et la grandeur de l’opéra se retrouvent dans le moindre décor et costume somptueux du film pour une théâtralité, voire une artificialité, assumée de bout en bout. Au prix d’une distance plus marquée par rapport à son sujet que dans Jackie et Spencer, au risque, aussi, pour Pablo Larraín, d’apparaître plus glacial, plus cruel aussi, qu’il ne l’est, Maria évoque parfois une version élégiaque de Boulevard du crépuscule, de Billy Wilder, et le cinéaste chilien n’a pas peur du gag narquois, quand le chant convalescent de la Callas est couvert par le bruit du beurre grésillant dans la poêle de sa gouvernante, ou quand un contre-ut mal assuré déclenche chez les chiens un couinement d’angoisse. Le temps de l’ultime aria Le choix d’Angelina Jolie pourra, lui aussi, interroger : n’y a-t-il pas une certaine ironie à demander à une star hollywoodienne dont la célébrité a pu éclipser le talent d’actrice d’incarner une personnalité historique réputée (à tort ou à raison) pour avoir été constamment dans le registre de la représentation et de la performance, y compris quand elle n’était pas sur scène ? Cela n’empêche pas l’interprète de Lara Croft de donner la composition la plus complexe et la plus aboutie de sa carrière, à la fois hypertechnique et d’une sensibilité à fleur de peau dans ce rôle tragique d’une artiste qui veut enfin chanter pour elle-même alors que son corps ne le lui permet plus. À lire aussi : Tout à tour (et, parfois, simultanément) diva assoluta et petite fille perdue, Angelina Jolie va très loin dans l’expression des blessures psychologiques de Maria tout en préservant le mystère Callas. Et Pablo Larraín trouve dans les morceaux les plus célèbres du bel canto autant de contrepoints puissants à la (relative) froideur de sa mise en scène virtuose. C’est grâce à la musique que la mémoire et l’imagination fusionnent dans la conscience de la cantatrice, quand des dizaines d’hommes entonnent le « Chœur des Gitans » du Trouvère sur l’esplanade du Trocadéro, puis quand quatre-vingts geishas murmurent le « Chœur à bouche fermée » de Madame Butterfly sous une pluie battante. Et quand vient le temps de l’ultime aria, le sublime « Vissi d’arte » de La Tosca, la retenue n’est plus de mise : Tosca-Maria-Angelina chante jusqu’au bout de ses forces la douleur d’une femme qui se sent abandonnée des dieux après avoir vécu pour l’art et l’amour, et l’émotion emporte tout.
Je ne sais pas vraiment quoi, mais il manque un truc dans ce film, une émotion peut-être, qui se déploie un peu plus à la fin
Long et laborieux
Magnifique !
Angelina Jolie en Maria Callas, même si physiquement c’est pas tout à fait la même chose. Les derniers instants de la vie de la diva. Elle arrive un jour pour enregistrer en disant je suis en retard le pianiste lui répond. Vous êtes Maria Callas Vous n’êtes pas en retard, ce sont les autres qui sont en avance. Maria Callas « je n’écoute jamais mes propres enregistrements parce qu’ils sont parfaits et une chanson ne doit pas être parfaite. Elle doit être interprétée à un moment donné jamais la même » Je ne connaissais pas bien la vie de la callas, a part ce que tout le monde connaît cela m’a permis de découvrir un peu ses interprétations puissantes. Dans le film les décors quand elle chante sont superbes. C’est la fin de sa vie, elle s’est mis en tête de remonter sur scène alors que cela fait quatre ans qu’elle n’a pas chanté . Elle est entourée de son majordome et de sa gouvernante, tous deux hyper bienveillants avec elle et de ses démons le fantôme d’Onassis et surtout le fantôme de sa voix qui ne reviendra pas. Elle est morte à 53 ans d’une crise cardiaque bourrée de médicaments.
Émouvant
Interessant sur la fin de vie bien triste de Maria Callas
Caricature de diva..