Opinion du public
643 avis
8/10
7.8/10
Les avis expriment un enchantement général pour 'Mary Poppins', saluant une fusion magique de musique, d'animation et de performances captivantes, notamment celle de Julie Andrews. Le film est célébré pour son charme intemporel et sa capacité à ravir aussi bien les enfants que les adultes, tout en mêlant humour, fantaisie et messages profonds. Malgré sa longueur, il reste un spectacle familial incontournable, riche en émotions et en créativité.
👍 Fusion magique de réalité et fantaisie.
👎 Peut être un peu long par moments.
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Résumé
Au tournant du siècle dernier, une nounou magique emploie musique et aventure pour aider deux enfants délaissés à se rapprocher de leur père.
Franchement retour à mon enfance, incroyable j’ai grave kiffé juste, il chante beaucoup trop c’est ce qui a fait baisser la note j’aime pas trop mais autrement j’ai grave kiffé, je suis retourne en enfance parce que j’avais regardé ça quand j’étais jeune à l’école
🎬 Le long métrage de Robert Stevenson s'affirme rapidement comme un hymne à l'enfance, il nous invite à redoubler de naïveté, peut-être pour mieux nous préserver. Un Disney original et créatif qui a fait sa petite révolution a l’époque, en alliant habillement les prises de vues réels et le dessin animé. Les acteurs sont tous très bons, particulièrement Julie Andrews et Dick Van Dyke. La musique est devenue culte, tout comme le fait de sauter dans une image, un film hautement musical et coloré, se doit d'être vu pour son excentricité et sa personnalité. Supercalifragilisticexpialidocious. 🎬 🎬 🎬
+ Un des plus beau film de mon enfance. Un spectacle magnifique, magique et tout ça dans la bonne humeur. Je le recommande aux plus jeunes, comme aux plus vieux 🩷 - Rien à dire…
Mary Poppins est un film qui n’a pas vraiment vieilli. Certes, la trame reste simple mais efficace. Le personnage de Bert est mon préféré avec son sourire extrêmement communicatif. Les musiques sont très nombreuses et peuvent être fatigantes pour une personne non avertie du genre. Les effets spéciaux restent spectaculaires pour l’époques et les chorégraphies sont très travaillées. Mary Poppins, c'est l'histoire d'une nounou pas comme les autres qui intervient dans les familles qui ont des problèmes. Ici le problème est surtout je père de famille complètement désintéressé de ses enfants.
« Moi j'aime ce que je fais parce que je fais que ce que j'aime » Qu'ils sont nombreux les ingrédients qui donnent un tel résultat de joie, de bonheur et d'optimisme communicatif. C'est sans doute aux personnages qu'on pense en premier. David Tomlison est parfait dans le rôle du père de famille Banks: froid, sec, grincheux et un peu dépassé par les événements. Son épouse, pétillante suffragette de la première heure mais qui, une fois rentrée dans son foyer, ne peut s'empêcher de redevenir soumise à un mari convaincu que ces histoires de vote des femmes ne sont qu'une mode passagère. Et les enfants, Jane et Michael, deux enfants de la haute société bourgeoise, adorables, mais quelque peu stupide (surtout Michael) et qui ne peuvent imaginer leur vie sans une nounou à rendre folle. « Fermez dont la bouche Michael, vous avez l’air d’un poisson hors de l’eau ! » Les deux plus importants personnages restent sans aucun doute Mary Poppins et Bert, incarnations à l'écran d'une vie rêvée et fantasmée, ils sont les passeports du spectateur vers un monde imaginaire, coloré et où toutes les folies sont possibles. Mary Poppins, magicienne émérite et nounou à ses heures perdues déboule dans la famille comme un boulet de canon et va bouleverser les conventions et principes de Mr Banks. Julie Andrews l’incarne à à la perfection, tenant de la nounou anglaise toujours sérieuse, mais se situant en permanence au bord de la folie douce la plus déroutante. Elle arrive à incarner son personnage comme étant à la fois inhumaine et pleine d'humanité. Elle est habitée par la volonté de ramener la vie là elle semble s'en être allée. Bert est en quelque sorte son assistant, musicien de rue, ramoneur occasionnel ou encore dessinateur,il a le regard d'un doux-dingue dans le meilleur des cas, parfois d'un fou complet. « -du citron, délicieux. -Fraise -Rhum. Fort agréable. » Ils vont nous emmener, nous et les enfants Banks, dans des délires magnifiques. Par exemple, un monde où les chevaux de manège courent sur un hippodrome et où les pingouins vous servent le café. Mélangeant animation et prises de vue réelles, Mary Poppins fut une révolution technique. Des tours de passe-passe déjà présents dans des productions plus anciennes mais qui atteignent ici des sommets encore jamais atteints et qui ne seront réellement dépassés qu'avec l'incroyable "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?". Comme dans tout Disney qui se respecte, le film est rythmé par un florilège de chansons qui, une fois n'est pas coutume, sont toutes meilleures les unes que les autres, qu'elles soient d'une gaieté enivrante où mélancoliques. Car oui, il y aussi un côté réfléchi dans ce film, une attaque contre les conventions, contre les injustices sociales, contre le pouvoir exclusif de l'argent. En effet, pour Bert, chaque jour est une nouvelle occasion de démarrer une nouvelle vie, à condition seulement d’aimer ce que l’on fait. Pourtant cette philosophie est totalement contraire à celle que l’on peut vivre aujourd’hui, ou à l’époque du film : là où le plus important est de gagner sans escompter, gagner en compétence et en renommée, l’artiste ici se contente de vivre avec ses propres choix et ses propres idées, même si la vie n’est pas toujours clémente. Mais l’est-elle pour n’importe qui ? Bert le sait mieux que personne, lui qui se dit au bas de l’escalier. Pourtant il ne perd jamais courage, il réinvente chaque jour un nouveau moyen d’avancer sans discontinuer. Il n’est peut-être pas aussi ambitieux ou fortuné que Mr Banks, mais il a quelque chose pour lui qui le rend tout aussi riche : son cœur et ses croyances. Croire c’est pouvoir et il pourrait très bien y arriver s’il le souhaitait. Peut-être même qu’il a finalement atteint ce qu’il souhaitait : il travaille dur mais il sait profiter de chaque instant de la vie, ce que beaucoup ont tendance à oublier quand le travail surpasse la détente. « J’aime bien quand je monte là-haut Parce que c’est entre les pavés et les nuages que l’on domine ce monde » Le tout réuni donne un pur chef-d'œuvre dont il serait triste de laisser l'exclusivité aux enfants, chacun ayant la possibilité d'y trouver sa fantaisie propre, sa porte d'entrée vers son imaginaire d'enfant qu'il croyait avoir remiser dans un débarras marqué « Perte & Profits ». Mary Poppins n'est pas un film condescendant avec l'enfance, ni un film pour les jeunes. C'est peut-être une enfance rêvée, mais c'est surtout un film sur cette capacité que nous avions, avec notre regard d'enfant, de transformer les choses par notre simple imagination devenue refuge, et ainsi d'effacer le mal que pouvait contenir notre univers. Qu'importe au final que le film de Stevenson ne raconte pas grand chose et traîne énormément en longueur, la bonne humeur communicative de l'ensemble, le charme indéniable qui s'en dégage en fait un divertissement familial à savourer sans modération. « -Hier, un homme sonne chez ma voisine. Il lui : « je suis désolé, je viens d’écraser votre chat. ». Et il rajoute « puis je le remplacer ? Et la voisine répond : « oui mais savez vous attraper les souris ? »
1965 Disney