
1988
•
Animation / Famille
•
1h26
Résumé
Lorsque deux jeunes filles déménagent à la campagne pour être près de leur mère souffrante, elles vivent des aventures avec les merveilleux esprits de la forêt qui vivent tout près.
Opinion du public
6.9k avis
8.2/10
8.1/10
Les avis expriment un enchantement général pour 'Mon voisin Totoro', saluant son ambiance poétique et la tendresse de ses personnages. Le film est apprécié pour son approche simple et directe, capturant l'essence de l'enfance avec une animation magnifique et une musique envoûtante. Bien que certains le trouvent trop enfantin, la majorité est touchée par la douceur et la magie du récit, faisant de Totoro un personnage emblématique et aimé.
👍 Animation et musique captivantes
👎 Peut sembler trop enfantin pour certains
Découvrez si vos amis l'ont ajouté
Objectivement: 7/10 Subjectivement: 7/10
Sympa pour faire autre chose en même temps mais ça reste ennuyant mais c’est un Myzazaki donc on rajoute 1 ça fait 7/10
Pendant que son collègue Isao Takahata bouleversait le Japon avec Le Tombeau des lucioles, Hayao Miyazaki signait l’exact contraire : un hymne à l’optimisme et à l’émerveillement. Mon Voisin Totoro est un film qui nous reconnecte avec l’innocence, la beauté et l’insouciance de l’enfance. C’est un conte pour enfants dans sa forme la plus pure : simple, épuré, allant droit à l’essentiel. Mais derrière cette simplicité se cache une émotion profonde. L’arc narratif de la mère, hospitalisée pour sa maladie, pose une question essentielle : comment, en tant qu’enfant, faire face à l’absence de la figure maternelle ? Miyazaki, lui-même marqué par l’absence de sa mère dans son enfance, trouve une réponse tendre et subtile grâce à Totoro, cette créature fascinante qui devient un guide bienveillant pour Satsuki et Mei. Totoro n’usurpe jamais le rôle du père : il accompagne, il rassure, il fait rêver, mais les filles continuent de grandir et de sourire grâce aux liens familiaux qui les unissent. Le film célèbre la famille et la solidarité. Le père, présent et attentif, soutient ses filles, et la complicité entre Satsuki et Mei devient un pilier face à l’inquiétude et aux moments sombres. Même lorsque Mei disparaît, ou que l’angoisse liée à la santé de leur mère s’invite, une lueur d’espoir traverse chaque scène, toujours guidée par l’amour et la présence bienveillante du père… et par la magie de Totoro, qui nous rappelle que la poésie se cache dans chaque instant. L’innocence et la curiosité des enfants sont magnifiquement représentées. Satsuki et Mei explorent, rient, s’inquiètent, s’émerveillent. Miyazaki capture la magie de ces instants où chaque découverte devient extraordinaire, où l’imagination transforme le banal en merveilleux. Le film emprunte d’ailleurs certains codes d’Alice au pays des merveilles : Mei pénètre dans un monde secret après avoir suivi une petite créature, et le Chat-Bus rappelle le célèbre chat de Cheshire par son large sourire et son côté mystérieux. Le personnage de Totoro permet surtout de développer une autre thématique cher à Miyazaki : la nature, qui est quand même au coeur du récit. Hayao Miyazaki dépeint un monde où les humains coexistent harmonieusement avec la nature, une vision nostalgique d’un Japon moins urbanisé et industrialisé. Une vision très shintoïste (culte polythéiste, pratiqué par la majorité des Japonais, qui vénère les forces qui animent la nature). Des temples sont présents dans le film et Totoro est le dieu de la forêt. Une vraie fable sur la nature. Egalement, toujours dans le même thème, Miyazaki s’intéresse à la coexistence avec le surnaturel. Les esprits, comme Totoro et le chat-bus, ne sont pas présentés comme des êtres effrayants, mais plutôt comme des gardiens bienveillants de la nature. Pour nous, c’est un peu bizarre mais au Japon, cette pensée est très ancrée et les esprits (Kami) y sont vénérés avec des petits temples, comme ceux qu’on voit dans le film, et considérés comme faisant partie intégrante de la vie quotidienne. Totoro apparait toujours à proximité de ces petits temples. Graphiquement, Miyazaki livre des décors d’une minutie rare. La flore est omniprésente, le vent semble souffler jusqu’à nos visages, et chaque mouvement respire la vie. La musique de Joe Hisaishi accompagne chaque émotion avec une précision et une douceur magistrales : de l’intro devenue un hymne scolaire à la scène de croissance des graines — Path of the Wind — tout est orchestré pour émerveiller et émouvoir. Mon Voisin Totoro est un éclat lumineux de 90 minutes, un baume pour le cœur, un rappel que l’enfance et la poésie résident dans chaque souffle de vent, chaque sourire, chaque instant partagé. Un classique intemporel qui nous rappelle qu’il est bon de laisser notre âme d’enfant s’exprimer, même après toutes ces années. Au final, Totoro c’est celui qui redonne du baume au coeur après une journée de merde avec son large sourire. Un éclat lumineux de 90 minutes. PS : « Il existe une théorie qui casse un peu le délire de l’antithèse du tombeau des lucioles. "fellowof", un internaute qui rapportait une théorie selon laquelle le personnage de Totoro serait en réalité un Dieu de la Mort. Dans le folklore japonais, les personnes pouvant voir les esprits est signe de mauvais présage, signifiant qu'elles sont sur le point de mourir bientôt. Cela implique donc que les personnes pouvant voir Totoro sont en fait proches de la mort, voire déjà mortes. Selon lui, la vraie histoire est alors bien plus sombre, car lorsque Mei est portée disparue et qu'une sandale est trouvée près de l'étang, l'hypothèse veut que ce soit en réalité Mei qui s'est noyée. Ainsi, lorsque Satsuki est interrogée sur la sandale, celle-ci ne pouvant affronter la réalité en vient à mentir en disant que ce n'est pas la sandale de Mei. Satsuki se lance alors dans une recherche désespérée de sa sœur, appelant ainsi Totoro et ouvrant elle-même la porte du royaume des morts. Avec l'aide de Totoro, Satsuki retrouve sa sœur décédée, et se rendent ensemble à l'hôpital de leur mère. Là-bas, la seule personne à avoir remarqué la présence des deux sœurs est la mère, qui se trouve elle aussi proche de la mort. Le fait que Satsuki soit partie retrouver Totoro serait alors une métaphore de son suicide. De plus certains ont relevé que dans la scène finale, Satsuki et Mei n'ont pas d'ombres, justifiant ainsi le fait qu'elles ne fassent plus partie du monde des vivants. Cette théorie ne s'arrête pas là. Il existe une célèbre affaire de meurtre au Japon, appelée "l'incident de Sayama" (le film Mon voisin Totoro se déroulant dans les collines de Sayama), dans laquelle deux sœurs ont été retrouvées mortes en 1963. L'histoire raconte même que suite au meurtre de l'une des sœurs, l'autre aurait vu une apparition de chat avant de se suicider. Pour ce dernier point cependant, il s'agirait plutôt d'une légende urbaine, qui a probablement été rattachée à la rumeur selon laquelle Totoro est un Dieu de la Mort et ce afin de la rendre plus crédible. D'autres pourtant affirment avoir vu un des arrêts du chat-bus du film d'animation sur lequel on pouvait y lire "path to the grave", qui signifie "chemin vers la tombe". Un des autres éléments qui soutient le lien entre le film d'animation et l'incident de Sayama est que ce dernier s'est produit au mois de mai, et que dans Mon voisin Totoro, les prénoms des deux sœurs font directement référence au mois de mai : Satsuki signifie "mai" en japonais, et Mei est la prononciation japonaise de "mai". La théorie du Dieu de la Mort de Totoro n'est pas nouvelle, mais c'est une théorie qui ne s’éteindra jamais.
Recommandé par Zoé Carbonnel
Un incontournable ! Touchant de poésie, ce film reflète la joie et l'émerveillement de l'enfance, dans des décors pleins de poésie.
Vu avec Elana pendant que Stef était au Parc des Princes. 2 filles Tzasuké et sa petite sœur May rencontrent Totoro dans leur nouvelle maison. C’est un gros doudou qui dort beaucoup et vole tout en haut du camphrier géant ! Il a un petit Totoro bleu et un Totoro blanc ou transparent encore plus’ petit avec lui. Dans la vieille maison hantée, il y avait des noiraudes. Le père est seul parce que la mère est à l’hôpital. May s’enfuit pour donner un maïs à sa mère mais se perd. Sa sœur la retrouve grâce au chatbus
🥰❤️
Bien et petit malaise inexpliqué. Partagée entre plus et moins
Recommandé par l'IA Memorizer