7.2/10
2020
•
Action / Aventure
•
1h55
Résumé
Une jeune fille chinoise se déguise en guerrier pour sauver son père. Un long métrage inspiré du film Mulan de Disney.
Opinion du public
1.1k avis
7.2/10
5.8/10
Les avis sur ce film sont mitigés, oscillant entre déception et appréciation modérée. Certains spectateurs saluent les tentatives d'innovation, comme l'absence de chansons et l'ajout de nouveaux personnages, mais beaucoup regrettent le manque de charme et de profondeur comparé à l'original animé. Les scènes de combat et les décors ont été critiqués pour leur manque de dynamisme et d'authenticité. Malgré cela, quelques points positifs sont notés, comme la performance des acteurs et certaines scènes visuellement impressionnantes.
👍 Tentatives d'innovation appréciées.
👎 Manque de charme de l'original.
Découvrez si vos amis l'ont ajouté
J’ai trouvé ça cool, ça ne m’étire pas son 2,5 sur letterboxd
Un film de Marie-Hélène Roux « Muganga », sur le combat du Dr Mukwege, secoue le Festival du film d’Angoulême La réalisatrice Marie-Hélène Roux s’est inspirée de l’histoire vraie de ce chirurgien, Prix Nobel de la paix, qui opère les femmes victimes de viols de masse en République démocratique du Congo. En swahili, Muganga signifie littéralement « celui qui soigne ». Le Dr Denis Mukwege ne se contente pas de soigner les corps suppliciés. Dans son hôpital de Panzi, situé dans la province du Sud-Kivu, non loin de la frontière rwandaise, en République démocratique du Congo (RDC), on soulage aussi les âmes meurtries pour redonner une dignité à celles à qui l'on a tout pris. « Ma famille, mes études, ma virginité ; j'ai tout perdu », se lamente une des patientes de l'établissement hospitalier, violée, comme toutes les autres femmes qui y ont trouvé refuge, par les miliciens hutus et la soldatesque congolaise. Cette région à la beauté inquiétante concentre 80 % des réserves mondiales de coltan. Indispensable à la fabrication de nos téléphones portables et de nos consoles de jeux, le minerai attise toutes les convoitises. Pour chasser les populations et piller les ressources naturelles, rien de mieux que la terreur. Le viol en est ici l'instrument et comme le dit le Dr Mukwege, les hommes sont atrocement inventifs quand il s'agit d'infliger des mutilations génitales aux femmes, aux mères et à leurs filles. Le viol ne coûte rien et saccage tout : les corps, les structures familiales, les villages, la communauté. Les morts ne parlent pas et il n'y a pas d'arme plus efficace que la peur : voilà pourquoi ces malheureuses sont laissées vivantes, brisées à jamais mais aptes à témoigner. C'est cette histoire que raconte Muganga, le film de Marie-Hélène Roux. « Les violences sexuelles ne sont ni un hasard, ni un fait culturel. Elles sont faites pour terroriser », explique le Dr Mukwege (Isaach de Bankolé) lors d'une conférence en Belgique sur laquelle s'ouvre le film, après une scène choc : dans un pavillon qui ressemble en tout point aux nôtres, une mère de famille occidentale est violée sous les yeux de ses enfants et de son mari, tenus en respect par des hommes armés. « En choisissant une famille blanche pour cette première séquence, j'ai voulu couper le kilomètre émotionnel et créer d'emblée une identification immédiate », a expliqué lors de la projection la réalisatrice, Marie-Hélène Roux. Mais c'est bien en Afrique centrale que le film nous ramène ensuite. Lors de son déplacement à Bruxelles, où il reçoit tous les honneurs, Denis Mukwege rencontre le Dr Guy-Bernard Cadière (Vincent Macaigne), chirurgien de réputation mondiale. Trois ans en chambre stérile, à la suite d'une leucémie, lui ont laissé le temps d'imaginer une technique opératoire très peu invasive, qu'il va mettre au service des patientes de l'hôpital de Panzi, pour lequel il embarque. Macaigne, chirurgien déjanté et affranchi de toutes les conventions, et De Bankolé, habité par sa mission et tout en humanité contenue, forment un duo de cinéma comme on n'en avait pas vu depuis longtemps. Plus de 1 000 femmes sont violées chaque jour, aujourd'hui encore, dans cette partie de la « République dramatique du Congo », comme la surnomment parfois ses habitants avec l'ironie du désespoir. Entre deux interventions, la fille du Dr Cadière (Manon Bresch), elle-même étudiante en chirurgie et également du voyage, demande au médecin-chef de Panzi comment il fait pour « supporter tout ça ». « Je les répare et elles me réparent aussi », lui répond ce fils de pasteur, animé par la même foi en Dieu qu'en l'être humain. Tourné au Gabon où a grandi sa réalisatrice, Muganga s'inspire de l'histoire vraie du Dr Denis Mukwege, qui a reçu, en 2018, le prix Nobel de la paix et continue à opérer les femmes de RDC, à la lampe torche si besoin, quand l'électricité est coupée, et au péril de sa vie. Son hôpital est constamment gardé, hérissé de barbelés. Il a survécu à trois tentatives d'assassinat et pour être sûr qu'il ne soit pas empoisonné, ses proches cultivent un potager et élèvent des poules dans l'enceinte de l'établissement. Nul autre homme au monde n'a été aussi décoré et célébré que lui et pourtant, la tragédie que continuent à subir les femmes du Sud-Kivu semble laisser le monde indifférent. « J'ai reçu toutes les médailles. Ce qu'il faut maintenant, c'est que les choses changent. Je crois que ce film peut impulser le changement », a confié le Dr Mukwege à Marie-Hélène Roux. "Muganga. Celui qui soigne", drame de Marie-Hélène Roux (France, Belgique, Gabon, 2024), 1 h 45, avec Isaach de Bankolé, Vincent Macaigne, Manon Bresch, Babetida Sadjo… En salle le 24 septembre
Ca fait maintenant 4 fois que je le vois et j'aime toujours autant
Très très belle adaptation même si certain élément me manque 🥲
Rated 5/10 by Abisoye Akerele "Wayyyy too serious "
Wayyyy too serious