
1972
•
Drame
•
1h46
Résumé
Un couple marié sans amour se débat pour ne pas reconnaître l'échec de leur relation.
Épargnez-vous cette chose. C’est grave. 2 points pour Jean Yanne qui joue trop bien l’enflure. Sinon c’est du vide aromatisé à la violence conjugale.
Drame • (1h50) • 1972 • France • Réalisé par Maurice Pialat • avec Marlène Jobert, Jean Yanne, Macha Méril, Fabréga Christine. Jean vit avec Catherine depuis six ans tout en continuant d'habiter avec sa femme Françoise. A l'aise dans cette situation confortable, il ne veut pas plus renoncer à l'une qu'à l'autre. Cinéaste, il propose à Catherine de l'accompagner en Camargue, où il doit travailler. Bien qu'elle commence à se lasser de la perpétuelle mauvaise humeur de son compagnon, Catherine finit par accepter. Très vite, pourtant, leurs rapports se détériorent. Contre toute attente, les parents de la jeune femme s'invitent sur le tournage. Hors de lui, Jean fait à Catherine une scène épouvantable dont elle sort plus éprouvée encore qu'avant. Ce n'est que le premier acte du drame banal de la séparation... Jean est cinéaste. Il est marié depuis longtemps à Françoise, qu’il fait souffrir, mais dont il n’arrive pas à divorcer. Parallèlement, il vit depuis six ans une liaison avec une secrétaire intérimaire qui, très amoureuse, supporte tant bien que mal ses sautes d’humeur. Le couple se rend en Camargue pour un tournage. En chemin, la relation se détériore… Ce récit douloureux des trois derniers mois d’une liaison, ce lent épuisement…on le reçoit en pleine figure. Avec l’âpre crudité du quotidien. Maurice Pialat filme une vérité instantanée, ni improvisée ni romanesque, grise et mordante. La caméra s’attache à tous les moments intermédiaires, à tout ce que les autres films négligent, une conversation en voiture, une dispute, les silences, les ratés. Cet espace vide, essentiel, où le désir se perd, s’effiloche. Lorsque, à bout de patience, elle commence à ne plus aimer, lui s’enflamme, maladroitement, avec brutalité. Comme si, toujours, le malentendu était à la source de tout attachement, de toute passion, résumé par le constat pessimiste du titre. Marlène Jobert offre un visage défait, émouvant, face à Jean Yanne, odieux à souhait. Pialat signait là son deuxième long métrage, ouvertement autobiographique. Chronique saisissante de la cruauté des sentiments qui n’a jamais cessé de hanter son œuvre. TÉLÉRAMA • Critique par Cécile Mury • Publié le 13/10/2021.
J’ai eu du mal à rentrer dedans, je trouvais ça chiant. Puis ça se regarde. Elle est vraiment jolie. Mais ça m’a pas marquée
Jobert yanne
Avec Marlène Jobert, Jean Yanne, Maurice Risch, Mâcha Meril
Amazon prime Maurice Pialat
Amazon prime Maurice Pialat