
1985
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Drame / Western
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1h55
Résumé
Un mystérieux prédicateur protège un humble village de prospecteurs des griffes d'une compagnie minière avide essayant d'empiéter sur leurs terres.
Les derniers chercheurs d'or indépendants de LaHood, bourgade minière de Californie, sont harcelés par les hommes de main du puissant Roy LaHood. Ce dernier a fondé la ville qui porte son nom et exploite une mine qui s'épuise. Il cherche à récupérer les parcelles des indépendants. Les malfrats partis, la jeune Megan (Mélanie dans la version française) Wheeler enterre son chien, innocente victime, et prie. C'est à ce moment que surgit de la montagne un cavalier solitaire tout de noir vêtu. Il est pasteur, comme l'atteste son col blanc, mais nul ne connaît son passé ni même son nom. Hull Barret, opposé depuis longtemps à Roy LaHood, l'accueille sous son toit. Roy Lahood fait appel à des tueurs à gages. Le pasteur ne va pas tarder à prouver ses qualités de tireur, élimine ses ennemis — dont le chef est surpris de le reconnaître juste avant de mourir — et disparaît.
belle histoire révérant!!
1985
Bon Western , intrigue simple, Clint à la classe, un bon divertissement !
Le dieu Eastwood nous offre encore un western au classicisme assumé avec une histoire simple et direct. Pour ma part, j’en redemande.
Une fin inoubliable.
Western • de Clint Eastwood • 1h50 • avec Clint Eastwood, Michael Moriarty , Carrie Snodgress , Chris Penn. Au temps de la ruée vers l'or, dans un village californien, un groupe d'hommes s'acharne à creuser le sol et à tamiser la boue. Un grondement sourd et lointain se rapproche : les hommes de main de l'ignoble LaHood, le tyran local, tentent une fois de plus d'intimider les chercheurs d'or. LaHood, qui exploite sa mine grâce à la force hydraulique et nourrit de vastes ambitions, veut s'accaparer tous les terrains. Bientôt, les chercheurs ne seront plus en mesure d'affronter ces sauvages provocations et nombre d'entre eux songent à renoncer. C'est alors que surgit un étrange cavalier, solitaire et taciturne, vêtu comme un pasteur mais habile aux armes comme un tueur. L'énigmatique étranger inquiète et rassure tout à la fois... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Le fructueux narcissisme dont a fait preuve Eastwood en se mettant en scène l'a souvent conduit à endosser le rôle du perdant — magnifique — ou à exhiber fièrement les stigmates de l'âge. Pale Rider relève d'une autre stratégie : Eastwood y radicalise la légende que lui ont forgée les films de Leone. Cow-boy silencieux, presque immatériel (le shérif assure qu'il a été mort avant), il arbore un seyant costume de pasteur et fait régner la justice au prix d'une violence inouïe. Les filles lui crient « je vous aime », les femmes veulent l'étreindre au moins une fois. Lui ne fait que passer et se fond, à la fin, dans la blancheur de la neige. En stylisant ainsi, jusqu'au hiératisme, le western traditionnel, Eastwood obtient un beau bloc de mélancolie et de brutalité. Un film classique, puisqu'on y croise encore la figure du héros suprême, et moderne, puisque ce dernier n'est plus qu'une chimère insaisissable. TÉLÉRAMA • Par Louis Guichard • Publié le 10 août 2013.
Film à la gloire de Clint Eastwood, pasteur qui sauve de pauvres chercheurs d’or des griffes d’un vilain monopoliste. Très beaux paysages, l’ingénue est intrépide et charmante, le pasteur se révèle une fine gâchette.
🎬 Onzième réalisation pour Clint Eastwood qui interprète ici un prêtre à la gâchette facile. Cet homme cache un passé des plus mystérieux, tout au long du film, on aura beau se poser la question, on ne connaîtra jamais la réponse. Le scénario est bien écrit, bien travaillé, captivant de bout en bout avec un final des plus magistrale. A noter l'impressionnant Richard Kiel, dans un petit rôle (le géant des James Bond "Requin"). Excellent western. 🎬 🎬 🎬