2023
•
Drame
•
2h
Résumé
Luxe, calme et volupté. Tout va pour le mieux dans la vie parfaitement réglée de Yoriko et de tous ceux qui, comme elle, ont rejoint la secte de l’eau. Jusqu’au jour où son mari revient à la maison après de nombreuses années d'absence, entraînant avec lui une myriade de problèmes. Rien, pas même ses plus ferventes prières, ne semble restaurer la précieuse quiétude de Yoriko… Avec tout cela, comment faire pour rester zen ?
Très lent, pas mal étrange mais on se laisse prendre
À La Rochelle avec catherine. Film bien étrange , lent ou est évoqué plein de choses de la vie. La mère caissière connectée a une secte de l’eau est abandonnée par son mari puis son fils le mari revient malade . Elle ne gère plus surtout qu’elle rencontre une femme de ménage qui l’insiste à se venger tout le contraire de la secte. Son fils revient avec une petite amie qu’elle rejette .
Comment donner un sens à sa vie? La secte eau pure l aide Un jardin zen est un jardin sans eau, dont les motifs représentent les ondulations de l eau
Au centre de cette histoire, à Tokio, une femme "ordinaire" en proie à une sérieuse névrose qui la partage entre liquider tous ceux qui lui pourrissent la vie : son beau père mourant que son fils a abandonné, son mari (le même) qui a quitté le foyer sans crier gare et qui revient avec un cancer et même son fils qui revient avec sa compagne inattendue, mal-entendante et enceinte ; et faire abnégation et bonne figure en bonne mère de famille avec le soutien moral de la secte de l'eau. Une immersion dans l'univers oppressant d'un ordre social plombé par le non-dit et l'asservissement aux convenances.
Chronique acerbe et drôle qui dynamite une société japonaise corsetée dans ses croyances. Actrice au sommet de son art. (Un peu long 2h par moment)
Très beau film sur le " mal être" Vu au Castillet
Film très original, j'ai bien aimé car j'ai été surprise plusieurs fois. La dernière scène est très belle.
Lent mais dérangeant. Superbe Flamenco.
Le film de Naoko Ogigami aurait pour thème, selon sa réalisatrice, l'aliénation des femmes, poussées à la perfection par leur mari, une secte, ou autre. Ainsi Yoriko doit elle vivre malgré la désertion de son mari, et compte pour cela sur une secte qui prône le renoncement et lui vend de l'eau à prix d'or. Elle cherche la quiétude dans la création et l'entretien d'un jardin zen, minéral, en opposition avec le jardin floral qu'entretenait son mari. Ce dernier revient, et elle ne le supporte plus, d'autant moins qu'il cherche à profiter d'elle pour payer les soins de son cancer. Alternance de gros plan des visages, en état de stupeur, de souffrance ou de perplexité, et de plans moyens qui éloignent le stress des personnages. La perplexité de Yoriko est un leitmotiv du film : comment se débarrasser de tout ce qui perturbe son équilibre, elle qui a remplacé le patriarcat par une secte.
