
1945
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Drame / Thriller
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1h43
Résumé
Pendant l'occupation nazie de Rome en 1944, le chef de la résistance, Giorgio Manfredi, est poursuivi par les nazis alors qu'il cherche refuge et un moyen de s'échapper.
De Roberto Rossellini. 1945 Se passe pendant la guerre sous le régime fasciste. Anna Magnani sublime. Scènes très intenses : torture du résistant devant le prêtre, exécution du prêtre où la première salve des soldats ne le tue pas car personne n’ose tirer sur un prêtre et c’est le commandant qui lui tire une balle dans la tête. L’autre prêtre qui l’accompagne lui souhaite du courage. Il répond : « il est facile de bien mourir (car il a vu le résistant et son ami, mourir sous la torture). Il est plus difficile de bien vivre. » Telerama Synopsis En 1944, Giorgio Manfredi, l'un des chefs de la Résistance communiste à Rome, échappe de justesse aux SS qui perquisitionnent chez lui. Il se réfugie chez Francesco, son ami typographe, lui-même résistant, qui travaille pour la presse clandestine. Celui-ci est sur le point d'épouser Pina, une veuve, mère d'un petit garçon, Marcello. Giorgio demande à Pina de mettre Marcello en sécurité chez don Pietro Pellegrini, qui travaille pour la Résistance. Marina, la maîtresse de Manfredi, est manipulée par Ingrid, une aventurière allemande qui lui fournit des stupéfiants dans l'espoir de remonter jusqu'à Giorgio... Peu de films ont joué un rôle aussi important dans l’histoire du cinéma : en retraçant, dès 1945, un moment particulièrement tragique de l’occupation allemande à Rome, Roberto Rossellini ouvrait la voie au néoréalisme. Ce cinéma qui, rompant avec les artifices du studio, descendit dans la rue avec l’ambition de parler de la vie dans ce qu’elle a de plus crucial. Après la libération de Rome, c’est l’histoire du prêtre don Morosini, exécuté par les Allemands, que Rossellini juge importante à raconter. Le destin de ce curé entré en résistance reflète l’esprit de sacrifice de ceux qui ont lutté contre la barbarie avec les armes de la foi en la liberté. Dans Rome, ville ouverte, don Morosini devient don Pietro, interprété par Aldo Fabrizi, célèbre à l’époque pour ses talents comiques. Son visage jovial donne au personnage une franche bonhomie. Avec l’aide de Fellini, qui collabore au scénario, ce don Pietro a même parfois une certaine drôlerie. Rossellini ne sanctifie pas ses personnages, il les montre dans leur humanité simple, leur grandeur familière. C’est vrai aussi, et de manière exemplaire, de Pina, la femme à la fois meurtrie par la vie et toujours vaillante jouée par Anna Magnani. Figure du sacrifice elle aussi, Pina incarne d’abord le courage, l’élan généreux de la rébellion. Un film d’une humanité sublime.
Doum a envie
C'ÉTAIT L O N G