Saltburn

TRÈS contente de ne pas l'avoir vu avec mon père finalement. Un film expérience dont on ne ressort pas indemne. Le malaise est là, mais le cinéma a connu clairement plus subversif, donc ça ne me gène pas plus que ça. Visuellement incroyable, le travail est dingue. Au niveau du scénario, je pense que je m'attendais à être encore plus surprise et le soufflet retombe un peu sur la fin, mais ça reste très bien construit et maitrisé.

TRAUMA ⚠️⚠️⚠️⚠️⚠️⚠️⚠️⚠️ Scènes violates horrible et du sexe à profusion Un film immoral. Dommage parce que l'histoire et l'esthétique et INCROYABLE

Film un peu étrange car certaines scènes sont assez malaisantes. Mais sinon bon film

Dérangeant, visuellement majestueux

Nuit d’été. L’ennui me réduit en lambeaux, et je décide sans envie de lancer un film. S’il ne me plaît pas c’est pas grave je le laisserai en fond pendant que je doomscroll éternellement… Eh bien, voyez-vous j’ai décidé de lancer Saltburn que j’avais mis dans ma liste depuis quelques temps. Et je ne m’attendais pas à grand chose, ça avait l’air divertissant voilà tout. C’était plus que ça, bien plus. J’ai été retourné dans tous les sens. En effet devant ce film, le spectateur est manipulé. L’innocent devient le bourreau, les bourreaux deviennent les victimes. C’est obsédant, spectaculaire, dérangeant mais poétique. Ça aurait pu être une satire sociale. « Accidents happen to people like you, we have to work. » Mais ça n’en est pas une, ça vire au cauchemar, et le personnage principal, Oliver, n’est pas digne de confiance. On ne peut pas s’y identifier.(enfin j’espère !) C’est un manipulateur et évidemment, un meurtrier. Il veut tellement être Felix que ça vire à l’obsession malsaine et dangereuse. Il séduit et charme, et c’est ainsi qu’il finit par dominer les membres de la famille, et commencer à mettre la main sur le domaine de Saltburn. On lui conseille de prendre garde, car ce n’est qu’un jouet. Finalement c’est lui qui joue, et il gagne. Il faut savoir que je suis difficile en films et là je me suis pris une claque. C’était imprévisible, car même à la moitié du film quand je pensais comprendre la direction que ça prendrait, je me fourvoyais et j’arrivais encore à être surpris et perturbé… Avec une ambiance estivale étouffante dans un château anglais, au début des années 2000, l’esthétique est assurée. Au début de mon visionnage, j’associais ce film à Call me by your name. Pour cette ambiance justement et l’intrigue amoureuse entre deux hommes, cohabitant ensemble le temps d’un été. Puis je me suis dit que ça n’avait rien à voir tant les enjeux étaient différents. Mais finalement pour le ressenti reçu, au milieu d’une nuit solitaire perdue dans l’été éternel, oui je peux leur trouver des similarités. Et c’est tout à leur honneur !

un fou