
1952
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Action / Aventure
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1h55
Résumé
En France à la fin du XVIIIe siècle, un homme entreprend de venger la mort de son ami aux mains dun maître épéiste
Film qui pourrait donner une def de ce qu’est une histoire de capes et d’épée. Il se passe juste avant la révolution française et le personnage principal est chevaleresque, avec un duel de légende à l’épée. Dans le rôle principal, nous avons Stewart Granger qui était totalement impliqué dans son personnage. Il a suivi des cours d’escrime et s’est entraîné finissant même par mettre sa doublure au chômage technique. Il refusait catégoriquement qu’un cascadeur prenne sa place. Il s’est même blessé après avoir sauté sur une rangée de siège du théâtre lors de la scène finale. Quelques jours de repos, et il retourna sur le plateau avec le même enthousiasme. Sacré Stewart ahah. Son personnage est vraiment électrisant. Il a un petit coté Arsène Lupin dans le comportement. Il a toujours la réplique et est séduisant. Lui, Janet Leigh et Eleanor Parker forment un joli triangle amoureux. Les deux femmes ont un style différent. Janet Leigh joue le rôle d’une jeune ingénue qui ne l’est pas tant que ça. Eleanor Parker joue le rôle d'une femme libre, forte, limite vénale (la scène du bracelet) pleine de vie et de légèreté. (J’aimerai pas être confrontée à Parker ahah.) Elles deviennent même copines au fur et à mesure du film. Mel Ferrer joue le méchant doué à l’épée. Hitchcock disait "quand le méchant est réussi, le film est réussi", et dans ce rôle Mel Ferrer est parfait. J’ai bien aimé son jeu d’acteur. Il m’a vraiment plu. Il a une élégance naturelle, notamment quand il se bat. Il a pratiqué la danse classique. Ça lui a servi pour les scènes d’épée. Après, il se fait voler sa copine comme une merde quand même avec André qui découvre qu’il peut être avec Aline vu qu’elle n’est pas sa soeur. En parlant de ça, point négatif dans le film, le twist final. Il le tue pas pas parce qu’il trouve que la vengeance ne rime à rien, mais parce qu’il a en fait un lien de filiation avec le marquis qu’il a senti sans le savoir. Je trouve que ce twist gache un peu l’histoire. Dommage. Sinon, les scènes d’action sont millimétrées. Elles sont filmés avec vitesse, légèreté et fluidité (film de 1952 on rappelle), accompagné d’une musique frénétique. Evidemment, le point d’orgue du film est la scène de duel final de 6min30. Cette scène était la plus longue scène de combat du cinéma sans interruption (et l’est peut être encore auj, à vérifier). Et c’est l’une des raisons pour laquelle ce film est réputé et est considéré comme un fleuron des films de capes et d’épées. Ce duel final est grandiose. Ils courent sur des balustrades, sautent dans le vide et se balancent à des cordes, tout cela en se battant à l’épée. Et SANS musique pour accompagner. Le duel est tellement passionnant qu’il n’y a même pas besoin d’une musique en fond. Le duel est épique en lui même. Y’a rien à redire. Juste profiter du spectacle. Les décors sont jolies surtout le théâtre final. Pour certains plans en extérieur, le fond est peint. C’est joli. Si je cite Le maître d’arme : « L’épée est comme un oiseau : serrez-la avec excès et ça l’étrangle, ne serrez pas assez et il s’envole ». Cette phrase s’applique totalement à la réalisation du film. Le réalisateur a su trouver le parfait équilibre pour maintenir l’attention du spectateur de bout en bout et cela en alternant brillamment entre action et comédie. Car l’humour est vraiment présent tout au long au film et fait mouche à chaque fois. Le film rend hommage aux comédiens ambulants. Les scènes de représentations théâtrales sont nombreuses, franchement drôles, et permettent de rythmer le film. Au final, le réalisateur livre un condensé de ce ce qu’Hollywood sait faire de mieux en matière de divertissement : un film total, réunissant casting de rêve, décors flamboyants, combats palpitants et un récit sans faille et riche en rebondissements. Et comme dit le chevalier de Chabrilaine : « Orphée et Eurydice, le spectacle est navrant, si vous voulez de la gaîté, allez plutôt voir Scaramouche ! »
Que j'aime ce film punaise ! L'histoire, les costumes, les acteurs que je trouve top. Bon j'avoue lorsque j'ai vu ce film la première fois je suis tombée sous le charme de Stewart Granger (qui pour anecdote s'appelle en réalité James Stewart mais a décidé de prendre un autre nom pour ne pas être confondu avec l'autre acteur). Donc je me lasse pas de le voir. Encore un bijou pour moi !