8.3/10
1997
•
Horreur / Suspense
•
1h51
Résumé
Un an après le meurtre de sa mère, une adolescente est terrorisée par un nouveau meurtrier qui la cible, ainsi que ses amis, en utilisant des films d'horreur dans le cadre d'un jeu meurtrier.
Opinion du public
5.3k avis
8.3/10
7.4/10
Les avis sur ce film sont majoritairement positifs, saluant un classique du genre slasher qui mélange habilement horreur, suspense et humour. Les spectateurs apprécient particulièrement la manière dont le film joue avec les conventions du genre et les rebondissements inattendus qui maintiennent en haleine. Les personnages sont jugés attachants et bien développés, contribuant à l'engagement émotionnel tout au long du film. Cependant, certains trouvent que le film a vieilli et que certains aspects sont prévisibles.
👍 Réinvention brillante du slasher.
👎 Peut sembler daté pour certains.
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Scream n’est pas qu’un simple film d’horreur, c’est un jeu de miroirs entre le spectateur et ses propres peurs. Wes Craven prend les codes du slasher, les démonte, les tourne en dérision… tout en les rendant encore plus efficaces. Ghostface n’est pas qu’un tueur masqué : il est l’incarnation de cette peur familière, celle qui frappe au moment où l’on se croit à l’abri, dans sa maison, au téléphone. Le génie de Scream, c’est d’être à la fois un film qui connaît les règles et qui ose les briser. On rit, on sursaute, on devine, puis on se fait piéger. Neve Campbell, Jamie Kennedy, Courteney Cox et David Arquette composent une galerie de personnages devenus cultes, ancrés dans la pop culture des 90s. Pour moi, Scream est plus qu’un film d’horreur : c’est une expérience collective, un cri qui a relancé tout un genre et marqué l’imaginaire pour toujours. En un mot : culte.
Le meilleur Scream
« Il ne faut jamais demander qui est là. Toi qui aimes les films d’horreur, tu devrais savoir que ça porte-malheur. » Scream ou quand un mystérieux tueur poignarde à tout va. Le slasher, genre popularisé par Halloween de John Carpenter, avait fini par s’essouffler au fil des années 1980 et 1990, submergé par des suites opportunistes et sans âme. Ce qui était au départ une véritable forme cinématographique s’était réduit à une succession de clichés, au point d’être considéré comme enterré. C’est alors que Wes Craven, maître de l’horreur déjà derrière Les Griffes de la Nuit, décide de frapper un grand coup en 1996 avec Scream. Plus qu’un simple film, il signe une renaissance du genre, en offrant un film à la fois effrayant, ironique et brillamment écrit. La grande force de Scream est d’avoir compris que le public connaissait déjà trop bien les recettes du slasher. Plutôt que de les répéter, Craven les détourne. À travers des dialogues intelligents et bourrés de références à la pop culture, Scream devient une satire autant qu’un hommage. Le spectateur est constamment pris à revers : l’humour cinglant s’entrelace avec une tension omniprésente, rendant chaque rebondissement à la fois surprenant et terrifiant. Impossible d’évoquer Scream sans parler de Ghostface, devenu une figure culte du cinéma d’horreur. Contrairement aux boogeymen invincibles comme Jason ou Michael Myers, Ghostface est humain : il trébuche, se cogne, s’essouffle. Pourtant, son sadisme n’en est que plus glaçant, notamment grâce à son jeu psychologique au téléphone. C’est un tueur implacable qui va se servir des codes du cinéma d'horreur pour façonner ses meurtres. Il incarne à la perfection cette nouvelle approche du slasher : réaliste, imprévisible et profondément perturbante. La réalisation de Wes Craven est un modèle de précision. La mise en scène est incroyable, usant habilement de la caméra par des cadres intelligents qui insuffle un suspense constant, sublimé par une violence crue et des meurtres inventifs. La scène d'ouverture parfaitement millimétrée illustre tout le talent et l'intelligence entourant cette oeuvre. 13 minutes de génie absolues. 13 minutes de maîtrise a l'état pur. 13 minutes de tension insoutenable, où chaque plan, chaque mot, chaque note de musique, sont parfaitement coordonnées pour offrir un ensemble absolument parfait. Le dernier acte est tout aussi marquant. La révélation de l’identité du tueur ne se contente pas de surprendre : elle soulève aussi une réflexion sur l’influence du cinéma d’horreur sur la jeunesse. Craven joue ici avec une peur des années 90, même si aujourd’hui encore d’actualité : et si la violence des écrans rendait les jeunes dangereux ? Mais au lieu de répondre clairement, il s’amuse de cette inquiétude, transformant son film en miroir ironique. Cette mise en abyme donne à Scream une profondeur supplémentaire, rare pour le genre. La distribution joue un rôle clé dans le succès du film. Neve Campbell incarne une Sidney Prescott à la fois vulnérable et forte, devenant une nouvelle “final girl” iconique, digne héritière de Jamie Lee Curtis. Autour d’elle, chaque acteur apporte une énergie sincère et investie, renforçant la crédibilité du récit et la tension dramatique. Au final, les règles du slasher, un rempart formidable contre le mal « -Dans tous bons films gores, il y a des règles immuables à respecter si on souhaite rester vivant jusqu’au mot fin. Procédons dans l’ordre. Règle numéro un : surtout, jamais de sexe. -Oh ! Non ! Bouhhhh !!! -Pas d'exceptions. Pas d'exceptions ! En langage gore, « sexe » rime avec « mort ». Ok ? Règle numéro deux : ne jamais picoler ni se shooter. Boire est un acte avilissant qui conduit toujours à enfreindre la règle numéro un. Règle numéro trois : ne jamais, au grand jamais, dire en sortant d’une pièce « je reviens tout-de-suite » parce-qu’on en revient jamais. -Je vais chercher une bière. Qui en veut une ? -Ouais, je veux bien. -Je reviens tout-de-suite ! »
Le meilleure scream
Trop bien un de film d'horreur pref comme tous les autres j'ai adorée sauf un peu moins le 4
On me l’a vendu bien plus effrayant et palpitant qu’il ne l’est vraiment. Mais ça reste un bon film !