
1996
•
Comédie / Drame
•
2h16
Résumé
Une femme noire ayant réussi découvre que sa mère biologique est une femme blanche d'un milieu défavorisé, mais celle-ci le nie. Alors que les émotions sont exacerbées, les secrets de chacun sont révélés.
Recommandé par Lou
Comédie dramatique • Mike Leigh • 1996 • 2h16 • Brenda Blethyn, Timothy Spall, Marianne Jean-Baptiste, Phyllis Logan • Palme d’or 1996. Hortense, une jeune femme noire de 27 ans, spécialiste en optométrie et confortablement installée dans une vie qu'elle mène à sa guise, vient de perdre sa mère adoptive. Elle décide de retrouver la trace de Cynthia, sa mère biologique. Celle-ci, une ouvrière blanche, vit pauvrement avec son autre fille, Roxanne, âgée de 20 ans. Hortense lui téléphone. Cynthia s'affole, tergiverse et finit par accepter un rendez-vous. Ce jour-là, elle découvre qu'Hortense est noire et devine alors qui est son père. Bien que difficile au départ, une relation intime s'établit peu à peu entre les deux femmes, qui apprennent doucement à se connaître... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Cynthia, Anglaise paumée et exaspérante, avec sa voix geignarde et ses « sweetheart » répétés, reçoit un étrange coup de fil. C'est sa fille, abandonnée à la naissance, qui l'appelle, vingt ans après. Surprise : Hortense est noire. Elles sont assises dans un café désert. Le plan, fixe, dure neuf minutes. Neuf minutes d'émotion, de tension, de magie. D'abord, Cynthia commence par protester : « Ne le prenez pas mal, sweetheart, mais, enfin, si j'avais couché avec un Noir, je le saurais, non ? » Et puis soudain, on sent dans ses yeux se dessiner un souvenir depuis longtemps refoulé. Mike Leigh aime prendre de supposés crétins et dévoiler peu à peu leur beauté cachée. Avec Secrets et mensonges, il atteint une espèce de perfection. L'équilibre idéal entre la tendresse et la cruauté. Tous les personnages ont leur vie propre. Pas folichonne. Mais, au cœur même du désespoir, jamais le désespoir ne l'emporte. L'ironie de Secrets et mensonges, c'est que ce soit Hortense, une jeune bourgeoise (mais une bourgeoise noire, il est vrai !), qui serve de révélateur aux membres de la seule classe sociale à laquelle Mike Leigh réserve toute son affection : les gens modestes. Hortense serait donc la fée de ce conte moderne. Dont la morale serait : « Et ils passèrent un beau dimanche sans s'engueuler. » Ce qui n'est déjà pas si mal... TÉLÉRAMA • Par Pierre Murat • Publié le 14 juin 2014.
Palme d'or à Cannes 1996
Très bien
Histoire pas ouf mais gros travail sur les personnages + accent anglais 👍
Magnifique et emouvant avec des moments de folie. Drame social
Remarquable interprétation de Brenda Blethyn
La parole libérée remet chacun à sa place. La communication reprend et les douleurs s’apaisent. Un peu mélo et la mère n’arrête jamais de pleurer, c’est insupportable!
Ressenti de la douleur des personnages tout au long du film