
1997
•
Animation / Drame
•
1h51
Résumé
Rencontre et éveil sentimental de deux adolescents dans le grand Tokyo contemporain.
Opinion du public
557 avis
8/10
7.8/10
Les avis expriment un enchantement général pour 'Si tu tends l'oreille', saluant une histoire d'amour adolescente touchante et poétique, magnifiée par des animations sublimes et une musique captivante. Les spectateurs sont particulièrement émus par les personnages attachants et les détails artistiques qui enrichissent le récit. L'émotion et la beauté des scènes, notamment nocturnes de Tokyo, ainsi que la profondeur des thèmes abordés, rendent ce film mémorable et apprécié.
👍 Animations et musique captivantes.
👎 Peut sembler lent pour certains.
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Objectivement: 7/10 Subjectivement: 8/10
Studio Ghibli
Sous les apparences d’une simple romance adolescente, Si tu tends l’oreille cache une profonde méditation sur le temps qui passe, de la zone en friche qu'est l'avenir au carrefour des possibles, lorsque les rêves de la jeunesse n'ont pas encore été avorté par la vie et ses déboires. À travers Shizuku, jeune fille curieuse et rêveuse, le film explore les tâtonnements de cet âge où l’on cherche sa voie, où l’on s’interroge sur ce que l’on veut devenir, et surtout sur qui l’on est. Yoshifumi Kondō, pour son unique long métrage, parvient à saisir cette incertitude avec une justesse bouleversante. Sa mise en scène, discrète et sans artifices, capte la beauté du quotidien sans jamais la trahir. Il n’y a ici ni grandes aventures ni scènes de bravoure. Tout repose sur la délicatesse d’un regard, la lenteur d’un trajet en train, la lumière dorée de l’aube. Le film avance au rythme tranquille de la vie ordinaire, et c’est justement dans cette simplicité qu’il trouve sa poésie. La chanson “Country Road”, que Shizuku s’efforce de traduire et d’adapter dans sa langue, devient le miroir de son évolution. Chaque version qu’elle en écrit semble dire un peu plus d’elle-même, de ses doutes, de ses envies d’ailleurs. Et lorsque la chanson atteint enfin sa forme définitive, c’est comme si Shizuku trouvait, elle aussi, un premier équilibre — une note d’espoir. On se laisse envoûter par les ruelles de Tama, par les toits baignés de lumière, par le calme des bibliothèques et la chaleur des foyers. Le dessin, d’une tendresse infinie, confère à ces lieux du quotidien une aura presque magique, comme si chaque recoin de la ville recelait une histoire à raconter. Si tu tends l’oreille est un film sans éclat spectaculaire, mais d’une sincérité rare. Il nous parle du courage d’avoir des rêves, et de la beauté qu’il y a à les poursuivre, même sans certitude de les atteindre. C’est un enchantement discret, une ode à la jeunesse, à la création, et à ces instants ordinaires où tout commence. Au final, Yoshifumi Kondō n’aura réalisé qu’un seul film, mais quel film : un joyau de sensibilité, niché à l’ombre des géants de Ghibli, et qui continue pourtant de murmurer à ceux qui, encore aujourd’hui, tendent l’oreille.
<3
Très mimi, j’ai beaucoup aimé le monde et l’histoire surtout avec la reprise d’une musique que j’aime beaucoup Les messages véhiculés sont validés Les dessins et les paysages sont beaux Très bon Ghibli
Recommandé par l'IA Memorizer
De yushifumi Kondo
country roaaad 🎶
Un peu flippant mais hyper prenant, fantastique et triste.