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La Belle au bois dormant

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7/10

1959

Animation / Famille

1h15

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Avis de la communauté

Opinion du public

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932 avis

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7/10

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7.2/10

Les avis expriment un enchantement général face à la beauté visuelle et la musique envoûtante de 'La Belle au bois dormant', soulignant le style artistique unique et les animations magnifiques. Les personnages, notamment les fées et Maléfique, sont très appréciés pour leur charisme, bien que certains trouvent que le rôle d'Aurore et du prince soit moins développé. L'histoire, bien que classique, est critiquée pour son manque de profondeur, mais le film reste un favori pour son ambiance féerique et nostalgique.

👍 Visuels époustouflants et musique envoûtante.

👎 Histoire parfois jugée superficielle.

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Résumé

Après avoir été snobée par la famille royale, une fée malveillante jette une malédiction sur une princesse que seul un prince peut briser avec l'aide de trois bonnes fées.

Avis et Commentaires

392 avis
N
NN____78a noté ★ 8/10
Il y a 2 jours

Agréablement surprise, je pensais moins aimé que ça mais il y a de l’action donc on reste captivé. Scènes hyper satisfaisantes avec les fées

LG
Lauriane Giffarda noté ★ 8/10
Il y a 6 jours

Recommandé par Axelle Jarnias

tp
thems pgnya noté ★ 7/10
21 juillet 2025

Recommandé par Axelle Jarnias

LN
Lyvia Notoa noté ★ 6/10
12 juillet 2025

Bon film que je n’avais pas vu auparavant, En soit il est bien mais je m’attendais vraiment plus à voir aurore plus longtemps dans le film. On l’a voit finalement que très peu, les perso principaux sont les bonnes fées. Ca va assez vite et c pas assez exploité. Apres c’est un émanciper film culte donc au final on va pas être trop exigeant.

Melody GAILLARDa noté ★ 8/10
26 mai 2025

+ Je suis toujours séduite par les dessins et l'ambiance des vieux Disney donc la je suis servie 🩷 - Clairement dans le clicher du prince qui sauve la belle princesse…

Audreya noté ★ 10/10
13 mai 2025

« Mais il y a la tout le beau monde, roi Stéphane : leurs altesses, leur noblesse, l’aristocratie et il y a aussi… la racaille. » Parmi les grands mystères propres à notre monde contemporain, il faudrait tenter d’éclaircir celui-ci : comment une telle merveille cinématographique a-t-elle pu laisser de marbre le public américain des années 1950 ? Car La Belle au bois dormant est sans nul doute la suite spirituelle de Blanche Neige dont il exacerbe la qualité de manière brillante. Pourtant, Walt Disney envisage l’adaptation de La Belle au bois dormant dès le début des années 50 et souhaite que le film soit l’apothéose de ses contes animés, cette oeuvre constituant une vraie trilogie avec Blanche Neige et Cendrillon. C’est précisément cette filiation qui rendra la production si complexe, les premières ébauches -et une partie du résultat final comme les personnages des trois fées très proches de celle de Cendrillon- ne parvenant pas à se démarquer visuellement des classiques précités. L’omnipotence de Walt Disney cherchant à valider lui-même chaque choix esthétique ou narratif présente également un problème puisqu’à l’époque il est accaparé par la conception et l’ouverture du premier parc d’attractions Disneyland en 1955, ainsi que par l’extension de l’empire à la télévision avec des émissions et séries comme Zorro ou The Mickey Mouse Club. La production s’interrompra ainsi à de nombreuses reprises au gré de sa disponibilité et de son insatisfaction quant à l’avancée en cours. « I know you, I walked with you once upon a dream I know you, the gleam in your eyes is so familiar a gleam Yet, I know it's true that visions are seldom all they seem But if I know you, I know what you'll do You'll love me at once, the way you did once upon a dream » Pour que le film avance enfin, Walt Disney accepte de confier la direction artistique du film à Eyvind Earle, dont le style avait frappé le grand patron. Son style imprègnera donc pour le meilleur La Belle au bois dormant. L’adaptation est très fidèle au conte de Perrault avec les changements de rigueur pour rendre l’ensemble plus accessible au grand public et empathique (les fées passent de sept - voire douze dans la version des Frères Grimm - à trois et participent plus grandement à l’histoire quand à l’origine elles disparaissaient après avoir donné leurs vœux) notamment à cause du rôle finalement assez en retrait de Aurore. Le prince Philippe, devient plus développé, notamment par rapport à ceux des contes précédents (ils n’ont même pas de nom), introduit aussi un conflit sur le mariage arrangé avec la princesse, et c’est sur quoi on va s’intéresser quelques minutes. La Belle au Bois Dormant, c’est l’apologie du mariage arrangé. Fut un temps, la société occidentale abordait les choses du coeur avec la tête. Le patrimoine comptait plus qu’aujourd’hui, en tout cas officiellement. Il était nécessaire pour les familles d’assurer leur descendance et placer leurs enfants dans les meilleures conditions de succès. C’est pourquoi les unions étaient décidées à l’avance, dans l’intérêt des uns et des autres. Il fallait s’aimer, sans discuter, et faire des enfants. Beaucoup d’enfants. Avec les années, une jeunesse effrontée symbolisée par Aurore et Philippe a commencé à se rebeller contre ce mode de fonctionnement. Pour eux, rien de plus horrible que d’imaginer devoir vivre avec une personne que l’on n’aurait pas choisie. Aurore a manifesté des critiques envers le traitement qui lui était réservé, exprimant l’envie de décider par et pour elle-même. Puis elle s’est mise à rêver d’un homme qu’elle rencontrerait dans ses rêves et dont elle tomberait éperdument amoureuse. Aurore veut croire à une notion nouvelle : le grand amour. De son côté, Philippe mène la vie dure à son père – lui reprochant d’être arriéré. Le ton monte entre les deux hommes. « -Now, father, you’re living in the past! This is the 14th century! -Nowadays I’m still the king! And I command you to come to your senses! » Aurore et Philippe n’en font qu’à leur tête. Ils se rencontrent dans les bois, sans connaître leur identité respective. D’une manière inexplicable, ils ont l’impression de vivre un rêve éveillé, en disant le genre de choses incroyablement naïves que seuls les amoureux peuvent se dire – au risque d’endormir tous les autres. Aurore et Philippe ignorent que l’amour est suffisamment compliqué comme cela pour tenter une aventure organique qui se solde, dans la plupart du temps par de la frustration – voire un divorce « The road to true love may be barred by still many more dangers. » De surcroît, toute l’émotion, les peurs comme l’enchantement vont en fait naître de l’approche visuelle d'Eyvind Earle. Le film est ainsi époustouflant de beauté visuelle. Il n’y a pas plus conte et féérie que ce film. Il trouve un compromis étonnant et plutôt réussi entre la naïveté des enluminures médiévales (revendiquant Les Très Riches Heures du duc de Berry et l’art gothique comme influences majeures) et le réalisme soigné et torturé de la peinture allemande romantique (on pense également beaucoup à Caspar David Friedrich). Cela nous vaut des décors somptueux, l’excès de lignes droites dont pèche parfois la forêt étant compensé à merveille par des intérieurs d’une magnificence toute médiévale. L’ouverture -avec un effet de travelling dans l’image nous introduisant dans le château- présente un peuple et des chevaliers progressant dans des décors à la géométrie marquée et simplifiée, qui sont animés de façon volontairement figée pour appuyer cette approche de tableau en mouvement. L’avant-plan et l’arrière--plan s’aplanissent, la richesse de l’espace ne naissant pas de la seule profondeur de champ mais aussi de la largeur avec pour la première fois l’utilisation du format Super Technirama 70. Le but n’est plus d’imposer forcément un mouvement virevoltant mais plutôt une majesté imposante et riche en détails. On a d’ailleurs une vraie opposition dans ces mêmes scènes lorsque s’y intègrent des personnages plus cartoonesques et typiques de Disney comme les trois fées à l’allure plus arrondie. Si le film est époustouflant de beauté visuelle, il l’est aussi du côté sonore. La bande originale va chercher ainsi du côté du ballet de Tchaïkovski « La Belle au bois dormant », et l’envoutement est de mise lors de la scène en forêt où Aurore rêve à son bien-aimé qu’elle n’a entrevu qu’en rêve. La naïveté "à la Disney" (les animaux parlants) s’allie à l’émerveillement que suscite cette forêt symbole de la solitude d’Aurore. S’en suit la plus belle chanson du film -et l’une des plus belles de tous les Disney confondus- « Once Upon a Dream » qui combine l’ensemble avec un lyrisme grandiose qui se prolonge lors la rencontre du prince Philippe. Enfin, on peut citer la séquence où les fées endorment le royaume qui fonctionne aussi très bien avec un pouvoir d’évocation tout aussi fort. « Aurore : C’est que vous êtes… Prince Philippe : Un inconnu ? Mais vous oubliez que nous nous sommes déjà vus. Aurore : Nous nous sommes vus ? Prince Philippe : Mais voyons, vous l’avez dit vous-même : « au bout milieu d’un rêve ». Côté personnage, il est intéressant de voir à quel point le scénario se désintéresse de la princesse Aurore, qui fait presque davantage figure de McGuffin que de personnage à part entière, pour se concentrer sur les autres : le prince charmant, bien entendu, qui, pour la première fois, sort de l’anonymat, là où Blanche-Neige et Cendrillon refusaient un nom au leur, et acquiert un vrai caractère qui le rend très marquant. Il comporte certes tous les clichés du vaillant chevalier de conte de fées mais c’est aussi la première fois qu’un film d’animation Disney nous montre un prince affronter de grands dangers pour sauver sa promise. On pourrait également mentionner les deux rois, qui forment un duo d’autant plus savoureux qu’il n’envahit jamais le récit, se contentant de l’agrémenter de quelques rires bienvenus. Sans oublier les trois fées. Elles font parties de ces personnages mémorables, tant leur animation toute en humour et en subtilité achève de leur donner le caractère que leur fournit le scénario, qui leur fait la part belle, plaçant les trois femmes au coeur de bon nombre de scènes hilarantes. Enfin, Maléfique qui reste encore à ce jour la plus grande méchante issue des Studios Disney. Chacune de ses apparitions jette un voile sombre sur le film (l’ouverture dans le château, la façon dont elle piège Aurore pour accomplir la malédiction) qui bascule définitivement dans un climat oppressant dans sa dernière partie lorsque semble triompher le mal. Sa personnalité et ses motivations ne semblent pas particulièrement détaillées mais c’est aussi la raison pour laquelle elle est marquante. Pourquoi vouloir toujours tout expliquer ? Maudire un bébé juste parce qu’elle est pas invitée, ça claque et elle y prend du plaisir. De plus, sa puissance, sa voix, le fait qu’elle soit constamment maîtresse d’elle même mais également du destin du royaume suffissent à glacer le sang à chacune de ses apparitions. Cela grâce à un travail hallucinant sur les couleurs et sur les mouvements fantomatiques de sa silhouette vampirique. Sans oublier, le fait qu’elle soit accompagné de cet affreux corbeau de mauvaise augure. En outre – et c’est sans doute ce qui rend Maléfique aussi marquante – la composition de chaque plan apparaît le fruit d’une réflexion telle que le film porte à son sommet la dramatisation, tant esthétique que narrative, d’une intrigue aux enjeux clairs et tragiques. L’échec - relatif et surtout dû à la production à rallonge qui en faisait le film d’animation le plus cher jamais réalisé, car les entrées en salle furent satisfaisantes sans pouvoir rembourser le budget énorme - freinera cependant Walt Disney dans cette approche avant-gardiste - qui lui plaisait pourtant puisqu’il organisa des expositions en Europe des dessins d’Eyvind Earle réalisés pour le film. Estimant que le public s'était lassé des contes, il tentera d’autres approches avec Les 101 Dalmatiens (1961) ou Le Livre de la jungle (1967). L’aura de La Belle au bois dormant n’aura en tout cas cessé de grandir au fil des ressorties et il reste aujourd’hui pour beaucoup le plus beau Disney. Au final, s’il fallait résumer toute la grandeur et la magie de l’esprit Disney en une seule œuvre, je ne vois guère quel film je pourrais mieux choisir que celui-là. « J’adore les histoires qui finissent bien. »

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