Opinion du public
1.4k avis
7.9/10
7.8/10
Les avis sur 'SOS Fantômes' reflètent un enthousiasme général pour son humour décapant, ses personnages excentriques et ses situations loufoques. Les spectateurs adorent le mélange d'humour et de science-fiction, et le film est souvent décrit comme un classique culte et intemporel. La performance des acteurs, notamment Bill Murray, et la chanson phare sont fréquemment saluées. Malgré les effets spéciaux datés, le film continue de captiver et d'amuser les nouvelles générations.
👍 Humour et personnages cultes.
👎 Effets spéciaux datés.
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Résumé
Trois anciens professeurs de parapsychologie ouvrent leurs portes en tant que service unique d'élimination de fantômes.
Les premiers SOS fantômes des classiques
« On a un rendez-vous avec un fantôme. Nous sommes des professionnels. » Quand le marketing conçoit des personnages comme le Marshmallow Man pour vanter les mérites de leurs produits, ils ne s’imaginent pas un instant que leurs icones puissent un jour se retourner contre eux. On n’imagine pas Mickey manger les touristes comme les dinosaures de Jurassic Park. « La prochaine fois qu’on te demande si tu es un Dieu, tu réponds oui ! » Trois scientifiques qui s’intéressent au paranormal perdent leur travail. Ils décident de lancer leur business : chasseur de fantômes. Leur petite entreprise fonctionne tellement bien qu’ils peuvent même engager du personnel. Les véritables problèmes vont commencer quand Sigourney Weaver les appelle à la rescousse car son appartement semble hanté par Zuul, un esprit démoniaque agissant pour le compte de Gozer, le Dieu de la destruction. Venkman rencontre Dana pour faire un devis et tombe amoureux de sa cliente, au grand damn de son voisin. L’apocalypse guette. Pourtant SOS Fantômes est contraint d’arrêter son activité car même pour chasser les fantômes, il faut une licence valide. Les esprits sont relâchés et sèment la panique dans Manhattan « - Donc vous voulez que l’on réveille le maire de New-York à 4 heures du matin pour lui dire qu’un Dieu babylonien va se matérialiser et détruire la ville ? - Sumérien le Dieu, pas babylonien… » Bien sûr, le réalisme n’a pas sa place ici, et c’est tant mieux. De toute façon, tout le monde sait sans vouloir se l’avouer que les fantômes existent. Et ceux qui prétendent n’en avoir jamais vu ne pourront pas dire qu’ils n’en ont pas aperçus au moins une dizaine dans le film d’Ivan Reitman. À ce titre, impossible de ne pas souligner l’énorme travail sur les effets spéciaux. « - Est-ce que vous croyez aux Ovnis, à la métapsychique, à la télépathie, à la médiumnie, à la clairvoyance, au spiritisme, au mouvement télékinésique, à la transe des méga-gnomes, au corps astral, au monstre du Loch Ness et au mythe de l’Atlantide ? - Contre un chèque avec beaucoup de zéros, je peux croire tout ce que dites. » Mais pour faire un film culte, il faut autre chose, et là où Ghosbusters fait fort, c'est dans ses dialogues formidablement délivrés par un casting de choix ou chaque acteur donne une de ses meilleures prestations. Rick Moranis, Harold Ramis, Dan "Elwood" Ackroyd, la sublime Sigourney Weaver et surtout, le grand Bill Murray incarnant le professeur Venkman avec une désinvolture, un cynisme et un humour mordant des plus délectables. Même si le reste du casting est à la hauteur, à lui seul, Murray soutient la majorité du film sur ses épaules. Le film fourmille de répliques excellentes et il y a plus de drôlerie sur 1h30 de Ghostbusters que dans 10 ans de cinéma « comique » français. A cela s’ajoute une bande originale incroyable : la chanson de Ray Parker Jr. « -On devrait se séparer. On fera plus de dégâts comme ça » Ghostbusters porte bien sûr la marque de son époque. Il n'en reste pas moins toujours aussi génial et réjouissant à revoir, d'autant plus que beaucoup auront essayé ensuite d'en dupliquer la recette sans jamais atteindre un tel degré de réussite (Men In Black, et autres Ghostbusters version 2016...). Le meilleur hommage à ce classique des années 80 restera à mon sens l'épisode 2 de la saison 2 de Stranger Things. « On est venu, on a vu et il l’a eu dans le cul ! » SOS Fantômes, c’est une bonne raison de partir dans le privé. Le talent de Venkman, Stantz et Spengler n’est pas reconnu à l’Université parce qu’ils sortent du cadre. Ils ne jouent pas le jeu, en particulier Venkman qui est plutôt fantasque. Même Sigourney le lui fait remarquer. Pourtant, travailler dans la théorie en tant qu’universitaire à quelque chose de respectable puisqu’on ne travaille pas pour le profit, comme dans le privé. On travaille au nom d’une éthique plus noble. Mais que se passe-t-il si le prestige n’est pas au rendez-vous ? Ces trois hommes n’ont pas la reconnaissance de leurs pairs. Alors à quoi bon ? Aujourd’hui de nombreux étudiants qualifiés de brillants se retrouvent avec plusieurs thèses de doctorat sur les bras et pas de travail. Que faire ? Mettre ses principes de côté et aller dans le privé faire de l’argent. Venkman est celui qui va permettre aux autres d’ouvrir les yeux. C’est lui qui convainc les autres de sauter le pas. Il a le courage de sauter dans le vide. L’échec ne l’inquiète pas. Il a aussi la fantaisie et le sens commercial nécessaires à la réussite dans les affaires. C’est Venkman qui trouve de nouveaux marchés. C’est lui qui parle aux clientes. Il n’est pas le stratège qu’est Spengler, il est plutôt le commercial. Tous les quatre sont complémentaires. Leur formule fonctionne. Ils basculent dans un monde nouveau dans lequel il n’y a plus de certitudes. Un univers où l’on commence parfois de nulle part : un garage ou une caserne de pompiers désaffectée. Mais pour peu qu’on ait un talent reconnu par le marché, on peut grandir très vite. Ces hommes sont désormais dans le grand bain et il faut nager. Tout n’est pas toujours parfait et la bonne nouvelle c’est que dans ce monde lа, tout n’a pas besoin de l’être. L’excellence n’est plus un critère déterminant de réussite. Ce qui compte c’est l’efficacité. Quand les SOS Fantômes se lancent, ils ne sont pas encore prêts. Ils n’ont même pas testé leur proton pack. Cela ne les empêche pas de réussir et de compter leurs premiers clients. Le bouche à oreille fait le reste. Et lorsque l’administration, toujours jalouse du succès des Start-ups, essaie de leur mettre des bâtons dans les roues, c’est peine perdue. Les quatre hommes ont trouvé leur marché et ont su se rendre indispensables. La loi qui leur a retiré leur licence est bien obligée de se plier aux demandes toujours plus nombreuses des consommateurs. Au final, « If there's something strange In your neighborhood. Who you gonna call? Ghostbusters ! »
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Noté 6/10 par Theotime Gérome
Vraiment très drôle bien dosé bien fait en effets spéciaux