
2024
•
Drame
•
1h28
Résumé
Arnaud Desplechin retrouve son alter-ego Paul Dédalus, héros de son œuvre autobiographique amorcée en 1996 avec Comment je me suis disputé…ma vie sexuelle et poursuivi des années plus tard avec Trois souvenirs de ma jeunesse. Il revient cette fois-ci à l’enfance de son personnage, et racontera la manière dont il s’est initié au cinéma : d’abord comme spectateur, puis cinéphile, et enfin réalisateur.
D accord avec le propos mais pour moi ce n estbpas un film mais plutôt un documentaire. Ennuyeux
Arnaud Desplechin • 2025 • 1h28 • France • Louis Birman, Dominique Païni, Clément Hervieu-Léger, Françoise Lebrun, Sandra Laugier, Flavie Dachy, Lucie Borleteau. Au début des années 1970, Paul Dédalus, âgé à l'époque de 6 ans, se rend pour la première fois dans une salle de cinéma en compagnie de sa grand-mère et de sa soeur. Pour le petit garçon, c'est une véritable révélation : il tombe immédiatement amoureux du septième art. Durant des années, Paul enchaîne des dizaines de films, allant jusqu'à visionner trois fois les oeuvres qu'il apprécie. A 14 ans, il ment sur son âge pour pouvoir voir un drame d'Ingmar Bergman. Au lycée, il fonde un ciné-club. A l'aube de la vingtaine, il est devenu un véritable cinéphile. Le jeune homme ambitionne alors de passer derrière la caméra... 🎥 🎥🎥🎥🎥🎥🎥🎥🎥🎥🎥🎥🎥🎥🎥🎥🎥 En attendant sa prochaine fiction, qu’on découvrira au printemps, le réalisateur de frère et soeur (2022) fait un pas de côté pour se mettre au service de son grand sujet : le cinéma. Son histoire, sa magie, sa beauté, sa profondeur, son importance dans l’existence, c’est tout cela, et plus encore, que met en lumière ce film généreux, à la fois documentaire, essai, exercice d’admiration et reconstitution autobiographique de l’histoire d’un spectateur. Le point d’exclamation du titre ne s’oublie à aucun moment, car le ton choisi est celui d’un enthousiasme direct, irrépressible. La première chose dont nous parle Desplechin, c’est justement ce mouvement du cinéma que rien n’arrête et que tout a appelé, avant même sa naissance ! Dans les peintures des nabis, groupe formé en 1888, un esthète cinéphile, Dominique Païni, vient pointer des ombres, des tremblements, toute une vie qui va jaillir en 1895 avec l’image animée des frères Lumière. Le septième art est une nécessité : un message élevé au rang de profession de foi pour structurer ce film, qui jongle librement avec toutes sortes d’idées. S’exprimant toujours à la première personne dans le commentaire en voix off, Desplechin devient encore plus personnel lorsqu’il met en scène ses propres souvenirs à travers le personnage de Paul Dédalus, son double à l’écran depuis longtemps. Sa première fois au cinéma, son premier film de Bergman sur grand écran, son adolescence, mêlant rendez-vous cinéphiles et amoureux : très réussies, ces scènes à la fois modestes et essentielles sont traversées par une émotion qui confine au sacré. Le ton se fait même solennel pour évoquer Shoah (1985), documentaire de Lanzmann que Desplechin découvrit à 24 ans et qui, dit-il, changea radicalement sa vie, car il faisait de chaque spectateur un témoin. Voir un film, c’est aussi recevoir une responsabilité. Portée par un désir de transmission à la jeune génération, cette réflexion a le charme d’une conversation avec un ami : au fil d’une magnifique collection d’extraits, elle invite les spectateurs d’aujourd’hui à comprendre tout ce que le cinéma peut pour eux quand ils vont jusqu’à lui. Dans les salles, bien sûr. TÉLÉRAMA • Par Frédéric STRAUSS • Publié le 14 janvier 2025.
Fiche technique Genre : Drame Année : 2025 Pays d'origine : France Durée : 1 h 28 min Date de sortie (France) : 15 janvier 2025 Date de sortie (France) : 15 janvier 2025 Réalisateur : Arnaud Desplechin Scénariste : Arnaud Desplechin Producteurs : Romain Blondeau, Olivier Gauriat, Charles Gillibert, Olivier Père Distributeur : Les Films du Losange Synopsis : Qu’est-ce que c’est, aller au cinéma ? Pourquoi y allons-nous depuis plus de 100 ans ? Je voulais célébrer les salles de cinéma, leurs magies. Aussi, j’ai suivi le chemin du jeune Paul Dédalus, comme le roman d’apprentissage d’un spectateur. Nous avons mêlé souvenirs, fiction, enquêtes… Un torrent d’images qui nous emporte...
Plus documentaire que fiction. Balade dans le 7è art. Touffu et inégal, un peu long sur la fin mais on passe quand même un bon moment. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=317901.html
Intéressant car aborde le sujet du cinéma, l’évolution et ce que ça nous procure. Mode documentaire
Vraiment pas terrible. Un entre-soi autocentré sans queue ni tête. On a beau essayer de se plonger dans la peau du narrateur on a du mal à suivre l’enchaînement des idées. Ce film se veut probablement un peu intello et pour cinéphile mais le résultat c’est qu’on s’ennuie, et c’est pourtant pas faute d’être très cinéphile et d’aimer les films un peu intellos. Sans grand intérêt.
Film qui cherche à nous rappeler pourquoi on aime le cinéma. En tant que spectateur. Construction assez perturbante mais originale et qui fait sourire à employer ses extraits divers de films connus ou non. C’est la déclaration d’amour de Desplechin au cinéma.
Un film d'Arnaud Desplechin Sortie le 15/01/25 Toute l'oeuvre d’Arnaud Desplechin regorge de références autobiographiques. Il suffit de songer à Paul Dedalus, un alter ego qui apparaît dans beaucoup de ses films et à travers lequel il présente des autoportraits intimes et profonds, ou au formidable Roubaix, une lumière [+], hommage aimant à sa ville natale bien malmenée. Cependant, c'est peut-être dans Spectateurs!, projeté dans la section Zabaltegi-Tabakalera du 72e Festival de San Sebastian après son passage à Cannes parmi les séances spéciales, que le cinéaste français se dévoile de la manière la plus frontale et directe. Il ne faut que quelques minutes de film pour qu'on comprenne que Desplechin est un mordu de cinéma, et que le cinéma est pour lui une source d’énergie presque aussi indispensable que l’oxygène ou l’eau. Dans ce film, il prend les spectateurs par la main et les emmène voyager avec lui à travers ses souvenirs cinématographiques, en leur laissant une place centrale pour pouvoir, ensemble, essayer d'élucider le mystère de cet art qui continue de subjuguer des millions de gens partout dans le monde. Le film est un collage facétieux où les genres s''entrelacent. Certaines parties tiennent du pur essai et proposent des réflexions intéressantes sur l'origine du cinéma, son lien avec la peinture... Des figures comme les frères Lumière, Eadweard Muybridge ou encore Thomas Edison y sont transportés dans le présent pour nous aider à comprendre la genèse de cette discipline artistique. On y trouve des raisonnements vraiment stimulants, comme lors d'une conversation entre de jeunes étudiants et une experte en théorie du cinéma où est évoquée la manière dont le cinéma, en plus de saisir la réalité, est capable de la doter d’un sens nouveau dès qu'elle est projetée devant des spectateurs, qui établissent un dialogue entre la réalité filmée et la leur, créant une nouvelle dimension du réel. On admire aussi les très beaux passages où Desplechin rend hommage à d’autres cinéastes qui ont été fondamentaux dans son propre développement comme réalisateur. Le moment où il revient sur sa relation avec le monumental Shoah, de Claude Lanzmann. est très émouvant. Il décrit le choc qu'a représenté la découverte de ce film quand il était jeune, la révélation qu'il en a eue de l'immense puissance du cinéma pour témoigner de l’horreur sans avoir besoin de recourir à des images explicites et le lien qu'il a noué ensuite avec le cinéaste, qui est devenu une figure clef dans sa vie professionnelle et personnelle. Le film contient également un très bel hommage à feu l’actrice américaine native Misty Upham, l'héroïne du fantastique Frozen River, avec laquelle le réalisateur français a travaillé sur Jimmy P [+]. Sans oublier les parties autobiographiques fictionnalisées, où on retrouve de nouveau Paul Dedalus (interprété à ses différents âges par Louis Birman, Milo Machado-Graner et Sam Chemoul) et où on découvre des étapes cruciales de la vie de Desplechin, où le cinéma est aussi central que lui-même. Spectateurs! est, en définitive, un hommage émouvant au cinéma, à son pouvoir transformateur et aux mystères que ce pouvoir suppose, le tout signé par un cinéaste remarquable dont la passion pour son métier dépasse largement le mince rai de lumière qui se transforme en images magiques dès qu'il entre en contact avec l'écran
Film très inspirant, qui décrit donc la vie de l’acteur et sa passion pour le cinéma. Ce film m’as donné encore plus l’envie de faire du cinéma, il est assez philosophique. Le seul point faible du film est que le rythme ralenti et les scene de fin du film sont trop longues. Il y a beaucoup de chose à dire sur ce film selon moi.