8.3/10
1983
•
Action / Aventure
•
2h11
Résumé
Après une mission risquée qui a permis de sauver Han Solo des mains de Jabba le Hutt, les rebelles se rendent à Endor pour détruire une nouvelle Etoile de la mort, encore plus puissante. Pendant ce temps, Luke se bat pour aider Dark Vador à sortir du côté obscur sans tomber dans le piège de l'Empereur.
Opinion du public
4.1k avis
8.3/10
8.3/10
Les avis sur 'Le Retour du Jedi' témoignent d'une admiration générale pour ce film qui clôt magistralement la trilogie originale. Les spectateurs louent les scènes d'action époustouflantes, les effets spéciaux spectaculaires et la profondeur émotionnelle du récit, notamment la rédemption de Dark Vador. La musique de John Williams est également très appréciée, ajoutant une dimension épique à l'ensemble. Cependant, certains critiques pointent du doigt les Ewoks, perçus par quelques-uns comme un ajout moins sérieux au milieu de combats spatiaux grandioses.
👍 Réussite épique de la rédemption de Vador.
👎 Les Ewoks pourraient déplaire.
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Fin vraiment passable pour une saga aussi iconique (une impressionde fin bâclée)
Super bien
Noté 10/10 par Yann Viellard "Une merveille ! Ça fait plaisir de revoir ce monument du cinéma qui a marqué plusieurs générations."
Noté 10/10 par Yann Viellard "Une merveille ! Ça fait plaisir de revoir ce monument du cinéma qui a marqué plusieurs générations."
Eh bien de mieux en mieux, de plus en plus de scènes dramatiques, de scènes d'actions... L'histoire devient de plus en plus intéressante !! Han Solo et C3-P0 ont carry toute la trilogie 💁🏻♀️
Star Wars épisode VI, c’est la lutte finale. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Et il en faut, vu ce qui attend nos héros puisque l’Empire se relance dans la course à l’armement spatial. En effet, ne s’étant jamais vraiment remis de la destruction de l’Etoile noire, l’empereur Palpatine lance une politique de grands travaux avec l’Etoile de la Mort, une nouvelle base, toujours plus grosse, censée permettre aux forces du mal de l’emporter définitivement face à l’Alliance rebelle. « Dispensez-vous des formules de politesse. Je viens vous obliger à tenir les délais » Le premier tiers du film débute avec la découverte d’un nouveau Luke, tout de noir vêtu, aux prises avec la cour déliquescente de Jabba. Luke semble blasé ce qui fait sens après les révélations de L’Empire contre-attaque, sa légèreté s’est envolée. Cette séquence au sein du Palais de Jabba le Hutt est un véritable grand moment de cinéma, qui nous permet aussi de découvrir encore plus l’univers avec les chasseurs de prime. Je tiens aussi à souligner que s’il existe des sabres de différentes couleurs dans l’univers de Star Wars, c’est parce qu’ils étaient dans l’impossibilité technique de mettre un sabre de couleur bleu à Luke pour les scènes dans le désert de Tatooine puisqu’il était de la même couleur que le ciel. « [Luke] Un chevalier Jedi ? Il suffit que je m'absente un moment pour qu'ils aient tous la folie des grandeurs. » Après une transition Dagobah qui permet à Luke d’obtenir des informations supplémentaires que de véritablement achevé sa formation, le film se divise en deux parties. La première, très noire, avec Luke partant à la rencontre de son père et de l’empereur. D’ailleurs, l’interprète de Dark Sidous, l’empereur, incarne à la perfection tout le côté obscur, terriblement terrifiant et qui nous montre dans toute sa splendeur le mal à l’état pur. La seconde, plus légère, se concentrant sur le groupe de rebelles qui atterrit sur la lune forestière d’Endor afin de briser le bouclier permettant ainsi d’attaquer l’Etoile de la mort. Dans cette quête, ils se feront aidés par les Ewoks. En parallèle, nous avons le droit à une grande bataille spatiale, qui est vraiment dingue. Y’en a de partout. L’amiral Ackbar lâche l’une des répliques les plus cultes de la saga pour l’occasion. « It’s a Trap » Parlons du cas des Ewoks. Personnellement, je n'ai absolument rien contre eux. Mais ils sont clairement là pour les enfants. Après ils sont assez mignons. Et ils ont de l’énergie à revendre face à l’Empire. Mais c’est ça le problème. C’est que l’Empire fait garde sa plus puissante arme par une poignée de stormtroopers. Il le savait l’empereur qu’ils arrivaient vu que c’est lui qui les a amené là mais il aurait pu mettre plus de monde. De plus, l’armée de l’empereur se fait pulvériser par quelques rebelles et des ours en peluche. Ça fait un peu pitié dis comme ça. Mais bon pour moi ça passe quand même. Car ils sont héroïques. Ils ont peur mais ils prennent leur courage en main pour affronter l’oppresseur. Ensuite parce qu’on a des très bonnes scènes d’action rien qu’avec la course poursuite en speeder qui est juste extra. Donc les ewoks en eux même, c’est un détail. « L'Empereur n'est pas aussi indulgent que moi. » La BO toujours assurée par le génie John Williams et nous offre de beaux moments de bravoure, de gaieté et même une petite touche de mélancolie. Je pense à la très belle scène où Vador va bientôt mourir, on y entend la marche impériale mais sur une note plus douce, moins rapide, comme pour nous indiquer la déclinaison et la chute du mal. Un très beau moment. Enfin, le film se termine en fanfare. Une grande fête est organisée pour célébrer la fin de l’empire. La musique qui l’accompagne est incroyable. Et la transition qui mène au générique final est sublime. Une des plus belles musiques de SW. « Luke Skywalker : Votre trop grande confiance en vous est votre faille. L'empereur : Ta foi en tes amis est la tienne ! » Dark Vador est-il véritablement le héros de la saga ? A y bien réfléchir, Vador est présent d’un bout à l’autre des 6 épisodes, que ce soit sous sa forme « positive », celle d’Anakin, ou obscure, celle de Vador. Il est l’élément pivot, le point cardinal du dénouement de cette guerre. Bien moins fade qu’un Luke Skywalker qui -bien que tenté- ne bascule pas dans le côté obscur, Anakin Skywalker lui s’y précipite avant de dévier une nouvelle fois de sa route en affrontant l’Empereur et en se sacrifiant pour son fils et, par la même, pour l’Alliance. Dark Vador est un personnage psychologiquement complexe et dont la symbolique change radicalement dans ce sixième épisode. Alors que Luke est poussé par l’Empereur à tuer son père, il refuse. Là où Anakin avait sacrifié Dooku sous le regard bienveillant de Palpatine, Luke se refuse à tuer Vador et permet à ce dernier de redevenir « humain ». D’ailleurs, le titre de film ne fait pas référence à Luke. Déjà, car il n’est pas un Jedi. C’est Yoda qui le dit. Donc il ne peut pas redevenir ce qu’il n’a jamais été. Non il fait référence à Anakin. En sauvant son fils, il redevient Anakin. Et son destin, prophétisé dans l’épisode I -qui sortira 16 ans plus tard- prend tout son sens, il rétablit l’équilibre dans la Force. Anakin n’était pas mort. Il était juste profondément enfoui. Luke l’a ramené vers le côté lumineux. Pour ce faire, Luke bénéficie d'une bonne évolution où il semble avoir pris en sagesse et en l'assurance. Moins fougueux, il va tenter de raisonner un être maléfique non pas par la violence comme il aurait pu le faire dans les précédents films, mais par la force des mots. Ce qui va semer le doute et remettre en question Vador qui part ailleurs dans ce film reste toujours aussi charismatique, autoritaire et flamboyant. Cette relation père et fils basé sur le dialogue sont l'une des choses les plus réussies de ce film, malgré que l'on soit devant un film de SF, tout cela reste crédible. Luke aime profondément son père malgré toute la cruauté que ce dernier a pu infliger à la galaxie. Luke devient à partir de ce moment-là une personne humble. « Luke, tu apprendras que beaucoup de vérités auxquelles nous tenons dépendent avant tout de notre propre point de vue. » Marx disait que tant qu’il y aurait du capitalisme, il y aurait des conflits de classe et qu’à terme le communisme finirait bien par triompher des ruines libérales. Comme si tout était écrit. А croire que certains avaient déjа vu la fin du film avant qu’il ne commence – parmi lesquels l’Empereur. Parmi lesquels également Leia. Qu’il s’agisse de la droite contre la gauche ou des progressistes contre les populistes, les forces en présence finissent immanquablement par se taper dessus comme dans un épisode de Game of Thrones. La tension n’en finit plus de monter. Il faut bien que les dragons crachent leurs flammes au bout d’un moment. Quand le conflit explose justement, on se rend compte que tout n’était qu’une question de perspective. Le Bien. Le Mal. Les gentils. Les méchants. C’est relatif. On s’est battu, certes mais finalement on fait tous des erreurs. Il est cependant trop tard. Car lorsque l’équilibre des forces est brisé, on ne revient plus en arrière. Il ne reste alors plus qu’à vivre avec des fantômes. En l’occurrence, ceux de Yoda, de Obi Wan et, surtout, d’Anakin. « Existant n’est pas le mot que j’emploierais. » Au final, la saga Star Wars se conclut de la plus belle manière qu’il soit à la fête sur Endor et les célébrations dans toute la galaxie, avec cette magnifique musique pour accompagner les réjouissances. Cependant, un sentiment étrange nous envahit durant cette célébration. Nous sommes à la fois heureux de ce que nous venons de voir et tristes car nous savons qu’il sera difficile de retourner à la vie normale après ça. C’est à ça qu’on reconnaît une grande saga. Au fait qu’elle s’ancre au plus profond de notre âme. Et qu’elle vivra à jamais entre nous… « Le crépuscule m'envahit. Et bientôt la nuit va tomber. Ainsi vont les choses. Ainsi va la Force.»