The Babysitter: Killer Queen

Un des meilleurs film que j'ai jamais vu.

« Tu vas me tuer à coups de monologue ? » Tout comme le premier, The Babysitter: Killer Queen ne cherche jamais à se faire passer pour ce qu’il n’est pas. McG assume pleinement son statut de comédie horrifique déjantée, blindée de personnages archétypaux volontairement poussés à l’extrême. Les dialogues, eux aussi, participent à cette folie ambiante et collent parfaitement à l’énergie cartoonesque du film. Si la saga a vraiment un problème avec le fait de se lancer, une fois l’élément déclencheur atteint, le long-métrage décolle rapidement et plonge dans le fun, cette fois-ci aux abords du lac Powell, en dehors de l’espace clos du premier film. Fidèle à sa recette, McG mélange les genres (comédie et horreur, burlesque et slasher) et parvient à retrouver ce qui faisait la force de The Babysitter. Le film embrasse totalement son statut de série B assumée, et c’est là sa plus grande réussite. Peut-on le qualifier de film d’horreur ? Oui, par son gore décomplexé, mais certainement pas par sa capacité à faire peur. Les hectolitres de sang qui giclent partout participent davantage à l’humour qu’à la terreur, et c’est ce décalage qui rend les scènes à la fois répugnantes et hilarantes. Quant au casting, il est toujours aussi efficace, il est super de retrouver Judah Lewis qui a bien grandi mais est toujours aussi attachant, Emily Alyn Lind surprend par son intensité, Jenna Ortega est une grande actrice en devenir, Bella Thorne offre un plaisir coupable à chaque apparition et Samara Weaving fait un retour surprise dans un climax tirée par les cheveux. Ainsi, on ne peut pas vraiment critiquer The Babysitter: Killer Queen pour ses excès ou ses invraisemblances. Ce serait passer à côté de son intention. Oui, le film est exagéré, complètement délirant et souvent absurde, mais c’est précisément ce qui fait son charme. McG ne cherche jamais à rendre son récit crédible : il s’amuse, et il demande au spectateur de faire de même. En refusant de se prendre au sérieux, le film devient paradoxalement beaucoup plus efficace. Cependant, certains choix de mise en scène laissent perplexe. McG, qui semble partager avec Zack Snyder une passion dévorante pour les ralentis, en abuse parfois. Certains fonctionnent bien sur le plan symbolique, mais d’autres paraissent superflus, voire maladroits, créant des séquences étranges - comme lorsque Cole et Mélanie se retrouvent pour la première fois. Au final, The Babysitter: Killer Queen respire une telle bonne humeur qu’on lui pardonne volontiers ses défauts. Plus drôle que terrifiant, plus absurde que réaliste, le film s’impose comme un « feel good horror movie » assumé, peut-être même plus encore qu’un Scary Movie. « -T’es fringué en mode « je veux niquer » -Non, en mode « je vous nique tous »

Une bonne suite. J’avais bien senti que sa meilleure amie, Melanie, était un peu bizarre. On retrouve les mêmes effets comiques, le sang exubérant que l’on ait venu chercher, et en prime, on a Jenna Ortega (rien que pour sa présence, je préfère celui-là). Netflix a adressé les critiques que j’ai émis pour le précédent, et que j’imagine qu’un certains nombres de spectateurs lui ont reproché. Le Noir ne meurt pas en premier, et on comprend que c’était fait exprès dans un monologue assez détaillé, voulu drôle, mais je ne sais pas, je ne suis pas sûre d’être convaincue. Comme pour le premier, on détourne tous les codes connus des films d’horreur (par exemple, dans le 1, Cole appelle rapidement la police et ils arrivent… pour ensuite se faire zigouiller), et c’est fun, rafraîchissant. Évidemment, ce n’est pas incroyable mais j’ai développé un soft spot pour cette duologie. Je trouve qu’ils ressemblent et reflètent ceux de ma génération, nos références et notre humour et c’est cool de retrouver ça dans des films comme celui-ci (aussi pourquoi j’aime autant Fear Street). Et puis, je suis si heureuse que Bee soit de retour et que ce soit une gentille. Finally. P.S. : on est pas frustré par les personnages en plus, donc c’est cool. Ça détend. aaaaaaaaaaa

Vu dans la voiture au camping du jura il est bien cole est beau et c mignon avec Phoebe et c drôle aussi j'aime bien mais c pas mon film préféré. Voici un résumé détaillé du film Babysitter: Killer Queen (2020), suite du film The Babysitter (2017). C'est une comédie horrifique américaine réalisée par McG et diffusée sur Netflix. 🎬 Titre original : The Babysitter: Killer Queen Genre : Comédie horrifique, Horreur surnaturelle Réalisateur : McG Durée : Environ 1h40 Sortie : 10 septembre 2020 (Netflix) 🧠 Résumé détaillé (avec spoilers) : 🧒 Cole, deux ans plus tard... Deux ans après les événements du premier film, Cole Johnson (Judah Lewis) est devenu un adolescent en terminale. Personne ne le croit lorsqu’il affirme qu’un culte satanique a tenté de le tuer (et que sa baby-sitter, Bee, en faisait partie). Sa propre santé mentale est remise en question : ses parents veulent même l’envoyer dans un hôpital psychiatrique. 👧 Nouvelle alliée : Phoebe Cole croise la route d’une nouvelle élève mystérieuse, Phoebe (Jenna Ortega), une fille rebelle et sarcastique avec un passé douloureux. Elle semble être la seule à comprendre Cole. 🧠 Tentative de fuite... et traquenard Cole et Phoebe fuient ensemble à bord d'une voiture volée après avoir découvert que ses parents veulent l’enfermer. Ils se retrouvent dans un coin reculé, au bord d’un lac... où une fête est organisée. Mais cette escapade cache une embuscade. En effet, les membres du culte satanique sont de retour, ressuscités et toujours jeunes : Max, Sonya, Allison, John… Ils veulent terminer le rituel interrompu deux ans auparavant : pour cela, ils ont besoin du sang d’un "innocent" (Cole) mélangé à celui d’un pécheur. 😱 Des morts toujours aussi délirantes Comme dans le premier film, les scènes de meurtres sont volontairement grotesques, sanglantes et absurdes. Les anciens membres du culte sont à nouveau éliminés un à un, souvent de manière comique, par des accidents ou par les actions de Cole et Phoebe. 😈 Révélation : la trahison de Melanie Cole découvre que Melanie, sa meilleure amie d’enfance (et crush supposé), est en réalité membre d’un nouveau culte satanique. Elle a pactisé avec Bee, qui semble être derrière tout ce retour en force. 🧛 Le passé de Phoebe Phoebe révèle qu’elle est orpheline : ses parents sont morts dans un accident mystérieux. Elle réalise que Bee était en fait sa baby-sitter dans le passé... et qu’elle aurait indirectement provoqué la mort de ses parents dans le but de la protéger. 👼 Bee, la vraie vérité La plus grande révélation : Bee (Samara Weaving) est de retour à la toute fin du film. Elle avoue qu’elle a tout orchestré, mais que cette fois-ci, elle veut sauver Cole. Elle s’est repentie et a manipulé les événements pour l’aider à surmonter ses peurs et à devenir lui-même. Elle boit elle-même le sang du rituel (mélange de celui de Cole et Phoebe, qui est également innocente)... ce qui annule l'effet du pacte et tue tous les autres membres du culte. Bee disparaît ensuite, laissant derrière elle un Cole plus fort, libre, et amoureux de Phoebe. 🎭 Personnages principaux : Cole Johnson (Judah Lewis) – le héros maladroit mais courageux Phoebe Atwell (Jenna Ortega) – la nouvelle alliée badass Melanie (Emily Alyn Lind) – l’amie traîtresse Bee (Samara Weaving) – l’ancienne baby-sitter démoniaque en quête de rédemption Max, Allison, Sonya, John – les anciens membres du culte Parents de Cole – figures d’autorité dépassées 🎨 Tonalité du film : Le film mélange l’horreur, la comédie absurde, des éléments de teen movie, et une touche de romance. Le ton est volontairement décalé, avec des références pop et une mise en scène stylisée, typique du réalisateur McG. 🔚 Fin ouverte ou clôture ? La fin du film semble clôturer l’histoire de Cole : il a vaincu ses peurs, trouvé l’amour, et fait la paix avec son passé. Bee, qui représentait à la fois la tentation et la menace, choisit le sacrifice pour sauver les deux adolescents. Mais une scène post-générique montre le Livre des Damnés toujours intact… laissant la porte entrouverte pour un potentiel troisième film.

6 pour Jenna Ortega

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