
2017
•
Action / Horreur
•
1h58
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Résumé
Arlen est une paria évincée de sa communauté et condamnée à errer dans le désert. Elle y est capturée par une bande de cannibales qui la dévorent, petit morceau par petit morceau, en la maintenant bien vivante pour avoir toujours de la viande fraîche. Son salut est incarné par Miami Man, un cannibale dont la fille Miel se lie avec Arlen.
Très singulier, presque difficile à noter, je donne la moyenne alors qu il aurait pu être mieux noté. Scénario originale avec quasiment pas de paroles. Mais un je ne sais quoi de pas fini, de bâclé. Suspicion de maltraitance animale.
Déjà vu 😅
Ridicule. Un très mauvais film post apocalyptique. Un personnage féminin qui se veut badass. Elle s'est fait bouffer une jambe et un bras, mais ils lui dégradent les cheveux et avec un seul bras ils trouvent encore le moyen de lui faire porter un soutien gorge à baleines rembourré... Tres pénible. Avec un gros cliché sur le rêve américain = un papa une maman un enfant... Bourré de cliché, sans réel scénario, moraliste et bête Je l'avais aimé la première fois mais c'est un film pénible.
Dans un futur pas si éloigné, les autorités américaines se débarrassent de leurs délinquants en les bannissant dans le désert près de la frontière texane. Une gigantesque prison à ciel ouvert devenue une société de marginaux où lorsqu'on ne dévore pas les plus faibles pour survivre, on vénère une sorte de gourou des paradis artificiels qui s'est autoproclamé "Le Rêve" désespéré de ceux qu'on a préféré oublier en leur proposant un havre d'illusions... "The Bad Batch" a de sévères arguments pour vous laisser lui aussi à la marge du méga-trip qu'il délivre. Trop long, avec une fâcheuse tendance à s'éparpiller ou encore agaçant lorsqu'il prend les allures de gigantesque clip, cette deuxième réalisation de Ana Lily Amirpour ("A Girl Walks Home Alone at Night") n'emportera sûrement pas l'adhésion de la majorité, surtout ceux qui s'attendaient à un pur survival dans un monde post-apocalyptique "MadMaxien". Si le contexte est bel et bien là, ce n'est pas pour nous raconter la survie de son héroïne, Arlen, mais son errance existentielle dans un désert où la sauvagerie humaine se camoufle sous toutes ses formes les plus abjectes. C'est d'ailleurs par une des plus horribles d'entre elles que le film débute et Arlen (Suki Waterhouse) n'en sortira pas complètement indemne. Après ces premières minutes au faux-airs de début de survival, le film abandonne ce registre pour partir dans une direction complètement différente. En fait, ce sera un peu toujours comme ça, "The Bad Batch" ne s'inscrira jamais dans un genre particulier, il en usera seulement les artifices afin de trouver et développer son propre ton, ce qui le rendra, dans un certain sens, constamment imprévisible quant aux thématiques sur lesquelles il choisira de s'arrêter pour construire le parcours initiatique d'Arlen et ce, malgré un fil conducteur en apparence classique (tout ce qui entoure la petite fille). À la fois profondément féministe (à la force de caractère de l'héroïne s'oppose la régression totale de la place de la femme dans ce monde dégénéré où elles servent de nourriture, à fouiller dans les ordures ou de mères-pondeuses) et critique de la marginalisation de ceux dont nos sociétés actuelles ne veulent plus (ne comprennent plus ?) lorsque la majorité est manipulée par le "Comfort" de vivre dans un bonheur illusoire, "The Bad Match" est aussi romantique (si, si !) lorsqu'il nous propose une relecture de "La Belle et La Bête" dans ce contexte complètement barge en faisant naître des sentiments pudiques entre Arlen et Miami Man (Jason Momoa), un colosse qui grignote trois ou quatre bras d'humains par jour. La séquence de la tempête de sable où les deux personnages échangeront des regards timides résume à elle toute seule la force du lien indicible qui les unit. Soulignons aussi la prestation assez dingue d'un Jim Carrey méconnaissable dans le rôle d'un ermite, une sorte de messie pour Arlen et Miami Man les guidant plus ou moins consciemment sur le chemin de leur destinée. Et, à l'inverse mais tout aussi excellent, Keanu Reeves (avec une moustache et un look improbables) incarne, lui, avec une certaine délectation, ce gourou "Le Rêve " qui n'en a bien sûr que le nom... Enfin, et ce n'est pas la moindre de ces qualités, "The Bad Batch" est formellement superbe ! Avec un sens du cadre incontestable, Ana Lily Amirpour nous en met plein les yeux avec des séquences qui risquent d'imprimer nos rétines pendant un bon moment (le trip dans le désert, waouh !). Évidemment, cette recherche permanente de belles images (et elle les trouve très souvent) ira de pair avec le risque de donner à "The Bad Batch" ces airs de long clip dont on parlait plus haut -d'autant plus que le film est sublimé par une BO exceptionnelle- mais la fascination que ces choix esthétiques exercent sur nous est, elle, bien réelle et supplante ce qui aurait pu tourner simplement à l'exercice de style. D'ailleurs, tous ces choix s'accordent parfaitement avec le sens donné à la quête d'Arlen et des dangers ou mauvais choix qui l'entourent. "The Bad Batch" ne plaira pas à tout le monde, c'est certain, mais si vous trouvez les clés pour entrer dans le chouette trip qu'il propose, le jeu en vaudra plus que la chandelle...
Suki Waterhouse est magnifique, la bande son est top, le film est graphique.
Idée de base pas mauvaise mais récit très chiant, peu de dialogue et il se passe vrmt pas grand chose
Film psychédélique
Gore. Original. Une femme est expulsée dans le désert avec tous les autres exclus de la société. Deux groupes : les cannibales ou la secte de drogués. Déçue par la fin 😢 (elle finit en "couple" avec le Bad Guy ...)