Résumé
Un expert en art solitaire travaillant pour une héritière mystérieuse et recluse découvre que sa collection n'est pas la seule chose qui mérite d'être examinée.
Ce film est absolument à voir. Ça m’a vraiment retourné le cerveau et j’ai mis plusieurs jours pour m’en remettre. Je préfère pas vous en dévoiler d’avantage vous m’en direz des nouvelles. Il mérite un 12/10
Film trop peu connu, déjà un peu vieilli mais super intriguant et puissant. A voir
Drame • Giuseppe Tornatore • 2014 • 2h05 • Geoffrey Rush, Jim Sturgess, Sylvia Hoeks, Donald Sutherland. Virgil Oldman, un marchand d'art et commissaire-priseur vieillissant et solitaire, se rend quotidiennement dans une pièce secrète de sa somptueuse demeure dont les murs sont remplis de portraits de femmes. Appelé par une jeune héritière à estimer le contenu d'une ancienne villa, le vieil antiquaire se prend d'un soudain intérêt pour cette étrange cliente qui lui tient tête et qu'il ne connaît qu'au travers d'une voix ensorcelante au téléphone. Avouant souffrir d'agoraphobie depuis une dizaine d'années, cette jeune femme mystérieuse et invisible fascine tellement Virgil Oldman qu'il en tombe amoureux... 🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️🖼️ Commissaire-priseur de renom, Virgil Oldman est une véritable institution dans le monde de l’art, capable, en un seul regard, de déceler l’œuvre de faussaires du XVIe siècle. Ce vieux dandy ne fréquente les femmes qu’à travers son extraordinaire collection de tableaux. Un jour, une inconnue lui téléphone pour une estimation. Quand il se rend dans sa vieille demeure pleine de trésors, elle refuse obstinément de se montrer. Pourquoi ? L’amour de l’art, l’art de l’amour : Giuseppe Tornatore (Cinema Paradiso), de retour au cinéma après une longue absence, liait ces deux thèmes avec une élégance qu’on ne lui connaissait pas. Dialogues érudits, mise en scène au classicisme voluptueux, décors à la beauté surannée : même les petits malins qui auront flairé le dénouement surprise seront sous le charme de ce suspense à l’ancienne sur lequel planent les ombres d’Alfred Hitchcock (quelque chose comme Vertigo au musée) ou du Limier, de Joseph Mankiewicz. Très bien secondé par le séduisant Jim Sturgess, Geoffrey Rush est parfait en misanthrope guindé découvrant que l’amour est le seul art qui résiste à l’expertise… TÉLÉRAMA • Par Guillemette Odicino • Publié le 31 mars 2021 • Mis à jour le 08 novembre 2021.
Excellent