L'associé du diable

Şeytanın avukatı, filmi nasıl anlatırım bilmiyorum, hayatımda bu kadar acayip birşey izlemedim, aşırı psikolojik bir film, çok fazla inançlar ile ilgili, tanrı, şeytan, ilk başta normal bir avukat filmi gibi ama sonrası avukatlıktan çıkıyor, Şeytanın kontrolü, Cinayetler, Cinler... psikoloji bozucu, adamın Kevinin babası olduğunu baştan anlamıştım ama adamın şeytan olduğunu, ve tek istediğinin, oğlunu yoldan çıkarıp üvey kız kardeşi ile ona bir torun vermeleri olduğunu anlayınca film iyice saçmaladı özelikle +🔞 sahneler çok fazlaydı, çok fazla ve gereksiz ve iğrenç, resmen filmin konusundan çıktık, ama sonu güzeldi o heyecanlı kısmı Kevin'nin intihar edip Şeytanın onu tekrar eski ye diriltmesi ve ona bunlar sadece kafasında olup bitmiş gibi gösterip son anda göz kırpması havalıydı, ve filmin mesajı da çok güzel, kibir ve ego... kibirin ve egonun Şeytanın favori günahı olması... hep ben kazanacağım, ben asla kaybetmem dememek gerek bunun en büyük örneği bu film, çok fazla kötü sahne olmasa ilklere girecek bir film.

Noté 7/10 par Dearx Jeckill

LE COMMENTAIRE Si le Diable peut prendre plusieurs formes, il a pour lui d’être une personne plutôt sympathique aux premiers abords. Il plaisante et maîtrise l’art de la flatterie. Ses propositions sont toujours alléchantes. On ne le voit pas arriver. Pas plus qu’on anticipe ses colères car monsieur est quand même un peu soupe au lait. Après tout, nul n’est parfait (cf Hulk). LE PITCH Un jeune avocat brillant et déterminé rejoint un cabinet New Yorkais. LE RÉSUMÉ Kevin Lomax (Keanu Reeves) enchaîne les succès en Floride qui lui ouvrent les portes d’un cabinet prestigieux de New York. Il y fait la connaissance de John Milton (Al Pacino) qui devient son mentor. Très vite, il fait l’expérience de la ville avec ce qu’elle compte de pression et de tentations diverses (cf The Beta Test). New York n’est effectivement pas la Floride. This is New York. We’re not squeezing oranges. Kevin n’a pas la conscience tranquille car ses clients se moquent des lois. Entre les pédérastes de Floride et les assassins de Manhattan, le jeune avocat est servi. Malgré tout, Kevin fait le job sans broncher. Au fur et à mesure qu’il s’investit, il se détourne lentement de sa femme Mary Ann (Charlize Theron). Milton lui offre toujours le choix (cf Matrix). Kevin opte toujours son travail, en bon professionnel. I’m a lawyer! That’s my job, that’s what I do! Mary Ann n’existe déjà plus. Il l’oublie. Elle se suicide. Dans un Manhattan apocalyptique, Milton tente de pousser Kevin à l’inceste pour donner naissance un fils qui lui permettrait de régner sur le monde (cf La Malédiction). Kevin se tire une balle dans la tête. Son père est fou de rage. L’histoire se répète toujours. De retour là où tout a commencé, lors du procès Getty. Son premier mauvais choix. Il prend cette fois la sage décision de plaquer sa carrière, mais pas son ego. Pour le plus grand plaisir de son père. Vanity… Definitely my favorite sin! L’EXPLICATION L’Associé du Diable, c’est faire face à son ambition. Kevin Lomax est un petit avocat d’une petite ville de Floride qui se voit déjà en haut de l’affiche. Conscient de son potentiel, il aspire à mieux qu’à couper des oranges. Kevin a les crocs. Il affirme haut et fort qu’il veut gagner (cf The Apprentice). I don’t lose, I win!! Les ambitieux de son espèce ne tardent pas à attirer des personnes comme John Milton, un patron à l’affût de jeunes talents à développer. Milton se décrit lui-même comme un humaniste. À la différence de Dieu, patron old school, le Diable vit avec ses employés (cf El buen patron). Il a une recette alléchante pour monter vite : regarder toujours vers le haut sans avoir le vertige – ni scrupule. Guilt is like a bag of fucking bricks. All you got to do is set it down. Sa méthode de renard consiste à flatter ses proies, avec un peu de poésie quand c’est nécessaire : A woman’s shoulders are the front lines of her mystique, and her neck, if she’s alive, has all the mystery of a border town. A no-man’s land in that battle between the mind and the body. Son contrat repose sur le libre-arbitre. Free will. It’s like butterfly wings: once touched they never get off the ground. I only set the stage. You pull your own strings. Ce libéral prône la dérégulation là où Dieu aurait plutôt des allures de communiste à dicter quoi faire ou ne pas faire. Pas de commandement avec Milton. Au contraire, il laisse toujours l’opportunité de décider. Il donne l’impression de traiter ses n-1 comme des adultes, ce qui plait beaucoup à Lomax en quête de visibilité. Cependant, Milton le considère en réalité comme son enfant. Il est un beau manipulateur qui cherche avant tout à se constituer une armée de piranhas pour tout dominer. Cet utilitariste se moque du bien et du mal, tant que ses intérêts personnels sont servis. Son projet est le néant. Personne n’est heureux. Milton règne en maitre absolu et dispose de tout le monde selon ses envies, tournant le dos à la morale à l’image d’un Vince McMahon. Par exemple, Milton viole Mary Anne pour mieux se ré-approprier Kevin auquel il promet la gouvernance du monde – quand l’heure sera venue. Kevin n’est encore qu’un bébé. On n’a pas besoin de le pousser bien fort pour qu’il tombe. Une petite sucette suffit à le faire avancer : une nouvelle affaire, un plus grand appartement, un meilleur salaire, une proposition pour devenir associé au cabinet… Il ne sait pas s’arrêter, quitte à marcher sur le fil du rasoir ou jouer avec le feu. Dans ce pacte faustien qu’il passe avec le Diable, il se retrouve pris à son propre piège. Plus il monte et plus il doit tricher. Le mur se rapproche de plus en plus. Lomax se rend compte que tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Il constate aussi que dans ce Manhattan désertique, il n’y a plus que des monstres autour de lui. Ayant grandi dans un environnement maternel rempli de valeurs morales, Kevin Lomax sent sa conscience le gratter un petit peu. Comment arrêter cette machine infernale ? Quand on est habitué à n’aller que vers l’avant, peut-on revenir en arrière ? Kevin saurait-il se contenter de son poste actuel ? Peut-il s’épanouir sans être sous les feux des projecteurs ? Saura-t-il dire non à la tentation ? Que va-t-il se passer ? Chaque instant lui permet de faire un choix. Au fur et à mesure qu’il prend du galon, le choix devient plus évident. S’arrêter est plus compliqué. Kevin n’en peut plus. Il ne parvient plus à se regarder dans une glace. Alors tant pis, même s’il a l’impression de mourir : il essaie de dire non. Kevin est presque content de se retrouver à la case départ. Là où tout a commencé. Il a l’occasion de prendre un autre chemin. Mais Milton ne le perd pas de vue, sous une autre forme, et pour lui proposer une interview… Lomax n’a pas abandonné son ambition. Il ne voit pas la menace déguisée et accepte. Tant qu’il y a de l’ego, il y a effectivement de l’espoir.

La fin est tacky mais les 2h premieres heures sont cools

Watched x 1 (Netflix)

14/20 sur Netflix Déjà Vu