The Fall Guy

« -T’as changé de coupe ? -Oui, j’ai changé de coupe, et toi de numéro. Comme ça, on est quitte » Avec The Fall Guy, David Leitch signe une déclaration d’amour aux cascadeurs - lui même ayant commencé en tant que cascadeur- , au cinéma d’action et, plus largement, à l’industrie hollywoodienne. Inspiré de la série culte des années 80, le film reprend ses personnages principaux tout en les projetant dans un récit moderne, à la fois hommage et satire. Dès les premières minutes, un long plan-séquence nous plonge dans les coulisses d’un plateau de tournage : machinerie, bruit, chaos organisé. The Fall Guy met en avant ces métiers de l’ombre, indispensables mais rarement valorisés, et nous ouvre les portes de la fabrique des images. On y découvre un spectre très large du cinéma en train de se faire, des techniciens aux producteurs en passant par les cascadeurs. Le film fonctionne aussi comme une mosaïque de références : certaines frontales (Fast & Furious est explicitement cité), d’autres plus subtiles, dissimulées dans l’image ou le son (les échos à Mad Max: Fury Road, Dune ou encore des clins d’œil musicaux inattendus comme Taylor Swift). Le spectateur est invité à tester sa culture cinéphile tout en profitant d’un spectacle rythmé et jubilatoire. Mais The Fall Guy n’est pas qu’un simple festival de clins d’œil. Il se révèle aussi critique envers les dérives récentes des blockbusters : scénarios écrasés par les plannings, ego ingérables, producteurs manipulateurs et romances plaquées. Ici, justement, la romance occupe une place centrale : elle ne se contente pas d’habiller l’action, elle devient son reflet, une métaphore de la douleur et de la passion, intimement liée aux cascades et aux explosions. Sur le plan technique, le film brille par son inventivité. La réalisatrice fictive use d’effets de mise en scène – comme le split screen – qui prennent vie sous nos yeux. La bande-son, elle aussi, joue entre diégétique et extra-diégétique : une chanson de karaoké déborde de l’écran pour nous happer, tandis que le refrain de All Too Well de Taylor Swift circule librement entre univers sonore et émotionnel. Sans oublier, le fait qu’on voit tout l’envers du décor d’un film, comme par exemple les grandes scènes d’action. Tout cela donne à The Fall Guy une dimension méta, réjouissante pour qui aime le cinéma. Le duo Ryan Gosling / Emily Blunt fonctionne à merveille. Gosling, fidèle à son registre de héros fragile et charismatique, joue ici une version presque parodique de lui-même – quelque part entre le flegmatique conducteur de Drive et le Ken de Barbie. Face à lui, Emily Blunt est irrésistible, drôle et puissante, donnant à leur relation une énergie à la fois comique et émouvante. Certes, le scénario pêche par sa structure à tiroirs : une intrigue se clôt et une autre prend aussitôt le relais, ce qui le rend parfois absurde et globalement oubliable. Mais ce défaut est largement compensé par l’humour constant, les cascades spectaculaires et le plaisir de revisiter ces séquences encore et encore. Au final, derrière ses clins d’œil et son humour, The Fall Guy lance un message clair : il est temps que les Oscars reconnaissent enfin le travail des cascadeurs en créant une récompense qui leur soit dédiée

Film sympa à regarder à deux. J’ai bien rigolé, les images sont belles. Un peu niais mais sympathique quand on veut quelque chose de léger et beaucoup d’action !

Meuf chiante sinon ça va

Très original, à la fois dans le sujet, dans l’humour, dans la réal. On a bien rigolé (mais l’humour ne plaira pas forcément à tout le monde). Ça change!

Parfait film d'action, drôle et Ryan Gosling

I was'nt expecting that ! That Was quite cool and fun. The original scenario was full enjoyment.