
2024
•
Action / Thriller
•
2h06
Résumé
Zee, une mystérieuse célèbre tueuse à gages surnommée la « Reine des morts » dans le milieu criminel parisien, devient le centre d’une chasse à l’homme lorsqu’elle refuse une mission de son mystérieux agent consistant à assassiner une femme aveugle.
Un plus pour les séquences d’action très John woo
Bof, que des scènes de violence sans aucun fond autre que de la drogue. Les images étaient belles et les acteurs plutôt de qualité, mais l'histoire vraiment il n'y avait rien à en tirer
Difficile de passer derrière un film aussi culte que The Killer de John Woo... Sauf si c'est lui-même qui s'occupe du remake... Ou pas... Il y a près de 35 ans John Woo nous illuminait avec The Killer interprété avec classe par Chow Yun Fat... De par ses scènes d'action mythiques et ses ralentis qui apportaient une certaine poésie dans un monde brutal. Bref une véritable symphonie au milieu des nombreuses fusillades... John Woo a donc décidé de faire un remake de son propre film... Avec Omar Sy, Nathalie Emmanuel, Sam Worthington... Franchement sur le papier c'était plutôt étonnant mais ça attisait quand même un minimum mon âme nostalgique de l'original... Malheureusement dès les premières images, la déception a commencé à pointer le bout de son nez... Une réalisation à l'image proche des séries de TF1, une interprétation sans aucune émotion, et un Paris sans aucune âme... Nathalie Emmanuel a beau démontré une capacité physique plutôt intéressante, elle est loin d'avoir le charisme de Chow Yun Fat et sa présence n'apporte au final rien à ce remake. Omar Sy, qui tente toujours de percer Outre Atlantique, ne semble pas à l'aise dans ce rôle et cabotine aussi bien dans les scènes d'actions que dans les dialogues. Aucune âme ne se dégage de ce remake et aucun intérêt non plus... Même John Woo n'arrive pas à faire de Paris une ville d'action et ses décors ne collent pas à l'ambiance... La scène de l'église est interminable malgré quelques petites explosions sympathiques... Bref si ce n'était pas John Woo aux commandes, je dirai que c'est une insulte à l'original... Mais comme il en est à l'origine, je dirai simplement qu'il s'est planté... On ne touche pas à un culte surtout pour en faire un remake avec des acteurs francophones qui plus est et à Paris...
#Canal+
Pas aimé, endormie Histoire confuse, improbable Personnages inintéressants
Petit film d acteurs français avec de bons acteurs . Pas mal
Plat
Un film de John Woo Lors de l'exécution de son dernier contrat, un tueur à gage provoque la cécité d'une jeune chanteuse. Pour trouver l'argent nécessaire à l'opération de la jeune femme, il accepte un nouveau contrat. Le point de départ demeure identique à celui de l’original. Exécutant un contrat, la tueuse à gages Zee (Nathalie Emmanuel, aperçue dans Game of Thrones puis icône de Megalopolis, de Coppola) aveugle sans le vouloir une chanteuse. Ensuite, le cheminement du récit diffère tout à fait, même si ses moteurs restent les mêmes : un dernier contrat pour se racheter et une avalanche de clins d’œil christiques. Les entrevues de Zee avec son commanditaire se déroulent dans une église désacralisée et la tueuse n’a besoin que d’une certitude pour accepter une mission : savoir si sa cible « mérite » pénitence. Zee part exécuter la chanteuse, témoin gênant, mais ne peut s’y résoudre, mettant ainsi les pieds dans des magouilles qui la dépassent de très loin. Et sur lesquelles enquête le flic Omar Sy (avec une petite boucle d’oreille et une attitude digne de Loin du périph, qui lui va toujours bien), secondé de… l’attachant Grégory Montel. Pas mal, non ? C’est français. C’est aussi, parfois, un peu fouillis. Restent, pourtant, les split screens (ces écrans scindés au montage, ici surprenants de précision), des ralentis en veux-tu en voilà, de la castagne chorégraphiée façon modern jazz et un affrontement final proche de la toile de maître. Si son baroque suscite parfois un sourire, The Killer n’est certainement pas une comédie. Face à un film à ce point hanté par le pardon biblique, saluons plutôt la résurrection (en espérant qu’elle ne soit pas éphémère) d’un maître du cinéma d’action.
Ugc Vélizy