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Résumé
Alors qu'il se trouve bloqué sur une aire de repos de l'Arizona, un représentant de commerce se voit pris en otage par deux braqueurs de banque qui n'hésitent pas à recourir à la cruauté, ou à l'acier froid et tranchant, pour protéger leur magot taché de sang.
Avis et Commentaires
65 avisPas mal .. bons acteurs .. mais trop de violence
Huis clos tendu avec son lot de personnages d'Amérique profonde. Très pompé sur Tarantino, mais du coup c'est bien.
Un bon divertissement ! On se prend pas au sérieux et c'est très bien. La comparaison avec Tarantino, c'était pour vendre...
⛽💵🥧
Très bon thriller western style Tarantino. Suspense et personnages caricaturaux mais attachants.
Un film de Francis Gallupi En plein désert de l’Arizona, l’unique station-service à des kilomètres à la ronde est à sec. Les clients sont contraints d’attendre, au « diner » du coin, l’arrivée du camion-citerne. Les choses se gâtent avec l’arrivée de deux braqueurs en cavale… Nostalgiques des films noirs poisseux suintant la tentation et la fatalité ? Ce film est fait pour vous. Au milieu de nulle part, cette cohabitation forcée de personnages très différents (outre les deux bandits : un vendeur de couteaux, un couple de retraités, une serveuse qui est la femme du shérif, deux tourtereaux écervelés…) ne peut, on le sent dès les premières minutes, que mal se terminer. La clim est en panne, on dégouline de sueur, et ces deux malfrats patibulaires en panne d’essence qui arrivent, faisant sévèrement monter la tension… Quand la situation dégénère, chacun, spectateur compris, se met à spéculer : qui va s’en sortir ? Qui tentera quelque chose contre ces deux braqueurs aussi mal assortis que violents ? La mise en scène extrêmement précise de Galluppi fait de ce modeste diner une inquiétante souricière, décor d’une partie d’échecs dont tout le monde ne sortira pas vivant. À la dextérité de la mise en scène répond une photographie absolument remarquable, riche, expressive, pleine d’ombres et de relief. Aussi noir soit le film dans son essence, aussi franches sont ses couleurs ; reprenant l’imagerie typiquement états-unienne, rassurante, du petit resto propret où il fait bon boire un mauvais café, le cinéaste et son chef opérateur Mac Fisken ont su créer un univers visuel saisissant, évoquant aussi bien le western que certains films des frères Coen. Ce travail formel permet de savourer d’autant mieux la prestation des interprètes, toutes et tous vraiment excellents, qui parviennent à donner une épaisseur humaine immédiate à des personnages dont on ne sait rien. Une belle réussite donc, réservée tout de même à un public qui ne craint pas les morts violentes à l’écran ! _________________________________________ Il y a sûrement une meilleure invitation à faire à un film que de lui coller illico une étiquette. On ne va pourtant pas s’en priver dans le cas de The Last Stop in Yuma County tant les références cinématographiques y sont brandies haut et fort dès les premières scènes où résonne une reprise style western de… L’Amour est bleu de Vicky Leandros. Qu’on se le dise, puisque telle est visiblement la carte de visite avec laquelle Francis Galluppi veut se présenter à nous : on est ici en plein hommage aux films de genre plein d’ironie cool de Tarantino et de frères Coen.
