
2001
•
Drame / Music
•
1h40
Résumé
En 1927, Fegele, une petite fille juive, vit une enfance heureuse avec son père, maître de chapelle, et sa grand-mère, dans un village russe. Devant la menace de persécution qui grandit chaque jour, son père émigre aux Etats-Unis. Peu après son départ, le village bascule dans la violence. Fegele part précipitamment avec quelques habitants pour rejoindre l'Amérique. Mais elle se retrouve sur un bateau en partance pour l'Angleterre. A son arrivée, Fegele est rebaptisée Suzie, placée dans un foyer d'accueil catholique et envoyée dans une école, où on lui défend de parler yiddish. Elle y apprend toutefois à chanter. Dix ans plus tard, Suzie quitte l'Angleterre pour Paris, où elle devient choriste et rencontre une ambitieuse danseuse russe, Lola. Suzie rêve toujours de traverser l'Océan Atlantique pour l'Amérique...
"L'Homme qui pleurait" écrit et réalisé par Sally Potter avec (Christina Ricci, Cate Blanchett et Johnny Depp). L'Anglaise Sally Potter de sont troisième long métrage, nous propose un mélodrame surprenant et rare du cinéma francobritish. Bien que cette œuvre s'apparentent de très loin à un modèle classique normé, Doté de nombreuse lacunes scénariste mais d'un postulat de départ unique. S'écartant complètement des sentier battu, elle peu frustré de part son potentiel non exploiter. Mais Il y à quelques chose d'a la fois curieux et singulier dont la manière que Potter perçois les émotions. Une sensibilité très intimiste voir presque bohèmienne, cambrer seulement sur les apparences de l'instant présent. C'est sur cette sinergie intéressante de ce mélange chaud/sensuel et d'un ghotique peu commun que le charme de cette œuvre opére. L'association Deep/Richie fait merveille, acteurs brillant, charismatique..le jeux intérioriser de Christina, mystérieuse à shouait et de Deep, offrant ce côté chaleureux, réconfortant. Une œuvre qui n'est pas forcément donnée à la sensibilité de tous, seulement une alchimie entre Deep et Ricci sur une ambiance très gitane. "The man who cried" et à aborder avec recule, à percevoir plutôt comme un film esthétique la ou les mouvements et les émotions racontes une l'histoire. À découvrir https://youtu.be/jxcHiy4q_rI?si=oivNd13ArSKui25v
Soyons honnêtes d'emblée : "The Man Who Cried" n'a rien de passionnant. Et en plus, le titre du film est trompeur car le personnage principal est une femme : Susan ou Suzie comme on veut, ou Fegele pour les intimes. Fegele car quand elle était petite, elle vivait dans un village perdu au fin fond de la Russie avec son père et tout allait pour le mieux. Cependant, elle a tout perdu : son père, son nom, sa religion et sa langue quand elle a fui la violence des pogroms avec quelques villageois. Coupée des siens, elle s'est retrouvée en Angleterre, dans un foyer catholique. Devenue adulte, Suzie est chanteuse de choeur et part pour Paris où elle intègre la troupe d'opéra de Felix Perlman. Elle se lie d'amitié avec Lola, une belle russe ambitieuse, avant de tomber amoureuse de César, un tsigane dresseur de chevaux. Mais rien ne dure dans le temps et la persécution antisémite la rattrape, celle des nazis cette fois. En somme, le film s’intéresse à la tourmente qui a balayé les juifs des années 20 et 30 en Europe centrale, puis en France. Le casting est pour le moins étonnant, on se croirait presque au début d’une blague : Christina Ricci et Cate Blanchett en russes, John Turturro en italien et Johnny Depp en tzigane. Je n’ai pas du tout accroché au jeu de Ricci. Elle passe 1h30 à tirer la gueule. Alors oui, l’histoire de son personnage n’est pas fun mais quand même. Y’a bien eu quelques moments heureux. Et quand elle sourit, on sent bien que c’est forcé. Franchement, je n’ai senti aucune émotion dans son jeu. Johnny Depp ne sert pas à grand chose. Il est au casting parce qu’il est beau. C’est tout. Il passe son temps à faire un regard ténébreux afin d’envoûter toutes les spectatrices. Sinon, son personnage n’a rien d’intéressant à communiquer, d’ailleurs il parle très peu. En ce qui concerne, John Turturro joue un chanteur d’opéra ambigu. Il est correct dans ce rôle. Quant à Cate Blanchett, elle est bien la seule personne à dégager de l’émotion en 1h30. Elle est hypnotisante dans son rôle et donne vie au film car quand elle s’absente, c’est le calme plat sans elle. Elle m’a vraiment surprise, encore une fois, capable de jouer une femme vénale mais plus par peur de l’avenir et qui qui n’oublie pas son amie, avec son accent russe et toujours cette voix puissante et envoûtante. Si l’histoire de l’émancipation d’une jeune femme est intéressante en soi, ou la persécution des juifs, elles auraient pu l’être en réalité si le film n’avait pas été aussi lisse. Même une feuille de papier ne l’est pas autant. Le film dure 1h30, mais qu’est ce qu’on s’ennuie. La réalisatrice a tellement voulu mettre le paquet sur la mise en scène (visuel et sonore) qu’elle en a oublié le cœur, l’âme de son film. Certes, l’ambiance est très sombre, très pesante et correspond bien à la période décrite. Il n’y a pas couleurs dans ce film. Le truc le plus coloré doit être les cheveux blonds de Cate Blanchett et son rouge à lèvre. Ce qui a pour conséquence que rien ne respire la joie de vivre pendant 1h30. De plus, certains passages, clefs en plus, vont beaucoup trop vite notamment l’enfance de la protagoniste, j’aurai aimé en voir plus sur les pogroms, par commencer qu’est ce que c’était exactement sans avoir besoin d’aller chercher sur internet. La fin du film aussi est trop rapide voir bâclée notamment avec la mort comme une malpropre de Cate Blanchett. Aussi, la Tour Eiffel éclairée en 1940, il aurait pu éviter. En plus c’est produit en partie par la France. Au final, un film très poétique et musicale (Trop ?). Les thèmes abordés sont intéressant en soi mais tout se passe en silence, en supposition, en légèreté dans une ambiance morne qui fait qu’on décroche au fur et à mesure.