Opinion du public
392 avis
6.6/10
6.7/10
Les avis sur ce film révèlent une appréciation mitigée, oscillant entre admiration pour l'esthétique visuelle typique de Wes Anderson et une certaine frustration face à un scénario jugé complexe et parfois incohérent. Les performances des acteurs sont largement saluées, tout comme la mise en scène unique et les décors colorés. Cependant, certains spectateurs ont trouvé le rythme lent et ont eu du mal à s'engager pleinement avec l'histoire.
👍 Esthétique visuelle captivante et performances solides.
👎 Scénario complexe pouvant dérouter.
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Résumé
L'histoire d'une famille et de son entreprise.
Vu en cinéma en plein air à Berlin. C'est un film de Wes Anderson qui fait toujours un peu les mêmes films. En plus la structure du film est redondante: on suit un méchant businessman accompagné de sa fille qui veut devenir nonne allait voir différentes personnes dans un pays fictif pour avoir des financements. Il y a comme toujours une belle esthétique particulière, de l'humour et un ton décalé et surréaliste plaisant. Mais comme à chaque fois les personnages sont assez distants et détachés, l'intrigue de fond compliqué, qui se répète. Le tout associé à un style de Wes Anderson qui se répète lui-même, ce qui fait qu'on s'ennuie assez vite. Matteo dit 7/10 pour le rythme et l'esthétique
7/10
Esthétique précise, film de théâtre ! Mo. 1er Wes Anderson. Je n'ai pas parfaitement compris le scénario ni l'histoire, mais c'est une expérience !
Michael Cera quel homme 🙏
De très bons jeux d’acteur, une intrigue complexe et qui se tient, mais qui comportera toujours des zones d’ombres. Des personnages très intéressants. Une photographie et mise en scène particulièrement fidèle à Wes Anderson, parfaite ! Mais toujours des films assez particuliers, un rythme correct mais relativement lent, et un déroulement structuré mais parfois complexe.
Vu au cinéma avec Solveig, au début j'aimais pas mais enfaite on s'y accroche et on comprend mieux et finalement c cool mais pas il n'est pas le meilleur film. Pourtant il y a de bons acteurs comme Tom Hanks et Scarlett Johansson. En réalité je mets un 6.5 🌀 Début dramatique et point de rupture En 1950, Anatole “Zsa‑Zsa” Korda (Benicio Del Toro), industriel impitoyable surnommé « Mr Five Percent », survit à une tentative d’assassinat dans son avion. Durant son inconscience, il vit une vision de la vie après la mort, passant devant un tribunal céleste, qui le pousse à réévaluer son existence . Il décide alors de renouer avec sa fille unique, Liesl (MIa Threapleton), novice dans un couvent, pour en faire sa héritière et succéder à son empire . 🧩 La « Phoenician Scheme » : un projet controversé Korda tient dans ses boîtes à chaussures la documentation de son projet colossal en Phénicie, reposant sur l’exploitation d’un travail forcé . Accompagné de Liesl et de Bjørn (Michael Cera), un Norvégien apparemment innocent devenu son assistant, il part en tournée pour trouver des investisseurs – un train tunnel, un régisseur de boîte de nuit, et jusqu’aux frères Hanks et Cranston incarnant des magnats américains . 👨👧 Réconciliation et révélations Liesl, moralement opposée aux exactions de son père, reste pour découvrir la vérité, notamment sur la mort de sa mère. Lors d’une vision, Korda admet son implication indirecte, déclenchant un conflit familial latent . Bjørn est démasqué comme agent du gouvernement américain (son nom de code est Agent Karlsen), mais finit par se ranger du côté de Liesl et Korda, épris de Liesl . 💥 L’affrontement final En pleine présentation, Nubar (Benedict Cumberbatch), demi‑frère de Korda, révèle son implication, étant responsable des tentatives d’assassinat. Il aurait aussi eu une aventure avec la mère de Liesl, ce qui rend incertaine la paternité de Liesl . Suit une bagarre orchestrée de manière typique Anderson, où Korda triomphe, Nubar périt dans l’explosion d’une grenade posée sur un modèle de barrage . ❤️ Rachat, sacrifice et nouvel équilibre Korda, confronté à ses fautes, se rachète : il convertit au catholicisme, paye les ouvriers, finance entièrement le projet (au prix de sa ruine), et décide de rembourser les dommages . Liesl accepte de le considérer comme son vrai père, quelle que soit la réalité biologique . Ruiné, Korda s’installe avec Liesl et ses neuf fils dans une maison modeste. Ils ouvrent le Café Zsa‑Zsa, où il est chef et elle serveuse. Bjørn (désormais enseignant) lui demande la main – elle accepte . Le film se conclut sur une scène apaisée : Korda et Liesl jouent aux cartes le soir, symbole d’une vie enfin authentique et familiale . 🔍 Thèmes et interprétation Réflexion sur l'héritage, la culpabilité et le choix moral : l’argent ne peut pas racheter, seule la réconciliation familiale apporte la paix . Moralité : la rédemption vient du sacrifice volontaire et de la responsabilité personnelle – non de la lignée . Métaphore sur le cinéma et l’art : le film pourrait être lu comme une critique de ceux qui monetisent l'art au détriment de l'intégrité – sceaux parfaitement orchestrés par Anderson . 🎞️ En résumé global The Phoenician Scheme est une comédie noire et réflexive, typiquement Andersonienne : visuellement stylisée, narrativement riche, avec une charge émotionnelle sous-jacente. C’est l’histoire d’un oligarque déchu qui, au terme d’un parcours mouvementé entre conspiration, espionnage, conflits familiaux et visions mystiques, découvre que son véritable héritage réside dans l'humilité, la famille, et la réorientation morale.