La Pianiste

Grand prix du jury festival de Cannes 2001 Exploration des conséquences destructrices de la répression des désirs et des émotions, et de l'impact de l'oppression familiale sur l'individu. Drame psychologique intense, explore les thèmes de la perversion, du désir et de la domination. Isabelle Huppert incarne une professeure de piano rigide et tourmentée, engagée dans une relation destructrice avec un de ses élèves. Basé sur le roman de Elfriede Jelinek, le film est célèbre pour ses performances crues et sa mise en scène provocatrice.

Franchement le genre de film où on n’en sort pas indemne … Mais pas du tout du tout. Alors là déjà un grand bravo je m’incline à plate couture devant la performance des deux acteurs principaux : Isabelle Huppert et Benoit Magimel. C’était absolument ultrapuissant et fantastique. Bon la réalisation était clairement superbe aussi et on n’aurait pas pu faire un film comme cela avec autant de force sans tomber dans la caricature avec un réalisateur de petite gamme. Découverte totale du réalisateur : Michael Haneke, réalisateur autrichien, récompensée à de nombreuses reprises et cela est clairement mérité. Le sujet est très particulier et c’est film de manière tellement crue que on peut très légitimement se dire « wtf » à de nombreuses reprises durant le film : Isabelle Huppert est donc grande prof de piano au Conservatoire et peut être très dure. Lors d’un récit privé, Benoit la rencontre et tombe amoureux directement. Elle ne se laisse pas faire mais lui forçant, forçant va arriver à rentrer dans son intimité mais alors quelle intimité : fan des pratiques masochistes, allant régulièrement voir des porno, se faisant mal quand elle se masturbe, adorant le voyeurisme, il ne sait pas sur qui il tombe (il pensait connaitre qu’une simple bourgeoise et pourtant). Elle va devenir complètement folle et va presque le harceler jusqu’à ce que lui débarque une fois pour toute chez elle en pleine nuit, la frappe au visage et la viole (tout cela lui avait été un peu demandé par la jeune fille par lettre mais on s rend compte que les bornes sont clairement dépassées ici). Il s’en va comme un lâche et ils ne se croiseront que le lendemain alors que la dame se préparait pour faire un concert (elle remplaçait quand même une de ses élèves qui s’était blessée parce que Isabelle Huppert avait mis des bouts de verre pour qu’elle se blesse étant jalouse d’elle). Une histoire complètement saugrenue et en même temps reflétant le caractère tragique et animal que les humains possèdent au fond d’eux et qu’ils n’arrivent pas à faire sortir. C’est une critique assez claire de la bourgeoisie mais un peu plus osé, un peu plus dérangeant, un peu plus sauvage.

j’ai pas tout compris femme insensible mais qui cache une sombre partie d’elle qu’elle va dévoiler à l’homme qui l’aime

Archi violent jeu époustouflant Épuisée du jugement de Pierrot......... Qui n'a su le dire une seule fois.....

Impossible de réellement le noter car il est magnifiquement écrit, joué, tourné mais pour ce qui est du fond de l’histoire on peut tous être d’accord que c’est le film le plus dérangeant jamais inventé. La complexité des caractères est passionnante mais effrayante à la fois 👏

Erika Kohut, la quarantaine, est un honorable professeur de piano au Conservatoire de Vienne. Menant une vie de célibataire endurcie chez sa vieille mère possessive, cette musicienne laisse libre cours à sa sexualité débridée en épiant les autres. Fréquentant secrètement les peep-shows et les cinémas pornos, Erika Kohut plonge dans un voyeurisme morbide et s'inflige des mutilations par pur plaisir masochiste. Jusqu'au jour où Walter, un élève d'une vingtaine d'années, tombe amoureux d'elle. De cette affection naît une relation troublante, mouvementée et perverse entre le maître et son disciple.

Surpris par la tournure que ce film prend. Pas de morale, mais une belle leçon sur les désirs et ce qu’est la réalité.

Film dérangeant, provoquant. Personnages perturbés. Presque émouvant.

j’ai rien à dire juste ???? trop chelou