7.5/10
2021
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Comédie / Drame
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1h59
Résumé
L'histoire de trois familles vivant dans trois appartements d'une même copropriété bourgeoise.
Film simple et juste Me fait penser à la vie mode d’emploi de perec Dans un immeuble on entre dans la vie de chacun On se rend compte que tous ont des soucis graves , des drames familiaux et finalement tout passe . le temps efface les misères et les souffrances Le film se termine 15ans après Sur un spectacle de tango itinérant qui passe dehors devant l’immeuble Le couple de juges ( n moretti ) Le couple de lucio Le couple de Renato ( concierge) et sa petite fille charlotte . Beaucoup de choses circulent Les films de moretti sont fluides
Beaux drames familiaux à l'italienne. On suit en parallèle plusieurs récits de vie qui s'entremêlent plus ou moins. Nice acting et très belle photographie
Vu le 11 08 22 avec warnu
10 01 2022
Drame • (1h59) • 2021 • Italie • Réalisé par Nanni Moretti • avec Riccardo Scamarcio, Margherita Buy, Alba Rohrwacher, Adriano Giannini. A Rome, les habitants d'un immeuble vont se déchirer à cause de la faute de l'un d'eux, Andrea, le fils de 20 de Dora et Vittorio, qui vivent au dernier étage. Vittorio ne comprend pas Andrea, pire le rejette. Dora, elle, ne veut pas abandonner son fils. Si elle le fait, c'est à cause d'un ultimatum imposé par son mari. Il y a aussi Monica, abandonnée de long mois par son mari qui travaille à l'étranger, qui est effrayée à l'idée de devenir mère sans aucun soutien. Lucio, de son côté, accuse de négligence tous ses voisins alors qu'il laisse sciemment sa fille de 7 ans à la garde de son voisin de palier. Il trompe, agresse et bouleverse durablement tout l'équilibre de son foyer... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Même s’il est allé puiser dans la littérature, c’est sans doute à la densité narrative des séries que Nanni Moretti entend se confronter, avec ces intrigues croisées, riches en personnages et en rebondissements. On suit, en trois époques, la vie des habitants d’un bel immeuble de Rome — dans le roman adapté, Trois Étages, de l’Israélien Eshkol Nevo, l’histoire se déroulait à Tel-Aviv. Il y a d’abord l’effroi d’un accident, une nuit : un adolescent de l’immeuble, ivre au volant, renverse une passante enceinte, défonce un mur de briques de verre du rez-de-chaussée et finit sa course dans un appartement. Les conséquences de ce drame sont multiples : l’affrontement destructeur entre l’adolescent coupable d’homicide involontaire et ses parents, tous deux magistrats ; le soupçon d’agression sexuelle contre une fillette par un voisin de palier retraité à qui elle avait été confiée pendant les événements ; une idylle transgressive entre le père de cette enfant et la petite-fille encore mineure du même retraité… En dépit de cette profusion inattendue, Tre piani donne souvent l’impression de retrouver un Nanni Moretti familier, celui de La Chambre du fils (2001). Un Moretti certes plus sombre que jamais, mais émouvant, humaniste, sinon humble. Moins soucieux, cette fois, de briller par des trouvailles de mise en scène que d’accompagner ses personnages éprouvés vers une certaine résilience ou, du moins, une consolation. TÉLÉRAMA • Critique par Louis Guichard • Publié le 06/02/2023.
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