7.6/10
2024
•
Drame
•
1h48
Résumé
Une nuit, une femme en danger appelle la police. Anna prend l'appel. Un homme est arrêté. Les semaines passent, la justice cherche des preuves, Aly, Anna et Dary font face aux échos de cette nuit qu'ils ne parviennent pas à quitter.
Film DVD : vu chez Nathalie, avec Mathilde, Clara, Fanny, Florian et Gabriel
Histoire d’une agression traitée de façon très pudique et réaliste
Edl Une nuit, une femme en danger appelle la police. Anna prend l'appel. Un homme est arrêté. Les semaines passent, la justice cherche des preuves, Aly, Anna et Dary font face aux échos de cette nuit qu'ils ne parviennent pas à quitter.
Une nuit, une femme en danger appelle la police. Anna prend l'appel. Un homme est arrêté. Les semaines passent, la justice cherche des preuves, Aly, Anna et Dary font face aux échos de cette nuit qu'ils ne parviennent pas à quitter. Tous les éléments et toutes les injonctions de notre époque en pleine révolution sont habilement et intelligemment amenés. Pas une once de pathos, ici, mais des tonnes de lucidité et d’humanité. Intrigant comme un thriller, intelligent comme un documentaire. Multipliant les points de vue, y compris celui de l’agresseur présumé, soutenu par sa mère (Anne Dorval), Delphine Girard met au jour avec une grande intelligence la mécanique du déni à l’échelle d’une société, la difficulté pour les victimes d’aller au bout de la procédure judiciaire. Un film captivant, porté par une interprétation impeccable. Quitter la nuit est un film très écrit, et plutôt abouti pour une première œuvre de cinéma. Derrière l’apparente simplicité de la mise en scène, se tisse la mécanique monstrueuse de l’abus où auteurs et victimes se renvoient dos à dos le récit de leur vérité. En se tenant à équidistance de ses protagonistes, Girard veut installer un regard à égalité, quasi dépassionné. Au risque que le film manque lui aussi de passion et semble presque éteint. La réalisatrice belge Delphine Girard met en scène une histoire de réparation psychologique qui, hélas, s’enlise dans les poncifs. Troublant pendant dix minutes. Dix minutes seulement.
« Quitter la Nuit » c’est l’appel de détresse d’une femme en voiture avec un homme menaçant. Dès le début, l’histoire est assez prenante. La caméra se positionne du point de vue d’Aly puis de Dary sans que l’on ne sache vraiment qui est la victime. Et progressivement on ne comprend pas trop où tout cela voudrait nous amener. Le film devient carrément brouillon, preuves, pas preuves, plainte, pas plainte, coupable, pas coupable.. puis en fait c’est bien ce à quoi on s’attendait, voilà fin. Vraiment dommage À noter la troublante ressemblance de Selma Alaoui avec Marion Cotillard. En tout cas ici
L'Humanité. par Sophie Joubert Multipliant les points de vue, y compris celui de l’agresseur présumé, soutenu par sa mère (Anne Dorval), Delphine Girard met au jour avec une grande intelligence la mécanique du déni à l’échelle d’une société, la difficulté pour les victimes d’aller au bout de la procédure judiciaire. Un film captivant, porté par une interprétation impeccable. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=291964.html