Résumé
Thomas, vieillard vivant dans un hospice, est persuadé que son voisin Alfred Kant et lui ont été échangés à la naissance. Ruminant son amertume, il n'a qu'une obsession : récupérer la vie qui lui a été volée, à n'importe quel prix.
Il y a de la folie, de la douceur, de la dureté, de la tendresse. Il y a déjà des éléments de ce qui donnera le huitième jour (Duquesne déjà bien sûr, mais aussi les chansons, les rêves visualiser…). C’est touchant et déroutant. Un bon moment. Michel Bouquet est magnifique. Le montage qui semble partir dans tous les sens, passé, présent, enfance dont le narrateur ne peut se souvenir… nous plonge dans la mémoire de toto, avec ses vérités et ses mensonges. On voit tout, on ne sait plus ce qui est vrai, ce qui est réécrit, ce qui est faux. Et tout ce bazar très organisé nous amène vers cette fin étonnante, et ce garçons qui nous annonce que c’est fini et souligne que nous étions dans une histoire, dans du faux, comme ce navire qui pourrait paraître réel mais est tenu par une main d’enfant que l’on voit parfois. Il y a déjà beaucoup de ce réal dans ce premier film qui est déjà une réussite. Un cinéaste pas comme les autres.