
2023
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Drame
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1h52
Résumé
En France. Vague de froid exceptionnelle. La température n'est jamais descendue aussi bas. Le froid et l'inquiétude gagnent le pays, du Nord au Sud, d'Est en Ouest. Par une nuit glaciale, dix inconnus se rencontrent. Et puis la tempête arrive. À l'aube, ils ne sont plus les mêmes.
Dystopie climatique sans rythme ni beaucoup d’intérêt.
Dix personnages surpris par un froid glacial en plein été. Des rencontres, de la solitude, de l’espoir, de la peur, de l’amour, une chanson, la lutte des classes, et des rêves. Dix fragments d’humanité qui forment un tableau impressionniste de la France, aujourd’hui. Un hommage aux Nymphéas. CRITIQUE DU FILM Trois ans après le COVID et nos angoisses de fin du monde, Laetitia Masson s’attaque à la comédie romantique et y insuffle un zeste de réflexion climatologique qui n’est pas sans rappeler nos préoccupations durant le confinement : si c’est vraiment la fin, avec qui voulons-nous être ? Et comment vivre notre vie ? Façon Love Actually, une dizaine de personnages se croisent par hasard et entreprennent de tomber amoureux plus ou moins chaotiquement. Si l’idée n’était pas mauvaise et que le titre était très poétique, Un hiver en été se vautre pourtant dans les pires travers possibles dès les premières minutes : intrigues inintéressantes, dialogues affligeants, le film prend rapidement les allures d’un mauvais téléfilm mélodramatique. Sur fond de violons censés nous tirer les larmes, la réalisatrice s’évertue à nous faire réfléchir au couple, à la solitude et à la société en nous présentant une brochette de personnages brisés et esseulés qui agacent et n’émeuvent pas ; de Pablo Pauly en prostituée trans endettée à Clémence Poésy en SDF peintre, Un hiver en été semble réunir tous les clichés possibles et imaginables sur la beauté de l’âme humaine sans jamais parvenir à en tirer quoi que ce soit.