7.9/10
1988
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Animation / Aventure
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1h44
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Opinion du public
554 avis
7.9/10
7.7/10
Les avis sur 'Qui veut la peau de Roger Rabbit' sont majoritairement positifs, saluant un mélange innovant de réalité et d'animation avec une touche d'humour unique. Les spectateurs apprécient les performances de Bob Hoskins et Christopher Lloyd, ainsi que les prouesses techniques de l'époque. Le film, considéré comme un classique, continue de divertir toutes les générations, bien que certains trouvent les effets spéciaux un peu datés aujourd'hui.
👍 Mélange innovant de réalité et animation.
👎 Effets spéciaux parfois datés.
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Résumé
Un détective qui déteste les dessins animés est le seul espoir d'un lapin cherchant à prouver son innocence alors qu'il est accusé de meurtre.
« -Comment on appelle le milieu d’une chanson ? -Un Ponnnttttt » Roger Rabbit c’est redonner le sourire à un homme qui pensait l’avoir perdu pour toujours. Pour y parvenir, le film part du postulat que les Toons sont des êtres vivants qui cohabitent avec les humains, tout en ayant leur propre ville, “Toonville”. Et comme ce sont des êtres vivants, ils sont les acteurs de leur propre cartoon. Ensuite, l’idée de génie réside dans le fait de ne pas avoir choisi un personnage de dessin animé déjà célèbre, mais d’avoir créé son propre héros : Roger Rabbit. Ce toon déjanté -plus déjanté qu'un Toon il s'entend- et attachant. Ce personnage de dessin animé excentrique est accusé du meurtre du patron du studio Acme et risque la peine de mort par l’implacable juge Demort, qui est encore plus terrifiant que le juge Claude Frollo. Le film a donc une ambiance film noir avec une enquête policière bien menée et, quand même, assez sordide. Surtout que l’atmosphère est renforcé avec l’esthétique d’un Los Angeles d'après guerre, ainsi que la photographie employée, et la musique. Pourtant, à la base, ce film s’adresse en premier lieu aux enfants, avec ses toons et son humour déjanté. Pourtant, il parvient aussi à s’adresser à un public plus mature, avec des vannes et des situations qu’on ne comprend pas étant enfant. Le film parlant quand même de meurtre, d’adultère, de sexe et de génocide. La qualité des incrustations des toons à la pellicule est tout simplement remarquable. Déjà impressionnante il y a 20 ans avec Mary Poppins, Disney maîtrise cette technique à la perfection. Le dynamisme insufflé par la cohabitation de ces deux univers est tout simplement captivant. Mais au final, Qui veut la peau de Roger Rabbit, c’est se remettre à rire. Eddie Valiant, malgré son apparence de dur à cuir, est un grand sensible. Autrefois, il était même connu pour faire le clown avec son frère. Mais la vie l’a rattrapé en lui fauchant son partenaire. Valiant se retrouve isolé au sens de Lamartine : un seul être vous manque et tout est dépeuplé. La tristesse le pousse à trop boire, comme si la vie elle-même le submergeait. Sa haine envers les Toons, qu’il accuse d’avoir causé la mort de son frère, le rend aigri. Il s’en méfie alors qu’il ferait mieux de s’en inspirer. Car les Toons ont un pouvoir de résilience impressionnant grâce au rire. Examinons les bienfaits du rire… Plus que de les mettre dans son lit, le rire a le pouvoir de faire chavirer le coeur des femmes. La sexy Jessica Rabbit excite peut-être beaucoup d’hommes mais elle n’en aime vraiment qu’un seul : son Roger. Une chose qu’Eddie Valiant a d’abord du mal à comprendre. Mais au contact du lapin blanc, Eddie va comprendre bien plus et notamment que les gens ont besoin de rire. Roger semble insupportable pour certains. Il est pourtant aimable car il « n’existe que pour faire rire » Faire rire est un talent précieux et inné mais que certain oublient avec le temps, trop occupés à gérer des choses sérieuses parce que la vie n’est pas drôle tous les jours. R.K. Maroon est soucieux de vendre son studio. Le pragmatique juge DeMort rêve de construire des autoroutes pour venir à bout des embouteillages. Pire, lui se méfie carrément du rire. Selon le juge, le rire écarte l’humanité de son devoir envers Dieu. C’est à dire que le rire, d’une certaine manière, permet à l’humanité d’échapper à une forme d’asservissement. Pour ces apôtres de la gravité, on ne peut certainement pas rire de tout. On doit même ne rire de rien. Alors que le rire peut tout guérir -c’est le Joker qui le dit-. C’est effectivement l’arme ultime permettant de prendre une saine distance par rapport au monde. Il ne s’agit pas de se moquer des événements, ce qui s’apparenterait à une forme de retour à l’enfance – comme un déni de réalité. Au contraire, il s’agit de ne pas oublier son âme d’enfant afin de s’amuser des événements, pour mieux encaisser la réalité. On tombe, on rigole. Faire des blagues. Prendre les choses avec légèreté. Ce qui est toujours mieux que de finir esclave de la bouteille. Espérons que ce n’est pas le whisky qui fait voir tous ces éléphants roses à Valiant…
Noté 9/10 par Theotime Gérome
Un film qui mélange 2 univers : le réel et le monde des toons. Ce film a une belle moralité : il ne faut juger un groupe de personnes à cause d’une. De plus c’est un Disney donc j’ai adoré.
Un magnifique film avec de bons effets spéciaux pour l'époque. A voir et à revoir sans modération.
Robert Zemeckis
J'aime toujours autant ce film