
2022
•
Jonathan Dayton
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Résumé
Toby Fleishman savait à quoi s'attendre lorsque lui et sa femme depuis près de 15 ans se sont séparés : des week-ends et un jour férié sur deux avec les enfants, et des négociations sur la coparentalité.
Opinion du public
203 avis
7.7/10
7.7/10
Les avis sur 'Anatomie d'un divorce' soulignent une série captivante avec une construction narrative originale qui joue sur les perspectives multiples pour enrichir le récit. Les performances sont saluées, notamment pour leur capacité à évoquer les complexités des relations et des émotions humaines. Bien que certains trouvent le rythme parfois lent, la série est globalement appréciée pour son approche intelligente et émouvante des thèmes du divorce et de la coparentalité.
👍 Narration originale et perspectives multiples.
👎 Quelques longueurs dans le rythme.
Découvrez si vos amis l'ont ajouté
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'The Split'.
Edl Toby Fleishman, un divorcé de 41 ans, s'inscrit sur des applications de rencontre. Alors qu'il doit tout concilier dans sa vie, son ex-femme, Rachel, disparaît, le laissant avec les enfants sans savoir où elle est ni si elle compte revenir.
Cette série raconte l'histoire d'un couple (Claire Danes et Jesse Eisenberg) dans la tourmente d'un divorce. C'est vraiment plaisant à regarder, d'autant qu'en plus de ce couple, on suit également les parcours de vie des deux meilleurs amis de Jesse. J'ai juste trouvé quelques longueurs dans les deux derniers épisodes.
Disney +
Disney
Noté 8/10 par Anne-Laure Le Vert
Disney plus
Excellente série, intelligente et très bien interprétée
• minisérie • créée par Taffy Brodesser-Akner • États-Unis • 8 x 45 mn. « Anatomie d’un divorce », sur Disney+ : le délitement d’un couple, une question de perspective Un quadragénaire divorcé réexamine l’évolution de son mariage quand son ex-femme disparaît en lui laissant leurs deux enfants. Une minisérie originale, qui entremêle les points de vue pour mieux déjouer nos attentes. ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Comment diable Toby Fleishman va-t-il pouvoir s’en tirer ? C’est la préoccupation principale de l’hépatologue new-yorkais (Jesse Eisenberg) quand son ex-femme, Rachel, une agente artistique surbookée (Claire Danes), le laisse en plan avec leurs deux mômes pour disparaître tout bonnement et simplement dans la nature. Passé les galères d’organisation et quelques urgences domestiques, l’expérience de la solitude paternelle débouche sur une introspection qui va durer huit épisodes : à quel moment leur couple a-t-il commencé à battre de l’aile ? Cette histoire, ce n’est pas Toby qui la raconte, mais Libby, son amie de fac (Lizzy Caplan), qu’il vient de retrouver après des années d’éloignement. Dans ce choix de perspective narrative reposant sur plusieurs points de vue enchâssés — Libby partage avec les téléspectateurs ce que Toby lui a raconté de sa vie avec Rachel, jusqu’à ce que le vécu de Rachel soit à son tour relayé — réside la grande originalité de cette minisérie, adaptation par Taffy Brodesser-Akner elle-même de son roman Fleishman a des ennuis (J’ai lu, 2020), opportunément rebaptisé Anatomie d’un divorce. Car plus que la complainte du mari esseulé (Jesse Eisenberg, marmoréen, a bien du mal à nous émouvoir), c’est le dévoilement, au gré des flash-backs et de discussions entre Toby et ses amis, de la somme des dissonances vécues au sein du couple, qui constituent le cœur du sujet. Incompréhension originelle de deux ambitions contraires, vexations du quotidien et tragédies personnelles ravageuses. Sans compter l’inexorable drame du temps qui passe qui frappe Libby — la scène est particulièrement émouvante — un soir de fête. De manière parfois un peu démonstrative, les deux tandems de réalisateurs — Valerie Faris et Jonathan Dayton (Little Miss Sunshine) d’une part, Shari Springer Berman et Robert Pulcini d’autre part — s’efforcent d’épouser l’existence sens dessus dessous de ces personnages en pleine crise de la quarantaine, en multipliant les plans inversés, penchés, retournés… Si les ponctuations sonores sont souvent superfétatoires, la bande-son, elle, est superbe (Aimee Mann, Neil Diamond, Mazzy Star…). Et participe à la réussite d’ensemble : malgré quelques longueurs dans sa première moitié, Anatomie d’un divorce séduit assurément par son habileté à ménager ses effets, et à nous cueillir, à la fin, là où on l’attendait le moins. TÉLÉRAMA • Par Émilie Gavoille • Publié le 22 février 2023.