Cette série est nul autre qu’un chef d’œuvre du cinéma.
Les premières secondes de la série viennent de se lancer, et beaucoup de questions se posent. C’est une accroche réussi ! C’est une première scène mystérieuse, qui nous guide vers le chemin que va emprunter l’histoire de Breaking Bad.
On passe d’une simple vie d’un professeur de chimie, père et marié, à une vie d’antagoniste pur.
Plus on avance dans la série, plus les choses s’intensifient. Je ressens à plusieurs reprises dans la série, cette sensation, où je veux que ça s’arrête. Walter White, 10 000€ de bénéfices sur la meth’ c’est déjà très bien, on peut éviter d’aller plus loin… Mais l’évolution du personnage, les événements de plus en plus grand, les nouveaux visages,… On a envie d’aller jusqu’au bout. On finit par se faire à l’idée, que rien est assez grand pour Heisenberg.
Ce que j’ai particulièrement aimé dans cette série, c’est le fait de briser les codes, c’est-à-dire, créer un personnage principal qu’on finira par détester, par sa cruauté sans limite, prêt à tout pour ses objectifs, jusqu’à trahir, et briser la vie de son acolyte depuis toujours, Jesse Pinkman, un des personnages les mieux écrit, pour qui on avait beaucoup d’empathie.
En ayant fait le choix de casser ces codes-là, ça m’a permis de revoir cette fâcheuse tendance, à vouloir admirer les plus grands criminels de ce monde. C’est un fait, on écrit des livres, on réalise des films, des séries et des reportages sur Pablo Escobar, sur un tel qui s’est évadé de prison,… Mais on parle peu des victimes et des héros qui ont su mettre fin aux actes de grands criminels. Finalement, la série n’avait elle pas pour but de nous questionner sur ce point ? En voulant à tout prix, nous faire ressentir les pires émotions, pour que l’on déteste Walter White ?
Pour ma part, c’est mission réussi, enfin presque… Walter White m’a franchement choqué, et je voulais à tout prix que ses actes se stoppent, car plus on avance, et ça devient de plus en plus sombre. Plus il veut de bénéfice, plus les sacrifices sont violents. Mais il reste avant tout, un personnage charismatique et impressionnant, par sa prestance face à l’ennemi, ses moments cultes où l’aura règne en maître.
Il y avait cet envie de nous rendre fou, car Heisenberg avait suffisamment d’argent pour vivre plusieurs vies, et je me disais, cette fois il arrête pour de bon. Mais non, rien à faire.
Il est rester le même jusqu’au bout, jusqu’à son dernier souffle. Il disait avoir eu une vie ennuyante et plate. Et lorsqu’on lui a dit qu’il lui rester quelques temps à vivre, il a voulu tester jusqu’où il pouvait aller, vivre de l’adrénaline à l’état pur, dépasser de loin l’illégalité jusqu’à ce que ça en soit excitant.
