
2019
Résumé
Deux amateurs de gastronomie forgent une relation après s'être rencontrés sur une appli mobile.
Noté 8/10 par Yannick Javaudin
Des vibes des saisons 2 de Fleabag et de Master of None, du charisme, des sentiments complexes et de la bouffe qui donne envie d’aimer et de manger.
J en redemande Tellement bien pensé Identification vraiment facile (On a envie de (re)vivre à ce genre de relation Célibat oui mais bon y en a marre) On découvre des mets des boissons dont la prise de vue est réussie vraiment Le format court rend l’exercice difficile et ça fonctionne à chaque épisode . Pas d’ennui
ARTE.TV La naissance du désir et du sentiment amoureux entre deux Barcelonais, au rythme de leurs rencontres culinaires. Une minisérie imparfaite mais originale et esthétiquement réussie, signée par la réalisatrice espagnole Isabel Coixet. On ne saura jamais comment ils en sont arrivés là, mais les voilà assis face à face dans un café « qui prend le café au sérieux ». Deux inconnus en « blind date ». Elle n’aime pas les pastèques sans pépins, il ne supporte pas les tortillas qui coulent. Ils sont « foodies », trentenaires, et ils vont tomber amoureux. Les deux personnages de Foodie Love, qui portent « un lourd sac à dos qui les retient d’aimer », sont touchants et délicatement incarnés par deux comédiens à l’alchimie évidente. La beauté des images, la synergie entre appétit, soif et désir, auraient suffi à notre bonheur. Mais les tourtereaux déboussolés commentent absolument tout : ce qu’ils goûtent, ce qu’ils ressentent, ce qu’ils pensent. Pire, on entend aussi leurs pensées, en voix off, et dans certains épisodes, des bulles façon BD viennent saturer l’image d’informations. Heureusement, Foodie Love est un objet mouvant – « je me suis sentie plus libre dans mon écriture et dans ma mise en scène que pour la majorité de mes films », reconnaît Isabel Coixet. Et quand la réalisatrice laisse la sensualité de ses images et les silences s’installer, on est emporté.
Mini série espagnole Amour / bouffe