Happy Valley

Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Mare of Easttown'.

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Saison 1 & 2 & 3 vues

Samedi 1 mars Je regarde une série qui s’appelle happy valley sur MY canal Saison 1 épisode 1 à 18 h 15 et je met en pause à 18 h 50 et je reprends à 18 h 58 et j’ai fini à 19 h 18 Saison 1 épisode 2 à 19 h 18 et je met en pause à 19 h 34 je reprends à 21 h 31 et j’ai fini à 22 h 06 Dimanche 2 mars Saison 1 épisode 3 à 17 h 53 et j’ai fini à 18 h 46 Saison 1 épisode 4 à 21 h 02 et j’ai fini à 21 h 59 Lundi 3 mars Saison 1 épisode 5 à 20 h 32 et j’ai fini à 21 h 33 Saison 1 épisode 6 à 21 h 33 et j’ai fini a 22 h 27 Mardi 4 mars Saison 2 épisode 1 à 20 h 57 et j’ai fini 22 h 00 Saison 2 épisode 2 à 22 h 01 et je met en pause à 22 h 12 et je continuerai mercredi 5 mars ou je me suis arrêté Mercredi 5 mars Saison 2 épisode 2 à 20 h 37 et j’ai fini à 21 v 25 Jeudi 6 mars Saison 2 épisode 3 à 20 h 38 et j’ai fini à 21 h 37 Samedi 8 mars Saison 2 épisode 4 à 15 h 52 et j’ai fini à 16 h 40 Dimanche 9 mar Saison 2 épisode 5 à 15 h 48 je met en pause à 16 h 34 et je reprends à 16 h 51 et j’ai fini à 17 h 00 Saison 2 épisode 6 à 21 h 18 et j’ai fini e 22 h 18 Lundi 10 mars Saison 3 épisode 1 à 20 h 56 et j’ai fini à 21 h 58 Mardi 11 mars Saison 3 épisode 2 à 20 h 20 et j’ai fini a 21 h 21 Mercredi 12 mars Saison 3 épisode 3 à 20 h 54 et j’ai fini à 21 h 54 Jeudi 13 mars Saison 3 épisode 4 à 21 h 46 et j’ai fini à 22 h 32 Vendredi 14 mars Saison 3 épisode 5 à 15 h 06 et j’ai fini à 15 h 46 Saison 3 épisode 6 à 15 h 47 et j’ai fini à 16 h 26 Et j’ai bien mais si c’était épisode était triste

Très bonne série l’histoire et entraînante et pas prédit à l’avance

Vu saisons 1, 2 et 3

On se prend daffection pour la bourrue sergent Cawood

Disparue de nos écrans depuis sept longues années, la série acclamée de Sally Wainwright revient une dernière fois pour offrir une conclusion digne de ce nom à l’arc narratif de son héroïne, toujours magnifiquement interprétée par Sarah Lancashire. Une série toujours aussi sombre Cette saison finale de Happy Valley est d’actualité pour nous, puisqu’après trente ans de bons et loyaux services au sein de la police britannique, Catherine Cawood compte les jours qui la séparent de la retraite, soit très exactement sept mois, une semaine et trois jours. Mais avant de profiter de sa nouvelle vie et de pouvoir partir dans l’Himalaya, la sergente pas ménagée par la vie doit enquêter sur une nouvelle affaire sordide. Un squelette a été découvert en plusieurs parties dans un réservoir d’eau, et cette affaire de meurtre pourrait bien impliquer Tommy Lee Royce, l’homme responsable du viol et du suicide de la fille de Catherine, mais aussi le père biologique de Ryan, l’enfant né suite à ce viol. Les années ont passé et Ryan est désormais adolescent, mais Catherine s’inquiète toujours légitimement du passé traumatique de son petit-fils, qu’elle élève depuis des années, et qui pourrait être tenté de prendre contact avec son père, toujours emprisonné lorsque cette troisième saison débute, et qui se prépare à être jugé. Et ce fou furieux de Tommy Lee Royce est décidément inévitable pour Catherine, puisqu’il est également lié à un gang qui trafique des médicaments avec une pharmacie du coin. Cette dernière fournit aussi la toxicomane Joanna, une femme victime de violences conjugales de la part de son mari, Rob, qui est aussi le prof de sport de Ryan. Bref, malgré ses six petits épisodes, cette saison finale repose toujours sur une intrigue dense peignant un tableau très dur de la réalité sociale du nord de l’Angleterre, où la violence, la pauvreté, la drogue et les trafics font partie d’un même système qui semble tristement inamovible. Et des adieux réussis Mais Happy Valley n’a jamais été qu’un polar social. C’est d’abord un drame familial intime qui suit d’année en année le parcours de reconstruction de Catherine Cawood après la mort de sa fille. Alors qu’elle se trouve au crépuscule de sa carrière de policière et aimerait aborder sa nouvelle vie de retraitée en paix, l’héroïne de la série voit ressurgir les démons du passé, et craint toujours que son petit-fils ne suive le même parcours criminel que son père. Récompensée d’un BAFTA en 2017 pour la deuxième saison, Sarah Lancashire incarne toujours avec beaucoup de justesse ce personnage si humain et réaliste, mélange de dureté et d’empathie, brillante enquêtrice toujours capable de traits d’humour assassins avec ses collègues. Face à elle, le très charismatique James Norton est aussi toujours aussi terrifiant dans le rôle de Tommy Lee Royce, et après ses apparitions dans Les Filles du Docteur March (Greta Gerwig, 2019) et le thriller Rogue Agent (dispo sur CANAL+), on comprend pourquoi il fait partie des favoris pour reprendre le costume vacant de James Bond. Cette saison est aussi l’occasion de retrouver Mark Stanley (vu récemment dans Trigger Point sur CANAL+ et La disparition de John Darwin sur POLAR+) dans le rôle de Rob, le mari violent de Joanna. Et après avoir remporté deux fois le BAFTA de la meilleure série dramatique en 2015 et 2017 pour ses deux premières saisons, et en avoir également rapporté deux à Sally Wainwright – sa tête pensante qui est aussi derrière Gentleman Jack (sur OCS) –, pour son scénario, Happy Valley pourrait bien faire la passe de trois l’année prochaine. Car cette saison finale – le dernier épisode est incroyable – offre une sortie réussie à une héroïne et une série parmi les meilleures des dernières années au Royaume-Uni, qui ne s’y est pas trompé : Happy Valley a encore battu des records d’audience dans le pays pour ses adieux. Ep.6: Épisode 6 Titre originalEpisode 61ère diffusiondimanche, 5 février 2023 Tommy doit changer de planque, mais se retrouve rapidement en mauvaise posture. Ryan est entendu par les policiers auxquels il fait des révélations. Toujours en cavale, Tommy se rapproche de sa véritable cible : Catherine. Convaincus de sa culpabilité, les enquêteurs mettent la pression sur Rob, le mari de Joanna, qu’ils décident de placer en garde à vue. Episode 5 Ep.5: Épisode 5 Titre originalEpisode 51ère diffusiondimanche, 29 janvier 2023 Après sa spectaculaire évasion du tribunal, Tommy reste introuvable. Catherine demande à ses proches de se tenir sur leurs gardes ; elle veut surtout mettre Ryan à l’abri. Catherine apprend que le corps de Joanna a été retrouvé dans le garage de son domicile. Une enquête pour meurtre est ouverte. Episode 4 Ep.4: Épisode 4 Titre originalEpisode 41ère diffusiondimanche, 22 janvier 2023 Catherine apprend que Tommy a proposé à Ryan d’assister à l’annonce de sa sentence. Elle ne saisit le sens de cette invitation, mais réalise l’emprise du criminel sur son petit-fils. Joanna s’est volatilisée et son mari perd pied. Episode 3 Ep.3: Épisode 3 Titre originalEpisode 31ère diffusiondimanche, 15 janvier 2023 Catherine demande à Clare des comptes sur les visites de Ryan en prison. Après des explications houleuses avec sa sœur, Catherine pose un ultimatum à Ryan s’il continue de voir Tommy. Faisal rend visite à Joanna pour régler les détails de leur plan, mais les choses tournent court. Episode 2 Ep.2: Épisode 2 Titre originalEpisode 21ère diffusiondimanche, 8 janvier 2023 Catherine tombe des nues en apprenant que sa sœur Clare accompagne secrètement Ryan au parloir de la prison pour voir son père Tommy. Catherine encaisse difficilement ce qu’elle vit comme une trahison. Faisal se retrouve pris en étau entre sa crainte que ses activités illicites ne soient découvertes par la police et la pression qu’exercent sur lui les trafiquants. Pour le pharmacien, la situation devient incontrôlable. Episode 1 Ep.1: Épisode 1 Titre originalEpisode 11ère diffusiondimanche, 1 janvier 2023 À Calder Valley, la sergente Catherine Cawood est appelée après que des ouvriers ont découvert des ossements humains ; ceux d’un homme, victime d’un règlement de compte entre gangs. Les premières pistes mènent à Tommy Lee Royce, incarcéré pour meurtre. Catherine a également fort à faire avec son petit-fils Ryan qui fête ses seize ans et cherche à reprendre le contrôle de ses relations avec son père. Un trafic de cachets de Diazepam vient compliquer le travail de Catherine.

Alors qu'elle pensait en avoir terminé avec Tommy Lee Royce, qui purge sa peine pour meurtre, Catherine trouve par hasard le cadavre de la mère de celui-ci. Pour l'inspectrice, c'est un nouveau bouleversement. Par ailleurs, tous les services de police sont sous tension, alors que débute une série de meurtres sanglants. Quant à Clare, elle fait à nouveau face à ses vieux démons, tandis que Ryan se montre toujours instable et se pose de nombreuses questions sur sa filiation. La tension est toujours présente dans cette seconde saison, menée à un rythme soutenu, et portée par des acteurs extrêmement convaincants. Un an après la diffusion de la première saison sur France 3, la chaine française propose de retrouver Catherine Cawood pour une saison 2 de Happy Valley. On retrouve ainsi cette mère de famille qui élève son petit fils et qui cherche à faire du mieux qu’elle peu malgré les circonstances. La création de Sally Wainwright nous dépeint une réalité sociale où la vie est difficile pour bien du monde, avec le manque d’options, d’argent, de travail et même d’espoir. Catherine Cawood (la toujours impeccable Sarah Lancashire) est comme tout le monde : elle est une bonne personne qui cherche tant bien que mal à faire le bien et à surmonter un traumatisme. Celui-ci est évidemment le suicide de sa fille, qui s’est enlevé la vie après avoir été violée et mis au monde son fils Ryan – maintenant élevé par Catherine. La première saison de Happy Valley confrontait Catherine au responsable, le sociopathe Tommy Lee Royce qui sortait de prison. Si l’histoire se terminait avec le sentiment que Catherine pouvait commençait à guérir, la saison 2 vient bousculer cet état de fait pour contempler la difficulté que cela représente. Le sujet était déjà au cœur de la saison 1 dans le sens où cet évènement avait fait imploser son mariage et sa vie de famille. Les nouveaux épisodes de Happy Valley décident d’aller plus loin en continuant à creuser la psyché de ses personnages, ce qui les pousse à agir et à embrasser leurs démons. Signant les 6 épisodes composant la saison et encore plus présente derrière la caméra, la créatrice Sally Wainwright multiplie les storylines au point que l’on peut se demander comment elle va bien pouvoir tout mener à bien. La mafia d’Halifax ne deviendra finalement qu’une note de pied de page présentement, mais tout le reste entrainera le récit dans une direction aussi intense que fascinante et surprenante. Tommy Lee Royce (James Norton) sera lui également secondaire, mais sa présence est plus que palpable en continu. Enfin, la police est à la recherche d’un tueur en série sans soupçonner le fait qu’il y a aussi dans ses rangs un meurtrier. Même lorsque Happy Valley se repose en apparence sur une idée qui frôle dangereusement la caricature, la série trouve le moyen de prendre les tournants nécessaire pour offrir un regard toujours compassionnel sur ceux qui sont aux prises avec des circonstances difficiles. Les intrigues se recoupent, au moins sur un plan thématique, avec la volonté d’interroger sans fournir de réponses ou de jugement. La saison 1 nous parlait de la prise de responsabilités, la seconde poursuit dans cette direction en y intégrant l’éternelle question de l’inné vs. l’acquis qui devient une sorte de monstre dans la pièce lorsque la fin arrive. Catherine Cawood est alors cette femme consumée par une rage intérieure, hantée par un Tommy Lee Royce qui refuse de lâcher prise et qui est déterminé à maintenir sa présence dans son existence, même de la prison. C’est néanmoins lorsque sa carapace se fissure et qu’elle laisse voir ce qui la trouble le plus que Catherine s’impose comme cette battante qui fait tout pour faire ce qui est bon, même lorsque cela est difficile. Dans cette saison 2 de Happy Valley, Catherine n’est cependant pas la seule qui cherche tant bien que mal à surmonter ses traumatismes, c’est le cas de quasiment tous ceux qui l’entourent. Que cela prenne la forme d’un acte de violence irréversible, de rechute pour sa sœur Clare ou de simples désillusions qui entrainent sur la mauvaise route, la série ne cesse de dépeindre un univers angoissant où tout ce que l’on peut faire est tomber puis se relever, si l’occasion est offerte. Ce n’est pas le cas pour tout le monde, certains iront trop loin pour trouver une porte de sortie, leurs actions les rongeant de l’intérieur. Reste que dans ce qui semble être plus que grisaille, Sally Wainwright n’en oublie jamais que l’humour trouve toujours sa place même au sommet de la tragédie. Les confrontations sont intenses dans Happy Valley, mais les rires et sourires sont aussi bien présents, souvent dans un portrait du quotidien authentique, à travers la banalité de gestes anodins tels la préparation d’un thé ou un café renversé. Avec la saison 2 de Happy Valley, Sally Wainwright continue de raconter de manière intelligente l’histoire de Catherine et de ses proches, rajoutant des couches de complexité, se frottant aux émotions conflictuels de ses personnages pour mieux mettre en valeur son propos sans jamais tomber dans la facilité. Une réussite.