Sacha Ougier rated 7/10
C’est mon premier livre féministe, on part sur une très chouette découverte et je suis trop content d’avoir acheté plein de livres de Points. Ça m’a fait me remettre en question sur quelques trucs que je fais et je pense que c’était super important. Je crois qu’on part sur une nouvelle aventure de Sacha qui lit des essais parce que j’ai adoré je l’ai lu en 1h30. Par contre y’avait des bugs d’édition qui m’ont gavé et c’était pas non plus révolutionnaire mais une trop bonne introduction aux essais féministes pour moi je trouve
Summary
« Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d’exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu’individus aussi, m’apporte beaucoup de joie – et pas seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats. Si on devenait toutes misandres, on pourrait former une grande et belle sarabande. On se rendrait compte (et ce serait peut-être un peu douloureux au début) qu’on n’a vraiment pas besoin des hommes. On pourrait, je crois, libérer un pouvoir insoupçonné : celui, en planant très loin au-dessus du regard des hommes et des exigences masculines, de nous révéler à nous-mêmes. »
La misandrie est une attitude ou un sentiment de mépris, de haine ou de dégoût envers les hommes en tant que groupe. C’est l’équivalent de la misogynie, mais dirigé contre les hommes. La sarabande est une danse lente et solennelle, écrite en mesure ternaire (3 temps), d’origine espagnole au XVIIᵉ siècle, qui a été intégrée aux suites de la musique baroque. LILIH - Origines : esprit de la nuit dans la Mésopotamie antique, repris dans la Bible (Isaïe) comme créature obscure. - Mythe médiéval : première épouse d’Adam, refusant la soumission, quittant l’Éden et devenant un démon nocturne. - Évolution : figure de la démonologie juive (enlèvement d’enfants, succube), puis icône de l’émancipation féminine et personnage récurrent en culture populaire.
C’est mon premier livre féministe, on part sur une très chouette découverte et je suis trop content d’avoir acheté plein de livres de Points. Ça m’a fait me remettre en question sur quelques trucs que je fais et je pense que c’était super important. Je crois qu’on part sur une nouvelle aventure de Sacha qui lit des essais parce que j’ai adoré je l’ai lu en 1h30. Par contre y’avait des bugs d’édition qui m’ont gavé et c’était pas non plus révolutionnaire mais une trop bonne introduction aux essais féministes pour moi je trouve
On est bien d'accord
Banger : chapitre sur les sœurs lu chez Sophie pour le nouvel an
Acheté ✅️
J'ai juste adoré. Livre qui se dévore en une après-midi et dans lequel je me suis sentie représentée et comprise. Pauline Harmange est une femme bi, mariée à un homme cis. Elle explique qu'elle est en couple et amoureuse de cet homme depuis des son adolescence et que pour rien au monde (ou presque), elle ne voudrait le quitter. Pourtant, elle déteste les hommes. Ce n'est pas aussi incompatible que ça peut en avoir l'air de prime abord 💜 À lire et relire, l'autrice n'a pas révolutionner le féminisme mais se confie sur sa vision de la société patriarcale, depuis la place d'une femme amoureuse d'un homme 🚹 - "Depuis quelque temps, ma vie est guidée par un adage d'une grande sagesse. "Aie la confiance d'un homme médiocre". Quand je doute, je repense à tous ces hommes médiocres, qui ont réussi à faire passer leur médiocritépour de la compétence, parun tour magique de passe-passe qui porte le nom d'arrogance." p.51 (référence au post Twitter de l'autrice racisée Sarah Hagi, en 2015 : "Daily prayer to combat impostor syndrome : God give me the confidence of a mediocre white dude") - "Il y a une morale à cette histoire, un idéal vers lequel on peut toutes tendre. Celui d'arrêter de nous dévaloriser, d'oser plus souvent, et de toujours, toujours se demander : que ferait un homme médiocre ?" p.52 - "Je ne dis pas qu'on doit s'abaisser au niveau relationnel abyssal de la majorité des hommes. Juste qu'il dst temps de ne plus culpabiliser d'échouer à être des Wonder Women doublées de saintes, qu'il est temps de nous laisser être des humaines avec quelques défauts." p.52 - "Je pense qu'on vit une période cruciale où à tout moment, épuisées et écœurée de nous battre contre des moulins dont les ailes sont des lames, on aura - surtout les plus confortables d'entre nous - la tentation de baisser les bras. - "Rendez-vous compte : nous les faisons trembler. Ils s'écroulent, et nous danserons bientôt sur les ruines du vieux monde." p.77