Sacha Ougier rated 10/10
Premier livre de l’été et il m’a retourné le bide dans tous les sens. J’ai tout aimé, de l’histoire au style d’écriture, le rythme, la langue, les images, le poids. Vraiment un chef d’œuvre
Summary
"Ne t'endors pas, ne te repose pas, ne ferme pas les yeux, ce n'est pas terminé. Ils te cherchent. Tu entends ce bruit, on dirait le roulement des barriques vides, on dirait le tonnerre en janvier mais tu te trompes si tu crois que c'est ça. Ecoute mon pays qui gronde, écoute la colère qui rampe et qui rappe jusqu'à nous. Tu entends cette musique, tu sens la braise contre ton visage balafré ? Ils viennent pour toi". Tropique de la violence est une plongée dans l'enfer d'une jeunesse livrée à elle-même sur l'île française de Mayotte, dans l'océan Indien. Dans ce pays magnifique, sauvage et au bord du chaos, cinq destins vont se croiser et nous révéler la violence de leur quotidien.
Premier livre de l’été et il m’a retourné le bide dans tous les sens. J’ai tout aimé, de l’histoire au style d’écriture, le rythme, la langue, les images, le poids. Vraiment un chef d’œuvre
Plongée dans l'enfer de Gaza, bidonville aux portes de Mamoudzou. Mais pas assez a mon goût. On y voit bien sur la violence comme conséquence de la misère la plus grave. Dans un département français. Et ou la violence semble décrite comme le seul moyen d'exister, mais qui conduit inéluctablement à la mort aussi. La ou il n'y a en fait aucun espoir. Pour ce qui est de l'ecriture on bascule entre différents personnages, y compris après leur mort, ce que j'ai pas hyper aimé. Mais sinon le Mo est touchant mais j'ai le sentiment là aussi qu'on va pas au bout des choses. Un peu inachevé.
Incroyable, saisissant, criant de vérité L’impression d’être à Mayotte L’impression que le ressenti sur lequel on n’arrivait pas à mettre de mot, qu’on savait être les seuls à comprendre, impossible en dehors de Mayotte; tout y est ! Un jeune homme orphelin, perd sa mère adoptive Plusieurs narrations selon les personnages On arrive à avoir de l’empathie pour le pire d’entre eux, on comprend Tout n’est que violence et lutte
Un récit violent et trash, qui raconte la terrible vie maudite de Moïse un enfant au yeux verrons élevé par une blanche sur l’île de Mayotte, un pays somptueux et dangereux. Les voix prêtées à chacun des personnages sont si singulières et reflète une réalité bourdonnante de violence. Violence : si le livre devait être décrit en un mot.
Dur, cruel mais éblouissant de réalisme