Sacha Ougier rated 9/10
J’aime beaucoup beaucoup son style, ça m’a donné envie d’écrire et de moins réfléchir J’ai aussi aimé le fait qu’il n’y ait pas vraiment de morale à la fin, il parle juste de sa vie, y’a pas de trucs fulgurant qui lui arrive et qui règle tous ses problèmes, c’est vraiment réaliste. Il se lit hyper vite, c’est très fluide et pourtant hyper saccadé comme rythme, j’ai beaucoup aimé. Juste un tout petit peu dommage qu’il se répète autant avec son spectacle, comme je l’avais vu j’avais l’impression de savoir déjà beaucoup de choses. J’ai quand même vraiment adoré
Public Opinion
516 reviews
7.3/10
Readers find 'La prochaine fois que tu mordras la poussière' a deeply personal and raw exploration of complex themes like depression, father-son relationships, and self-acceptance. While many praise the author's courage and transparency, others struggle with the disjointed narrative and heavy themes. The book's candidness and emotional depth resonate with many, offering a mix of humor, sadness, and hope.
👍 Authentic and emotionally resonant.
👎 Style and structure may confuse some.
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Summary
« Ce livre me fait peur. Le processus a été douloureux. Mon père nous a annoncé qu'il n'allait pas tarder à mourir et je me suis mis à écrire. Trois années au peigne fin, mes relations, mes pensées paranoïaques, mon rapport étrange à lui, crachés sur le papier. Je me suis donné pour but de le tuer avant qu'il ne meure. C'est l'histoire de quelqu'un qui cherche à tuer. Soi, ou le père, finalement ça revient au même. »Panayotis Pascot s'attaque d'une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu'il tisse pour composer un récit autofictionnel aussi acide qu'ultralucide. La relation au père, l'acceptation de son homosexualité et la dépression s'enchevêtrent ici dans un violent passage à l'âge adulte. Mais la lumière en sort toujours, d'un regard, d'une façon d'observer le quotidien avec autant de tendresse et d'humour que de clairvoyance.
Noté 7/10 par Ciboulette
Écriture directe, brut parfois auto centrée et sans filtre mais qui amène à se poser la question de sa propre santé mentale et le rapport que joue la relation parentale dans celle ci. La traduction du clown triste.
Son père va mourir, il fait une introspection poussée de ses sentiments, de son rapport à l’homosexualité, de ses dépressions.
J’aime beaucoup beaucoup son style, ça m’a donné envie d’écrire et de moins réfléchir J’ai aussi aimé le fait qu’il n’y ait pas vraiment de morale à la fin, il parle juste de sa vie, y’a pas de trucs fulgurant qui lui arrive et qui règle tous ses problèmes, c’est vraiment réaliste. Il se lit hyper vite, c’est très fluide et pourtant hyper saccadé comme rythme, j’ai beaucoup aimé. Juste un tout petit peu dommage qu’il se répète autant avec son spectacle, comme je l’avais vu j’avais l’impression de savoir déjà beaucoup de choses. J’ai quand même vraiment adoré
Pas forcément fan du style d'écriture mais j'ai bien aimé la façon dont il aborde la dépression et l'anxiété, le fait de se sentir isoler des autres. Il y a plusieurs moments où je me suis identifiée à son histoire
"La prochaine fois que tu mordras la poussière" est une autobiographie dans laquelle l'auteur raconte son coming-out difficile, sa lourde dépression, ainsi que, titre oblige, la relation compliquée qu'il entretient avec son père. Une mise à nu courageuse, sincère et parfois touchante, qui nous plonge au coeur de son intimité, de ses combats intérieurs et de ses angoisses les plus profondes. Quelques belles phrases, profondes de sens et invitant à la réflexion mais un partage trop spontané, trop brut, trop direct, qui s'avère au final également trop décousu. Partageant ses pensées sous forme de journal intime dépourvu de véritable fil narratif, le jeune homme balance tout en vrac, privilégiant souvent la spontanéité à la finesse.

