Mon vrai nom est Elisabeth
8.3/10
2025
•
Adèle Yon
Charles Baron rated 8/10
Excellent livre qui traite du sujet de la lobotomie dans les années 50/60. Écriture assez novatrice, force du roman, vrai travail d’enquête sur le sujet, il y a tout ! Je comprends pourquoi c’est l’un des gros cartons de la dernières rentrée littéraire. Conseillé par Elisabeth d’Arvieu, DG Mediawan.
Community Reviews
Public Opinion
646 reviews
8.255/10
Readers find 'Mon vrai nom est Elisabeth' a compelling blend of investigative memoir and historical inquiry, delving into the dark corners of psychiatric practices and familial secrets. The narrative's strength lies in its detailed exploration of women's mental health issues and the societal pressures of the mid-20th century. While the book's hybrid format of interviews, archives, and personal stories is generally praised for its depth, some readers felt overwhelmed by its complexity and the emotional distance it sometimes creates.
👍 Deep exploration of historical psychiatric practices
👎 Complex structure may confuse some readers
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Summary
Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère Elisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Une vieille dame coquette qui aimait nager, bonnet de bain en caoutchouc et saut façon grenouille, dans la piscine de la propriété de vacances. Une grand-mère avec une cavité de chaque côté du front qui accusait son petit-fils de la regarder nue à travers les murs. Une maison qui prend feu. Des grossesses non désirées. C'est à peu près tout. Les enfants d'Elisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n'en parlent pas à leurs enfants qui n'en parlent pas à leurs petits-enfants. "C'était un nom qu'on ne prononçait pas. Maman, c'était un non-sujet. Tu peux enregistrer ça. Maman, c'était un non-sujet.' Mon vrai nom est Elisabeth est un premier livre poignant à la lisière de différents genres : l'enquête familiale, le récit de soi, le road-trip, l'essai. À travers la voix de la narratrice, les archives et les entretiens, se déploient différentes histoires, celles du poids de l'hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XXe siècle, d'une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets.
Reviews and Comments
309 reviewsPas aime
Livre hyper documenté sur la psychiatrie des années 50 pour les femmes principalement malades de schizophrènie C’est l histoire de l arrière grand mère de l’auteur qui mène l’enquête sur son aïeule, les secrets de famille entourant la vie de cette aïeule, le tout pouvoir des maris sur leurs femmes même encore au debut des années 50.. un peu long au milieu lorsque sont décrits les lobotomies et autres traitements effectués sur les patients schizophrènes
J’ai beaucoup aimé ce livre dont l’écriture est très originale. Entre témoignages, narrations et faits scientifiques. C’est la folie, l’histoire de la maladie mentale… Les dessous de la maladie mentale, ce qu’on ne disait pas… La lobotomie… Bref, c’était passionnant Presque éclairant pour ma propre histoire
JE RECOMMANDE ! Histoire familiale, zones d’ombre, psychiatrie (lobotomie), violences faites aux femmes, c’était vraiment une enquête très bien ficelée ! L’écriture un peu indigeste des fois, phrases trop longues.
J'ai lu cette enquête en diagonale, car un peu long... Une chercheuse essaie de comprendre pourquoi sa gd mère a été internée pdt 17 ans. Un mari autoritaire, 6 enfants non desires , traitée pour schizophrénie, soignée par lobotomie, les soins psychiatriques au 20 ème siècle....
Des longueurs…

