Public Opinion
793 reviews
8.3/10
Readers find 'Mon vrai nom est Elisabeth' a compelling blend of investigative memoir and historical inquiry, delving into the dark corners of psychiatric practices and familial secrets. The narrative's strength lies in its detailed exploration of women's mental health issues and the societal pressures of the mid-20th century. While the book's hybrid format of interviews, archives, and personal stories is generally praised for its depth, some readers felt overwhelmed by its complexity and the emotional distance it sometimes creates.
👍 Deep exploration of historical psychiatric practices
👎 Complex structure may confuse some readers
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Summary
Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère Elisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Une vieille dame coquette qui aimait nager, bonnet de bain en caoutchouc et saut façon grenouille, dans la piscine de la propriété de vacances. Une grand-mère avec une cavité de chaque côté du front qui accusait son petit-fils de la regarder nue à travers les murs. Une maison qui prend feu. Des grossesses non désirées. C'est à peu près tout. Les enfants d'Elisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n'en parlent pas à leurs enfants qui n'en parlent pas à leurs petits-enfants. "C'était un nom qu'on ne prononçait pas. Maman, c'était un non-sujet. Tu peux enregistrer ça. Maman, c'était un non-sujet.' Mon vrai nom est Elisabeth est un premier livre poignant à la lisière de différents genres : l'enquête familiale, le récit de soi, le road-trip, l'essai. À travers la voix de la narratrice, les archives et les entretiens, se déploient différentes histoires, celles du poids de l'hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XXe siècle, d'une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets.
Des longueurs…
Livre poignant, intéressant, original, entre roman et documentaire qui nous éclaire sur la condition des femmes et la psychiatrie d’une époque pas si lointaine.
Pas toujours simple à lire car on se perd un peu, en revanche histoire terriblement émouvante
Écritures et styles complémentaires au travers des différentes étapes du travail de l’écrivain : recherche perso, biographie , enquête sanitaire, connaissances scientifiques. Une approche un peu erratique, pas d’unité de temps… Les secrets de famille surtout quand ils cachent des comportements nocifs ( les secrets sur les secrets). Le secret fait mal, mais surtout l’absence d’amour et d’empathie du mari qui va détruire Elisabeth sans être perçu, compris par l’entourage. Un bourreau assisté par la médecine de l’époque et accepté par sa famille. Victime de la médecine balbutiante ou d’un mari égoïste. La lobotomie comme torture invalidante et réduisant la personne à un comportement dévitalisé, lobotomisé , socialisé. Le fait que d’autre de la famille ont des symptômes : génétique ou culturel. Les enfants également déformés par la dynamique familiale. L’importance du dernier chapitre. Finalement elle aidera peu à déverrouiller le culturel. Est ce que à la fin la famille peut comprendre au travers du dernier chapitre.
Enquête sur la vie d'Elizabeth , étiquettee Schizophrène , hospitalisée puis lobotomies à la demande de son père et son mari . Recherches sur ce qui a pu conduire au placement en institut psychiatrique et à la pratique de la lobotomie . Mais aussi , le poids des claires bourgeoises , de l'éducation stricte , Les non dits , l'enfouissement des souvenirs ...
Entre essai, enquête sur son arrière grand mère, récit , un livre poignant sur la lobotomie…