Summary
Et si Rumplestiltskin n'était pas le méchant de l'histoire ? Maudite bien avant sa naissance par le dieu du mensonge, la fille d'un pauvre meunier a développé un talent pour raconter des histoires fantastiques, envoûtantes et totalement fausses. C'est du moins ce que tout le monde croit. Lorsque l'un des contes farfelus de Serilda attire l'attention du sinistre roi des Aulnes et de ses chasseurs morts-vivants, elle se retrouve emportée dans un monde sinistre rempli de goules et de fantômes où des corbeaux aux yeux creux traquent chacun de ses mouvements. Le roi ordonne à Serilda d'accomplir la tâche impossible de filer de la paille en or avant le lever du soleil, ou d'être tuée pour avoir raconté des mensonges. Désespérée, Serilda appelle involontairement un mystérieux jeune homme à son aide. Il accepte de l'aider... mais tout à un prix... et l'amour n'est pas censé faire partie du marché. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Arnaud Mousnier-Lompré.
D’abord, si déçue qu’il y ait un tome 2. Je ne m’y attendais vraiment pas. Ensuite, super histoire, supers personnages. L’univers nous plonge tout de suite dans l’ambiance féérique germanique et on sent la patte plus moderne qui se conforme aux nouvelles normes de notre société comme l’amour, indifféremment du genre (même si cela ne concerne pas les personnages principaux) ou l’acceptation et l’affirmation de soi, qu’on retrouve beaucoup chez Serilda sans qu’elle apparaisse comme ces personnages principaux féminins un peu clichés et détestables. Très bien écrit même si je me suis amusée à relever quelques maladresses de style, sûrement dues à la traduction (je fais la meuf parce que j’écris plus sérieusement en ce moment). Je déplore seulement que Gild n’ait pas été décrit comme un personnage plus mystérieux et peut-être taciturne. Il a été trop doux trop vite… mais c’est peut-être mieux ainsi. PAR CONTRE, la violence de l’histoire ?? J’ai le cœur brisé, tous ces morts et dans d’atroces souffrances. Je suis presque énervée contre Serilda qui veut continuer à se battre. À ce stade-là, juste meurs. Abandonne et meurs. On ne va pas se leurrer, même si le grand méchant et le principal fautif reste le roi des Aulnes, ses décisions ont une part de responsabilité énorme. Elle savait, et son père et les enfants sont quand même morts. D’ailleurs, parlons du roi des Aulnes. Je voulais qu’elle tisse une romance avec lui au début… maintenant, beurk. Et je ne comprends pas comment il peut ressentir de l’amour. C’est non. Deux créatures aussi foncièrement mauvaises et cruelles ne méritent pas de s’aimer. Et surtout, comment ? Où sont leurs sentiments ? Ça m’énerve, ça m’irrite, ça me dégoûte.
Mon guilty pleasure : lire des Young adultes fantastiques
Je crois que le livre m'a donné goût à raconter des histoires. J'ai adoré ma lecture du début à la fin, généralement j'aime un livre par rapport aux personnages, leurs façons d'être et de penser mais aussi par ce qu'ils me font ressentir et la sensibilité que j'éprouve vis à vis d'eux, j'aime aussi l'histoire mais j'y apporte un peu moins d'attention. Ce livre avait tout pour me plaire, je crois qu'il est arrivé au moment où j'en avais le plus besoin il à réussi à me cerner. Les personnages sont absolument incroyables : Je me suis vue dans le personnage de Serilda (personnage principal), sa façon de faire et de penser m'ont fait penser à des évènements que j'ai vécu où je réagissais de la même manière. Ça m'a beaucoup touché. Elle n'est pas l'héroïne parfaite, elle n'est pas spécialement aimée et elle est réaliste dans un sens malgré ses mensonges elle est celle qu'on craint mais celle qui dit vrai j'ai beaucoup aimé ce côté aussi Gild, je pourrais parler de lui pendant des heures, c'est une personne que je recherche et j'ai directement accroché pendant l'histoire, je le trouve sensible à sa manière, chose que j'aime énormément chez les personnes, il sait ce dont on a besoin avant même qu'on lui dise et malgré sa "position" il sait avoir un comportement humain. Quant à l'histoire, juste géniale je n'ai rien à dire. J'ai adoré la façon dont elle était écrite, les petites vérités placées par ci par là m'ont questionné et m'ont fait prendre le temps de regarder autour de moi et de me dire que le monde n'était pas si horrible et qu'on pouvait même y voir un peu d'enchantements. Musique : Don't Panic - Coldplay