Summary
"Mehdi se sécha, enfila un tee-shirt propre et un pantalon de toile, et il chercha au fond de sa sacoche le livre qu’il avait acheté pour sa fille. Il poserait sa main sur son épaule, il lui sourirait et lui ordonnerait de ne jamais se retourner. "Mia, va-t’en et ne rentre pas. Ces histoires de racines, ce n’est rien d’autre qu’une manière de te clouer au sol, alors peu importent le passé, la maison, les objets, les souvenirs. Allume un grand incendie et emporte le feu."" Enfants de la troisième génération de la famille Belhaj, Mia et Inès sont nées dans les années 1980. Comme leur grand-mère Mathilde, leur mère Aïcha ou leur tante Selma, elles cherchent à être libres chacune à sa façon, dans l’exil ou dans la solitude. Il leur faudra se faire une place, apprendre de nouveaux codes, affronter les préjugés, le racisme parfois. Leïla Slimani achève ici de façon splendide la trilogie du Pays des autres, fresque familiale emportée par une poésie vigoureuse et un souffle d’une grande puissance.
Dernier tome de la trilogie le Pays des autres. Intéressant mais j ai eu plus de mal à rentrer dedans, début un peu long. On s’attache plus aux personnages ados que pendant leur enfance.
Qt Leila Slimani dit lorsque j’écris je ne sais pas où je vais c’est très vrai
Une trilogie qui se conclut en apothéose ! Il y a moins de personnages et on entre plus dans l’intimité du foyer d’Aicha et de son mari Mehdi. Les dernières 100 pages, lorsque Mehdi est en prison, sont haletantes et illustrent parfaitement l’injustice et l’archaïsme de la société marocaine ainsi que la solidarité féminine qui peut en sortir !
Excellente fin de la trilogie. Personnages attachants. Peut-être parfois des longueurs mais pas trop.
Pas mal - le 1er était mieux
Page 111 : se taire parfois c’est résister, c’est refuser de se compromettre.